40' HISTOIRE 'D' E t ^ à E iWI f l f iMÎ
rAtrssK , qui ne se trouvera point colorée ; d'où je conclus quo.
cette substance médullaire n'est-icomposée que de vaisseaux aériens
qui n'ont point unè communication réelle lw/âBW. dest in| |
l'accroissement du champignon , mais seulement avec les sucs propres
dans les Vaisseaux desquels ils vont- s'aboucher ; que la .liqueur
limphatique, qui , seuil-, sert à l'accroissement du champignon,
lui parvient comme7 une vapeur qui s'exhale par.l'àçtion de la||ha-^
leur à travers lés mailles de-sa chair reticulée , de la mêine maiijire
que par une mèche de-c-oton y c'est-à-dire , par,la voie de Finfiltra^
tion , et que leif sftcs proprêà dan£ ces."sortes . dig champignons,
sont les seuls qui soient reçus dans des^ vaisseaux çapillakef , dont
tousieè'intersticès-sont occupés , comme on le, voit au microscope , par
u n fluide aqueux, mêlé d'une grande quantité d'air , et rptenu entre
des fibrilles d'une finesse incroyable, enlacées demille et iuill| |mani^
res, ou rapprochées alternativement par petits Msceam^quiBvCroif
sent dans tous les sens ; j'imagine bien: que dans certains champignons
qui croissent lentement etçdont lâ chai» est fgEHife , l'infiltration
n'est pas la seule voie par laquelle la Hmphe nutritive lewr parvienne
; il y en a sans doute une partie qui est reçueet élaborée
dans des vaisseaux particuliers.
Dans les champignons ,jeomme dans les autres;végétaux, il y a
donc de plusieurs-sortes de fluides,. Il y a l'eau et l'air qui|f|fcx)uvènt
d ans • ious4es jeégétatix ; il y a aussi- lertains sucs partjculieijs s qui
ne Se rencontrent que~&aaas-4elle ou telle espèce, ou dan.s- telle oit
telle partie seulement, et que l'on nommé par cette raison sucs pjitor
ïhes, pour lés distinguer dustiLimïHAtfiajiJEj qui.rèmplit les mêmff
fonctions-que la sève. Gessortes de sucs se distinguent parleur couleur
, leur odeur., leursaveur, leur consistance;.!]. y e n a de rouges
commedusang, tel est celui de,la vESSE^o®p.^TiBEtaR.Edejaunes^
"comme Jdanisda ïdTîfexTî.AiE:!E jA-yira^ de noirâtres, o;om®âé dans I'a-jîaliiC
A rK AMKxa'ATB ii -, I' agaiuc i. AK iioTAKx ; de verdâtres, rçomme dans
l a siojvii,t,k împtjdiqbe ; -$1 y en a aussi qui ont la. blancheur du lait,
tel est celui qui découle -dés .champignons i.acxksce:sts. C'est à lui sue
propre que Facaiuc odojîaxt , :;que le bôlet .obob.aiît , doivent; cette
odeur suave qui lés Distinguent ; c'est encore u n suc propre qui donne
à la moBiLiE iMPtrmçtJE -une odeur de viande pourrie , et c'est ce
o m d ; . . R i f ^ À,;ujSiïrit r it
rtêkie suc qui est doux comme du:miel, tandis que dans d'autres
cheunpiguonsidù il a uno odeur agréable \ une eoufoûr engageante,
coirmie^dans la plupartïdes agabics lactësgewts , il est d'une causticité
terrible jetç. Si le 'suc prôpç^ètro.uVe quelquefois affoibli dan&
un-champignon ^ ce n'est pas , je l'imagine^ qu'il ait de communication
avé'll le :su<; liinphatique , q^?®'puisse y avoir de mélange:
entis^fes fluides , dont la diestination est- si différente-j'îc'iest plutôt.
pajg|e qu-^HsUic lim-phatique, "se trouvant avée surabondance dans
l'intérieur du ^hâmpigaao®^ rétrécit ou obstrue 1res vaisseaux dans
lesqiiejs'sont réçus'-'les sucs propres, d'où il suit que ceux-ci s'y trouvent
en plus petite quantité. ï
Unê||tudtlbiën dignig, sans d#utô*, dé toutel'attention d'un JSfiâfuralis1fe?#%'
Sat cel|ê des divers sucs Etrangers à'la limphe qui se font
remarqUepdans l'intérieur desvégétaux et des champignons en parti-;
çulier ; l^^p^onn^fusquiici ne s'en est encorê; bien sérieusement
occupé ; Cependant un travail de ce gemre , auquel ©,<» voudroit
apporter -les soins' et l'exactitude qù'il'méritêï, en même-temps qu'il
ferait l a 'gloire de son apteuf pourrÔit nous faire naître des inductions
qui nous dèviên d r Oient infiniment utiles | | |et qui jetteroient
sans: douté un grand jour sur l'économie végétale. N'ayant ^point
u n assez grand nombre dé faits bien constatés à mettre sous les yeux
du public-; P a y a n t pu-trouver le temps de faire toutes les expérienfses
(pie je- m'étois- promises , je ne- me hasarderai •¿oin-t- d'écrireisur
u n sujet aussi délicat. Ce qui touche -cLe si près à la Conservation
de l'espftee humairKi n e peut pas^ê'trjS-âssez 'médité , n i d'une exactitude
trop scrupuleuse. Dans l'impossibilité <oir je suis donc .de pourvoir
indiquer avée'iprécision et. avec méthode comment et pourquoi
tel ou tel champignon';.^, telle ou telle qualité ; :' dans quellp partie
d'un champignon , dans lequel de ses sucs propres. ré;side la qualité
qui nous d é p e nd uMpabu mal-faisant ; je me suis attaché& trouver
dans l'analysë'"!dé ses caractères^ visibles un moyen certain de le
distinguer s'il esf reconnu comme innocent d'avec d'autres qui passent
pour dangereux ; et pour atteindre encore plus complètement
à%é -:bot ||j je n'ai • ^ âoea i s ^ î a n q a é de mettre en parallèle dans la
description de chaque espèce If^itrigLts de ressemblance qu'elle a
avec d'autres , afin que d.'un seul coup-d'oeil on puisse voir par quel