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Botanique, lesquels se sont empressés de me faire part de
leurs découvertes; je daif)sur-tout citer ici MMv; Saint«
A.mans, Trouilaut, de Sàdes , de Goimpy et Millot.
D a n s ^ énYii-otis de Paris même, oit il n'y a pas un seul
côin qtie je n'aie parcouru mille fois 7 plusieurs espèces!
a voient cèpe ridant -échappé à mes' recherches* je:, n'en
d M ^ coiinôiâ'sançe qui; MM. de JusiÉsu, l'Héîitier,
Pàîissôt, Piïchard, Thouin , Hah uy, Bosc, Dupuy,
THiiiîîiër j Leré, qui, journellement témoins de mes travaux,
n'ont cessé de me témoigner le désir dè contribuer
à enëtëndré l'utilité.
Le difficile dans un ouvrage de la nature dg,celuici,
n'est pas d'étonner les esprits, ni dê||les;|entraîner
pour iin moment ; c'est de les attacher à l'étude, par
la solidité des principes, par le nombre et l'évidence des
preuves; c'est sur-tout de les environner d'assez de; clarté,
pour qu'ils puissent voir tous les objets, et chacun d'eux
en particulier, avec;les caractères qui lui sont propres.
Pour atteindre à ce b u t j ' a i cru nécessaire de parler
séparément des fonctions des divers organes qu'i/composent
les champignons, et do c e s ême s organes, considérée
par rapport à leur forme, leur nombre et "leur
situation, comme caractères distinëtifs dés genrès et des
espèces. En conséquence , on trouvera immédiatement
à la suite de cette Préface un discours dans lequel je
me suis attaché à démontrer, par de nombreuses observations
microscopiques , en quoi les champignons diffèrent
des végétaux staminifères, ét jusqu'où s'étendent
leurs rapports, leurs oppositions harmoniques avec ces
PRE F A CE.
mêmes végétaux ; On" y vërra coin ment un champignon
naît, croît et se reproduit ;! comment ses graines sont
fécondées; commêilt ;et par quel mécanisme leur disséminatiônMopêië
if&n y trouver^ aussi quelles relations
: utiles peuvent résulter pour ' nos besoins et nos
plaisirsfMé l'|lu.de: pie;v(?es . Végétaux. A ce discours
succède le tabl&iu desfgenrès de cette famille, divisé
en>. quatre , ordre!, d'aprèslle ; lieu ffe. la résidence des
grain® ^viennent ;tensuite les ; descriptions des espèces ;
C H ^ C A , quand elles sont nombreuses,/forment plufsieurs
dilisions,. r
S i , u^^û^âgë^étMêntàire il est important
deÉ'rte^^p? laissd.':» d?®i|ui¥t|q%e %ur le précepte ; et sur
¿^«^^plièâli&ieL^^p^l stti^fèTat^uaiid fcet ouvrage à
pour objet d'apprendre à (lisliriguer deux prôduétiBns
qui ontv chtx"'eitè§ Quelques rapports, quelque rëâsemblanëêy
niais'ièônt l'une peut être e m pi oyéë ' avec sëcuri té
comme aliment, comme médicament, ou à qxteiqu'iliritre
us^ge domestique^ tandis émplôyéà
sans |Succ^|com^e- ;m<édi-cament, feroit un mautlis
aliment et, pourrait même devenir un poison terrible, ,
Quoiqu'on aitlîindiqué à un voyageur la véritable
route , iL s'égare si 6û S l f t prévient pàis quë d'autres
routes qui vieiineât se réunir à celle qu'il doit suivre,
peuvent l'éloigner du lieu de sa destination. Ici, il
pourroit en être de même, et l'erreur auroit peut -'être
des suites funestes ; c'est pourquoi je ne me suis pas contenté
de décrire chaque espèce séparément, j'ai voulu
encore, au hazard d'être entraîné dans quelques répéti- '