Sa HISTOIRE D Xf i j S
que , si ces glandes sont vésiculeusês, comme celles dont nous avons
parlé page 24 , elles se, ridentet s'aplatissent , «sans .qu'on-, en voie
sortir le fluide qui yvest renfermé, ||S| qui prouve qu'® sesmiêle
au fluide spermatique au moment de l'irroration, et qu'ils 'sont ,
l'un et l'autre, portés dans l'intérieur des grainespouivèn opérer
la fécondation.; Si. vous voulez VOUS convaincre depi^flet i^âidiat
de ces globules;, .lorsqu'ils viennent se. créver sur un pistil, prenez
un stygmate du M S BIAÎTC, OU celui de tout«;, autre fleur , mais dont
la surface, soit. hérissée de vésicules. tra&sparentês ; gfoar-tagefc ce
stygmate en trois-ou quatre parties, et prenez,cellequivous.paroitra
la plus mince ; faites tomber ensuite sùr||||p^sidu]^^
le voit pfljl. fig. X. k.
dan te , que -vous prendrez dans une fleur d'un autife individii de la
même espèce; je dis;d'un autre inJeldn. parce qu'il ||t important
que le stygmate n'^it-p^^ndo^-^eçu -dè -gotif!s$êï&: ¡¡j)H| qra'il ne. faut
conséquemment pas attendre vque la flëur, où l'on
prend ce stygmate , ¡soient développé^; £ ¡ r i >- < ;z ainsi cette partie
de stygmate dans, de l'eau sous, la lentille miCj^^pBtJfe^fema^
je l'ai indiquilpage 3 '; dès • queil'eau|s'écliauffeï,a vous^grrez
chaque- globuleg|e crêver , ^carter^de droitejjfetvde fauche
cules du stygmate-^ elles ne ~s'^pl'fflaront|pip|ausli jSÉBfaÉlwÈi&t.
que si cette opération ffe fât faite JJ ^ u ; mp^-^fefasé
couvriront de rides , et vous verrez leur volume sensiblement
diminué.
Qu'arrive-t-il quand le moment approche, où
fleur staminifèrjf vont être fe^ndés^ Avant- qu'uiilSèiilinthlre
soit ouverte, le stygmate est déjà assé/. développé pour recevoir le
premier globule quigpnfjra se présenter à sa |»fefeéiffèt pour que
ce globule y trouve toutes les«'conditions nécessaires, à., son développement;
la surface-supérieure du stygmate est humectée;-; d'un
suc un peu glutineux-,;: s'il se préSejate£un globule , il s'y arrêl^i; S|l
s'en présente un second, il s'y- anrê%,encOT6-^Bfe«iasi de .suite^es
globulesse développent, le fluide spermatique en sort ,:''s-'jépanche
sur le stygmate ;'ce: qu'il y, a de plus subtil ,fluide?; pénètre
dans les vaisseaux du stylp,, ::ëst suivi d'une- portion de l'air qui
l'environne 5 delà il passe dans l'intérieur des jeunes graines par
- leurs
p m V- R O Te M. M ME.'-: : -, 0 ;•; 33
leurs dôrdonSiOmbilicaux ] s'y unit aux sucs qui s'y trouvent déjà,
s-'i'den'titt|j avec les; %g*eïmes si je puis m'éxprimer ainsi, et leur
^zmê^^^ill^^nt^tiiii^kioÙYelle.' vie^i puisque.xJpelle dont ils
j'ôûissoierit"n^ft'dit-1 qui^conditionnéOi^4jî"^H
• -L^pq ^ ® jett|Íün:cdup#d?03Íl'attenttfísur une fleur stàminifère,
il n'i^SguèWëipd'êsùblé de né passse demander pourquoi cet'te immense
quantité! dte ^fbbM^s^fécbndans^ tahdfííl qu'il; ¡en i ífaú't si i peu. pour
a®'SUter§'éï^^^s,de; la: fécondation ? comment il peut se fane .que
cetté;?s,ürabondan':ce ne jettë pas quelqu'embarras dans les fonctions
dtesi%rganeyfécoii(3alíf!urs'í et queJ peut être- Je,but de ce tt.ej sorte de
prodigalité- '{. Il/rest Ié©tain;ique^étteiniultitùdlfl: de globules auroit
raté nuisibliÉÉllp fi^ndatibn :,ri!san|| lissisage$ précautions j. que la
vous youle,zflavi@is'|ttSqu'4 quà point elle
a" pdSs ilâ'î pirSfyiancfcî^observez au mi;efoscope , quelque, temps
âjprèlil^f^onMiâiion , un stîygfeàîe quel|¡bnque¿ plongé^ dans de
lwau dh#udëi,ipi. I , ¿ p f f f ç à i s ® è r r é z quejl^ premiers glo.
bul^RSqui se sont di<l||||©p •. I'dñt;i£0/uv,ert ' du
fln^^ilpgiiieks:. qu'ils tenoient renfepnéi|§ que cftimUfeilage y
Retient 'aussip^Korps griiir|ùlé3aaf qui. y flottent, et lés petites îgoques
d&ùtilftésâîSirii: qulfi|l^;dfess^fèj,ry'fo^He uneicollesisiîépaisse et si
téña^&í'q^Bléáu pquelqueíihaude qu'el l^0t|| ne ;la dissout pas :
il y '.» plWá^ c'est ^ l ^ i m l ^ i l l É ^ t è m t un dertain,temps
dans un l^u|s^«ine fletírrdu lisÍde o^L§l||0iffiEil ¡¡jous' sfera imposable
d'en inje^^f pistil / Mmdilis? que , jpus' n^enjlviez-:; une petite
partid 'du styg.inato?, ou ipite' vous n'y fassiez une ouverture. Il est
donéfíí||ident que toutes les glandes du stygmate,fenveloppée.s sous
cetiëfrcroutei mucilagineusé^iiont pa%alisé,ëSi;ûs'il vient un.nouveau
gSSbùde se déposer sur les glandes de ce stygmate, comme il; nè peut se
trou^llr en éSîiMct immédiat avièlÉSlles:^ il est sans effet ; le fluide spermatique
des premiers- globules'^ ainsi que les petits corps qui y sont
retenus , et auxquels, viennent èneor"e;se mêler d'autres corps[.que
l'air y apporte^ places entre ce nouveau globule et glandes ,
interceptent la., commotion qu'il y auroit causée en même - temps
qu'ils' bouchent les .orifices des petits canaux où se seroit introduit
le fluideispermatique qu'il'vënoit y déposer ; de cette manière, les
germes sont à l'abri des dangers qui auroient pu résulter de la surm
.