46 HISTOIRE' M EiS j: C H A M»P j 'CÎ ^Oï l&S
champignons; cependant, à en.juger pai;|a,.âtùiitib»;et^lâs^Gjté
de certains organes-,, on seroit fonda à croire;,que^._dans beaucoup
d'espèces , l'impulsion concourt asjec l'irroration spermatique .à
assurer Iè succèsde la fécondation.,La ç j sw^iao , par exemple:,.un
assez grand' nombre deyBOLETs;, ont leurligrainès .©t-leurjs ¿isigule^
spermatiques-insérées aux parois internes détours tube;S^||onnnjloii,
le voit pl. II , fig, TI LL, g y ces tubes sont d'abord hermétiquement
fermés," et tout l?espace que Ihisse«t entr'ellesJjeui:s rvcésicul * :s;
matiquesyièst rempli d'air ; les grainesi, danide d iami^s ,augmentf|
continuellement ^ contraignent eefcair-àfairereffortcontçç Icslpârois
internes dé;cp tubes,,, tout-à-coup leteMr i f i i fek^^^.
observe dans-'ce moment là, on .en: gcoit. tÈ^di s î in&m.e¡ ; ! •jjHJirJ
une Humidité , çomm||si;l||)rifice de chaque; tube ¿étoit/cm l rarispir-.
ration ; n e pourroit-on pas e n conclure que; l'air faxtétieur Êjèn: péngjtrant
brusquement dans l'intérieur de ces
s'ouvrent, cause une impulsion aux vésicules spermatiqu es , et fait*
créver celles-qui approchent le plus du terme; dtv.Jçur. développ,«:^
ment,-ou quic*së trouvent placéesieiplusprès du centre de la commotion
^tandis que celles, quifsontisittiées versift'orifîce de; ces tubes,
ne devant se développer qu' à la longue, n'Ont besoin qug du libre»
accès de-A'air '{
Au premier eoup-d'oeil, la,situation desvésicules fécondantes des
AGARICS ne paroît pas aussi avantageuse qu e oeil e .des. Bjciftipg',. pour
que l'impulsion' coopère à leur développement ;; eepen durit Ja plupart
des AGARICS sontf;pourvtis cPorgain^s.. élastiques.^ d()nt..||g<:.ti()n:;:
paroît aussi devoir être de quelquejutilité pour^e:.su.!i^ft|i®a;f46Fnj;
dation; l'on ne peut m èmcg g u < Vr e a a douter .¿si l'on ol>s«rv§i avec
attention la forme eçiai situation de leurs. feuillets , et la différence
qui se trouve entre leurs vésicules ,'-avant que ces organes., ebioes.fgi
de causer l'impulsion ,j>oient développés. Dans les AGARicj qu||ont
u n collet, pl.'II , fig. XI I I , tels-que FAGAatt a h o t l a i r® j l'AGARie.
VERRV) QUKli-X , 1 ' A G A1U C ' (XOU ,T." Ii C V'K fi , 1'AGARIC HA.141QXPTTX , I'aGAMTC
COMESTIBLE, etc., c'e collet, en même temps qu'il fait-un abri sûr
aux organes de la fécondation -, et remplit conséquemment,; lçs ...
mêmes fonctions que le calicétd'une fleur, retient les bords du chapeau
rapprochés du pédicule ; à mesure que le diamètre du chapeau
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• augmenter*sSs,'bords %èhdé^j| de;phis; en plus à se dilater; ce
collet';se trouvant: enfin trop foiblcipoiir en soutenir lfèlfort, s'en
détache^ dfabbM' (i'iun côté, ; Cette désunion ne
peuî? déchirement d<^£bg§f qui composent ce
cp^st ffiet du chapeau;, et
de l'aute®, la}substance interne et externe d^1 cause, quel»
(pies tressailbïrnèns aux iiniillbts; c6sfeuiîlotsr, qui sont tendus comme
la teog^ié.^wR^^'tift^Tent n^|ÉÉsaifcemenfoà^ss£ntir dans .toute son
intégritKje plw§vl;ég^|fréoeri^ ne peut -çn pas
Croire qù|%és petjte&âjBip^^msWii qui- se succèdent , opèrent le d^velopp|
çel>|yé.sicpl(|.s délicates.,, soit par
ÉÉ|nt d'un certain nombre dei
imHphple eff^lî de la sçcpussêg^ sgit qiip les, yéisiculès; d'un feuillet
s:ésh^Étbn®contrei|ell4j dj? l&àftri^Cettft^Gpinion me sembleroit
d'autant nueax^ndf e quell dansros A<hA:Ktas;qui ont tiff f f d f e t , les
v é s i c u l ^ p è r i n a t i q u e y p a r A ^ M ; bqâ:ueoup plusfenfljSe'g , et mêmeen
plus grandînombi^Ëll^vanÎ aueMB^oHéM||ÉM)it séparé du qlïàpeau
qu'après, .quoique dans l a plupart ces vésicules soient fixes.
Parmi le's je.4pe.ces tr.ès,jnombreu^s d u genre des AGARICS-, il y en
q. Ipa'ucoup qui, sans aVoli: Je coHgt propreincuit dit,: sont néanmoins
pourvues de diveijs- d r ^ V Î ^ T é ^ â ^ i ^ n d o ^ développement
ne^pfeïit sB faire sans que leursijeuille.tsj ¡en Ressentent dès impulsions
assez fortes., L p > J A E B E i j D i j g r à E ,
]'agjtki.e AMER , I ' aga r i c à z t j r é , I'AGARIC PELTsaipoRME , etc. , parmi
lesquels on peut au'ssi^Ompiieïidre tcyis les; agaiiics a raîniiet.X. , dont
l ê i | ï l l ê t fiifè^t i formé que de fibrillt®xtrêmemfent djaBatiesi'» q<nt les
bords de fcur chappau , pl. IL , iîg. XIV , >retenus à l'eur pédicule
par-des attàcheà membraneusésiou.rfi^ j qui , lorsqu'elles
se brisent, remplissent la irièinerjindication qu'un verita ble collet
formé d'une substance membraneusë. ou charnue. Lés autres, tels
que l'AiGARicico^a'îbupj l^G- iaxer^^Sto^D' i i ï&^l !^' , l'AGARi^HAir-
^terelijE , l a plupartTff^SéARÏ^IjuAëTBillEiiTS ,Mtc4î, n'ont point les '
bords de leur 'cliapeau retenus' au' pédicide, mais ces bords sont
roulé;®:, pl. | | | |fi 'g. alesnTaniëre quë-ijusqu'à ce que leur chapeau
soit complètement développé!, leurs, feuillets sont nécessairement
dans une agitation continuelteia
On voit aji-ssi'beaucoup d ' aga r i c squi n'ont pas de collet, dont