56 HISTOIRE DES CHAMPIGNOiS
dans ces champignons deux modes de fécondation, toute la différence
, c'est que les CAFILLIITES , les SPHAEB.OCAB.KES , lés'-MucoRS :o"nt
dans une seule loge leur fluide spermatique et leurs graines de même
que les NIDULAIRES ; tandis que l'autre partie des BKTICUI.AIBKS., les
VESSE-LOUFS* les TRUFFES ont leur chair formée de F'àggrégation de
plusieurs cellules adossées les unes aux autres;, dans lesquelles
résident leurs graines et le fluide qui. en les pénétrant, >ïes rend
fécondes.
Prenons pour exemple la TRUFFE COMESTIBLE ; elle est plus facile
à observer que les autres champignons qui , comme elle , ontîteursi
graines renfermées avec une portion de fluide spormatique,, ehs'ion
excepte la TRUFFE BLANCHE'Jet -LÉLBA&PIJMMABFLI- CHJSRW»E , c'est la
sèule -espèce, dont la dessiccation i i ^ dérange pas l'organisation
interne ^ elle se conserve parfaitemeltap, etfpimit'd'ailleurs à cet
avantage'celui de pouvoirttitre soum|jp|gà l'observation quand on
le jugeïà propos, et sans exiger une préparation longui < t «1111.« ¡1«.
La TRUFFE COMESTIBLE , Ce végétal préèifeux q i | | IfflSatu-reisemble
cependant avoir voulu dérober à-ïnos ¡.regards , engJMçondamnant à
passer dans les entrailles de la terre tout le temps ds son existence ,
a sa chair ferme et fort épaisse. On n'i^apg|^§o| |rien qui ressemblé:
à des organes fécondans , rien'qui parèag|5$ avoir le moindre rapport
avec des étamines, ni avec des pistils -, cependant^; <;?est entrte les
mailles réticulées de la substance charnue f|§|çe végétal que résident
ses graines^-et que se trouvent réunis les moyens de®|S amener
à cet état de perfection dont la propagation de l'espèce est l'unique
but. :
Pour bien saisir les détails de Fofganisâti^nBnterne de la TRUFFE
COMESTIBLE , ( nous ne voulons : parler ici que de celleîqui est noire ;à
sa surface, n'ayant pas eu occasion d'en observer les autres variétés)
il faut être un peu familier avec l'usage du microscope simple ; il
faut en outre que cet instrument soit fait avee£<beauebup de précision
, et de maniéré à pouvoir y adapter alternativement des lentilles
dépuis une demi-ligne de foyer jusqu'à trois "lignes ; il faut aussi
observer cette TRUFFE dans ses différons âges.' Celle dont la chair
blanche n'offre encore aucune apparence de nervures , est .éloignée
de l'époque de la fécondation -, celle où l'on commence à appercevoir
quelques
D U H ï j Y'A'XÎ M E. 5^
quelques lignes roussâtre'sén approche davantage ; celle enfin dont
l'intérieur est tout marbré dédignes d'un brun noirâtre, et de quelques
lignp^'iouès1ì;tréS!^fetióSés.^ n?ëst pas-éloignée du terme de son
d ^ p é n s s é i f i ^ t l l ' i s i Ì ^ n tröuv||dont le centre de la ebair soit marbré",
dont*Ìesf%4rds seront
préterabliis,' par® qu'elles 'offriront # fela- fôi s ious les' degrés de
d é f  f p e m è É i - organes - dwi fruetifiêatiott.
• ;Oê: » l s t " p p a t ; ^ i a ! n d une iRù p # ' e s t 5Éa4òhe!} que l'onpeut distiBguer^
ia'forinBet l'arrangèinent de toutes les petites parties qui
en Éfomg o'sent là chair; il fsiut-lfr|j|ÌÉtó. 'F * " * i
•on la coupe 'à iBwK: :'on en rënJHcoupe là plus unie
pôfgÊfe'V puis av'éS un instrunîént très - t ranchantp| |ôur que les
choses restent danstfeu r si t ûa&ïn naturelle , I f n f f n enlève de-petits
copeâuÉièitrèmement minc^que"l"'-on Jlit tombepsur 1èp&rt&&bje£
ôS%'M0èfr|tJâvê^lequ|l on-là préalablement¿êaisi. un -pi'iD-'d^ku,
commè^ip'ai dit pâg. 18'l£vbWvlus%ervirez d'abord d'une lentille
^^ést-.ê-'-iKre^- ^ u ^ j ë n t â û ^ i t t ' - ' ^ u ï ï t trois lignes de foyer,
â-uhë auèlf â , ¡¡nsuite d-ù'ne aU*tr;éen°Y a /Jenfin- diïfcelle
î , dont éb foyer ne sera que d'une demi-li^ne , ou même d'urt
quart dé ligne,« ï | i 'obj ë t ^ en passant-äinsi successivement par différons
degrés d'aggrandìssernentser a t u aveè%)lus de netteté j certains
#ëtails de quelques parties opaques que^ous n'auriez-vu-que
co Muse nient à la lentille n°. i , à causé'dé la* déperdition indispensabÌÌ
®^pmière^: i s è distingueront't^pfeieiifipareei que Voiif^ aurez
été p r | » n u de leur existence: par' lé&lèntilles d^uH pit® long -foyer;
La TSÎUFFE COMESTIBLE ( ÎTOÏKE ) a sa chair trâverséê'dàns tous les
6éns'/ d f l h g i i S b l a n c h e s - ^ sinUei^es'yf^éz largés-d'abord y "et; qui
s'imincissont'à mesure que la plante avarice :en" âge. ; Ces - lignes
s© divisent en cloisons charnues ,-latérales-,, extrêmement nombreuses'
celles-ci se-subdivisent énccSro , elles 'laissent entr'ellos de petita
intervalles qui , avant-'qiie la fécondation îâitlie'u ^forment autant
de petites cases remplies d?un fluide qui,«dans la fraîcheur de la
planée ,T^eip'résente'~sous uri'islconsistahee^^ qui ,
lorsqu'elle! èst desséchée, -ffa-nie une substancé cornée et transparente".
;
1 Ce fluide- entoure les<f«raines.' •
Si vous observez cette TRUÏFE à l'endroit où elle est le moins
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