X PRÉFACE*
mais on ne peut se flatter d'y atteindre que quand'ils sont
réunis. .
La France, par son étendue, et sa température extrêmement
variée, possède" peut-être p|r^d'espp|j dechampignons
qu'aucune autre contrée de la terre; mais
personne n'en ayant fait une étude partieuli«e , personne
lie s'étant sérieusement appliqué à rechercher, par lavoie
de l'analyse et de l'a;, méthoder, ' *quelR.di£^ire«ee
sè^ trouvé entre deux espèces qui se ressemblent ; 'lira a
décrit et figuré'sous divers noma des indi||du|| d'une
merne espèce, mais dans des âges clifiérensf on a sous
un même nomcompris plusieurs ësipècé! tr
pàrce qu'on a appereu entr'ellés une certaine conforinitéj
il résulte deÉjlà queyétude de p^svegetaux 3gt
devenue de plus en plus compliquée ; c'est un véritable
Dédale doit il est très - diîfîciffié de%|frtir.
Si m cite un trè&'sgiand nombre 4®- filtrés avec un
point du doiiter e t s i j e ne donne dp synpnunie.que; eel le
qui se trouve dansdesTôuVT^<ss:gê|^ (*')?»
ç'qst que très-souvent: urie description ¿st bonne et la;
figure qui y correspond ,;es't inexacte; j ^ggst aussi quét?
quefois parce que je ne suis pas certain que le .champignon
décrit ,et figuré par tel ou tel auteur soit le meïtie
que celui que je veux faire-connpître ; |e'ést en li n parce
que des descriptions sans figures ne laissarit ,prèsq11e
( * ) Je ne me suis écarté de cette rAgle qu'à l'égarSdesjfuvïageside
LINNÉ, ces ouvrages, par la ;juste célébrité de leur auteur se trouvant
aujourd'hui entre les mains de tout le monde.
jamais une idée assez nette d'un champignon, et se trouvant
rarement d'accord dans divers ouvrages , je ne veux
^asiiourir leârisques de faildide fausses«Mtatiôhs : il
ne faudra donc pais £flétonner'si% j'ai passé Sous%ilencè
quantité de faite historiques, ret si je ne'suis entré dans
ilfucun détail relativement aux 'nomb||us©|i discussions
wfcéraires auxquelles la diversité des ,opinions sur cette
famille de végétaux a donné lieu (*).
S'ig n'est personne qui neiise sente porté par un perichant$
§pcret vers |l!étude de la» Nature il n'est personne
aussi qui ne cherche à découvrir de quelle utilité
pi,Ht être pour l'espèce humaine la connoissance de cette
multitude d'êtres dont la. terre est peuplée. Pour faire
sentir quoi l'étude deS j<&ignon®peut ; être ' toute
aussi .11 tiJcrq ue celle des autres:Sv(fgétaux,' il m e suffira de
faire remarquer qué, quoique les champignons soient
qn quelque sort^restéa; dans! l'oubli , plusieurs ' cëJ»en-:
dant, qr|§§|| TI'LUFFE COMESTIBLE ; Je* EÙEÈ^-' COMESTÌ-
15LE , ()>H&H'STRT'\ÉPÀ', Je BOLF.T DE MÉLÈZE., . OU ^J0ARÏWL le
BOLET ONGU'LE], ou le BOULA (cè bolet avec lequel se lait
Vamadou et Vagaric chirurgical) I'AGÀHIC MOUSSEUO^Î 7
' ( ^ ) sillon infeiliSn a^ant ^té • de rfWré '<ï|IHi; ^»iffi^ig^^tttôt' un TâAiTé
Ê I A T E N T A Ï K E sur les champignons, qucTHiSTOim; DES (.'uAjxriftis'Oifs pro-'
prement dite, j'ai dû en écarter tout ce qui ne: tient, pas Jlisëntiellëment à
l'obje t que je ide"feinplir> e'çst - â. - dire^" ce; qui ne tend pas
directement )à rendre facile et sûre la- connoissance méthodique dëjpes'vîégégc.
taux. Il rn'eût;éié.d'autant plus facile de faire le rapprochement des=diverstisjsppinions
de ceux qui ont ©grit&ùr cette" partie de l'histoire naturelle^
que ;ce travail est déjà fait en grande partie dans; quantité d'ouvrages très-
|g|Éhnés|§et notamment .dans celui dont M. Piccò-vient d'enrichir notre
littérature botànicò-médicale.