6a, HIS T O I R E DEjS C H M M'P I G N" S
que toujours .assez pour que. .l'oa puisse-juger iforme^^efr
de leur situation , ¿_ob c'est à - peu - p r^tout ysè qu'on a le droit
d'attendre d'une observation aussi délicate. ,
On s'étonne avec raison' do .ÇJI que,yl.es graines .detla MOK.IJVI.B
dont il s'agit, étant aussi nombreuses, 011 ne, la rencontre pas plus
fréquemment; si l'on fait attention qu'il y a une infinité d'iaïSéiGiies
trèstrfriands de cette. substance mielleuse;, dans laquelle ses graines
se trouvent englobées; que certaines ispèces de mouche®, .attirées
de. très-loin par son odeur, infecte s'yèrendent en foute-, se la disr-,
putent à l.'en5i|, et n'en laissent "^point ; on devinera aispment que
la cause de la rareté de ce champignon vient de ce que ses::gr.aines
en.pai tic dévorées , ou.mutilées , 011 quedispersées pour la plupart
dans des lieux où eltes ne trouvent îpas rétMiesJ;es3-condkions nécess
saires à leur développement, il n'y en a qu'un tués ^ petit nombre
qui donnent naissance à de nouveaux individus.
La Hature ? qui se montre toujours; si attentive isur tes, moyens..
d'assurer la conservation des. espèces , pxvènd®a||i des mesures ,
pour que leur multiplication ne .s'étende pas au-:delà de certaines
bornes ;. cecijjse re§É|fque principalement à l'égard de la 3JEOS.VJ r.i.E .
iMBUDiQUE. Si ce champignon se trouvait répandu suryM terre
dans la proportion de ses semences, l'odeur puante qui ¿s'en ex*
haie (*), infecteroit l'air à d^g-randes .disitane®, «t il en résuit croit
nécessairement de. grands inço-nvéniensijUjp'est donc pour allMBfaVdevant
des funestes effets , qui pourroient en ôtreii.le.s suites, que
la Nature; s'est opposée à Icé que loutesAe.s seineni'es .do ce chaula
pignon remplissent la fonction à laquelle elles .sembloient destin
nées ; elle a. jugé plus convenable de confier legsoiri defsaftépro-r
duction à des tubercules attachés à.sM racines vivaces , lesquels
ne pouvant se développer que successivement «t avec.lenteur, la
circonscrivent dans de justps limites.
Cette double .faculté de se reproduire par la voie des graines et
(*) Cette odeur dg viande pourrie, qui s'exhale de.la JJ;OBIIXI; IMÏ.ET.
DIQTJE, ainsi que de .plusieurs.; belles fleurs,, et notamment .celles DU.PIIDR
DE- VEAU SERPENTAIRE, pl. j?), ne peut pas être regardée connue. un effet
de la putréfaction; cette MORILLE est; èncpre fort éloignée du terme de son
dépérissement, lorsque' cette odeur se fait sentir.
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par tC^Ue des racines ¿»pst commune , à un assez grand nombre d'esfamille
, comme jraurai (^c-asiwn de le faire remar^
,qp§® 4a»s l^|)urs d à .#scriptiows mais auftune, ¡autant que j'ai
pu m'en convaincre, ne nous en fournit -aussi constamment des
exemples .que la iiokiîlj..je imp u b cyci;, paa;ce ¡que leurs ¡graines ne
sont point exposées au.x mêmes dangers;,«t qu'il ne peut pas résulter
de la multiplication plus .011 .moins grande de ces espèces, les mêmes
La promptitude avec laquelle naissent su»e multitude prodigieusé
de . c ^ ^ p g n ^ ^ ^ f ^ ^ i ^ ^ j ^ c g S ' i .te'.peu de temps qu'il'léur
faut pour parvenir à leur développement complet; ¿a rapidité avec
laquel^Mlskhi-g.! 1 jft»Men-t-Usur _ tout léfeguM la. tejïfe à été imbibée
par des pluies.'de longuedurée ;eeKe-yariéte de formes., dé couleurs
dont ifeuiiifc^iMJ.Teauëéite, ofiift un tablea u différent ; il n'est pas
,en m<i.p p.ou®ir de ^us i en donnjp u i^idée -ÉrtWe- •C'est dans ces
fprètp antiques, isolée^, où l^^Kiwe pègiae -en sojiveiîaine libre et
indépenda'ii.tequ'il faut aile/- dans un beau joiir d'automne jouir
de •.ee'>sj)eetade digne de toute l'attention du philosophe, réfléchir
§ur¿-'utilité . ^^pçes productions 1,. ¡sur le but que la Nature s'est pro*
posé en les créant , et sur les moyens d'-etuclipr ayee méthode les
caractères .quj les distinguent.
4Ï\M>US.doyens croire d'abord que la Nature n'a rien fait d'inutile J
et nous pouvons aussi regarder cWnme certain que de toutes les
espèces qui recouvrent la surface du globe, il n'en est aucune qu'on
110 puisse distinguer par quelques caractères particuliers. Si l'on
remarque que l'apparition subite des champignons suit en général
moins l'ordre' des. saisons que les variations de l'atmosphère ; que
la plupart naissant, . se développent, ' donnent leurs graines et
périssent dans l'espace de quelques jours , plusieurs môme dans
l'intervalle delquelques heuret^i l'on fait attention aux précautions.
délicates que la Nature a prîtes pour assurer la conservation
des individus • et la réprodugtien -constante desespièces; si l'on
observe que les caractères de la fructificationse montrent constamment
lçg mimes dans tous les individus d'une même «espèce}
comme dans les végétaux stairrinifôrçs ; alors on comprendra sans
difficulté que lc§ champignons ont été crées pour occuper un rang
«ffiffliiel dans la série des et rc' -aaiasBEBIBi^^^^B^^^B