4 ° HISTOIRE DB. f C H A M B I G ft O'.l S
retardent ; ces vésicules , comme je m'en suis pleinement convaincu
par nombre d'observations répétées ïa.vec le' plus grand soin , ¡rie se
crèvent que lorsque; l'air a*déssëchéî jusqu'à un certain point la Surface
du champignon à laquelle les, grairiâs sont insérées*. ; Si vous
voulez en avoir la preuve y ternissez,un verre avec' votre Êaleirie,
ou en y passant légèrement un pinceau; 'humecté j faites tomber sur
ce verre les vésicules spermatiqués d'un champignonmesur e que
l'humidité qui les y. a retenues s'évaporera,_iellesise;;crév|fôntitautes :
s i , au contraire ,,vous les,observez plongées dans,die l'eau, quelque
chaude qu'elle soit y elles rie s'y développeront point j ce ne sera que
lorsque ,1e vase sera réduit à sec parTlÎévaporatiàn-qùfellesill eré-
Verontj^et que vous, en ^verrez,sprtir le fluide qui yjè&t renfermé j
ce fluide est très-limpide, et pour l'ordinaire beaucoup moins iilucfe
lagineux que celui qui sort des globules de la poussairîïécondante
de la plupart des plantes.
Les vésicules "spermatiques des champignons, comme j j l liais fifeéja
fait remarquer plus-haut ,rjSont tantôt errantes, taintôt;feB®IIes
sont errantes dans la :çi;AyAiiiK -«icmi l, la ^li^MaBfe'^j'ïvi.ïP. la
CLAVAIRE MiMlgE , la pAVAISE. lU^I-Qm^SE , liffléf
DE Di J dans les AGARICS fuga&es.^
très .encore, tel que I ' A &MMP^ R R U Q H I É X ! . À I ITAST^ f e
époque; elles se, séparent du lieusori ellèSrfmiipiiisiriaiâsan^ te
individu eni.recouyr^ un autre J|î©m: qu'il en àit.vfifein , lc*s>xvés'iicules
de l'un se trouvent; dépt^sjïsrir .la ' s«r faëe)d^B( t r ï j d e
même que les globules; Î^ondanSîhl^éf lPi t i s t ^ ini f ë ^ s e j â ^
senteur les divers: xqrps- qui^âtrouventitdansileur voisin Jfé.ji Si
l'on souffle un peu fort surlles;£eijillets de.l'ASAmeimie^î^surSÈbrix
d e I'AGARICSTEH coK ÂNUI, dè-;i'AGAR rc VERR {-(¡¡FJJJIUX ÇOETIL^du QUEF»)ÏI
passe avec précaution un pinceau sur la,surfâce( de leérs^feuille^iorori
en détachera presque Routes lesMsiculès fécondantes;;; ï|i l'on, coupé
horizontalement ,¿comme la-fig. XI ¡pl. II le>fcepàaêsente, lereha.-
peau d'un AGARIC MICAQM, oude;tôut autre; A G ARI Ç IU gace*. et qu'on
laisse tomber quelques gouttes d',èau ;su'iî. ses,lfeui%ts , toutesîl:es:
vésicules, encore insérées à ces feuillets s'en sépareront, et seiii&é
dront suspendues à la suifa,ce dé l'eau..
Il n'en est pas de même des BOLETS , des .HELVELLES, des Attiic®-.
LAXB.ES ,
I.AX&KS , des TREMÏI.LES. , . de|3jÉ plupart DESSCLAVAIRES , des IIYTOCES ,
et«S leurs «sMMfe's'çsperma'tïques sont fixes^ ,du moins dans toutes
ceîfequte j'ai bb's'ervées'^Hlps- aiïvtxeS ain«.; il faut un certain effort
pour lfes^sépaEcrrdu lieiîi'(l<',ilff;mr insertion; elles résistent à .l'eau.
quoiqu'on tas laisse tomber dé? fôrt haut aifiic a beau, souffler
XJriaauti&rgSrtarqïie Biendign^ncQreïde fixer l'attention , ét qui
établit?<le plus, en ploe/l'analoigie'tentre les;Mrga;rieà de;;la ¡fâçondà||
on d'un assez grands nombril de» champignons ceux des
plantes quifent de®tamines poudrëteis;es,®est quejplusieùrs;Jiipèces
de ichàmpignonV'i' tëllâsi - qneMi^BÉ^MHMfeajwlE , ; la MLAVAIRE
' ^ORÎÎ CE , la CLAVAIRE ^¿iris' S E , LCÎAFCBAVAIRE.RADXQRIE.iisiif ont »leurs
vésicijd^wpert^Mi^i^psitT^^lajî leurs, tandis- que^leurs
gràmra^Àjl^^ii&rmé^ dans de petÉtîéà J|g^S^i|plies; d'un fluide
•mù€ïlagineux;pet qui p»upenfe toutllb^reste de leuriiS'UrîàQ^,» pour
qua«AS>gr:atries^ient fécondées , il fau^t nécessairement que;ces
vsiiculesvviciiMi ni SI>3ÎH( \er.;à l'orifice d( de la
même mÉMëtSfqù(ê.l«gl;obul!ei^ d'une, anthère^ir^un-stygmate.
Paa^^HTiMixBp^^HBst^afml^eccte^e;, leursgésiculegi'spermatiqufS'
sênt- piuMou ^»ins^®oigrié®si detleursiiglMnesl; : le||loges ,
dans lesquell^fe^ïi'gTainesi's^trouventfsonï remp Mpl d'uri mucilage
'épaisr conimi•.»fcj• M< s d^iCLAvÂiîtès^dont eesîtjésfê
cules ferrani||§ aurgft«désit^tst.:..s&nt mucilage j,
ellë'i»\s'y développent, et l'e's:r<graine^ deviennent, fécondes;.; Dans
plusieurs, : agarics. nous .voy/msi : aussi ; vésicul es ? ipjimatiques
élpigra#i du lièiii de l'iris'ertion âré|v; grâintfslji 1'Jg^B.K;;,É||I®ORME,
n'a pa;S|^rie4eiÉÎe;idB
voit que , 'tr^BnidtipH^g'fiet '^fet.g-ppg.-*-
rentes. lÉi danssa jeunesse ,,• vous
verrez toute:la surface de son chapeau parseinée d<; petits- globules
brilla.i|;s^SiWme dit gl o b u l e s ^ e t
dès qu'il est parvenu îM unraerttdn degré de dé^ëtoppernent il n'en,
exista plus . le ;; fluide, qui-xy^est TenferméM|fÉ^inuSr:entite--' les
deux lamés ^extrêmement minces qui ;compp,sént| chaque feuillet,
et sans douté qu'il pénètre delî|dkris l'intérjeur des .gïairiés car
si , après avoir étendu avec précaution la membrane dont les plis
L