
| | ! | U P P LE M EN T DE L’A N T . EXPLIQ. Liv- VI.
Vt, Liv. il. L a poivé ï ’Ëpiïefe.'qu on voit la première dans la. planche fuivante, na
point de ceintre, il faurqu on l'ait enlevé : l'impolie des pilaftres qui le lou
tenoient eftyuide,& marque qu’il y a été autrefois. Cette porte s appelle, dit
M de Tournefbrt, de ia pofiait i o n elle à à chaque cote une tour quarree
. p ()lll; Ia défendre. Il y a trois bas reliefs enciftiez fur fouceintre, qui y ont
ild t é t r M r f e d’ailleurs, tirez fany doute d’ariciénriçs mafurës • ils n ont au ■
■euh rapport l’un avec lautre. Le premier reprelènte un jeu de petits Baccans
.& dé Gupidons, qui paroit de fott bon goût. Ils jouent entre des .ceps de vigne,
peut-être font-ils les vendanges telles que nous les avons vues au premier
tome de ce {ûtiplêmeut pl.LXlI. Le fécond bas relief montre quelque ex-
i édition militaire, & prefcn.te d’abord une femme afTifelurun behei, a de
mi nue , qui femble pleurer fon infortune. Auprès d’elle lont quelques hommes,
un entr’autres vêtu en foldat, un autre nud, qui parait avoir les mains
liées derrière le dos: Après lui yieiït un autre homme en habit militaire , qui
paroit ;iuiii:avdir les'mains liées derrière le dos. Au milieu du bas relief un j
homme suffi en,habit militaire, qui porte la çhlamyde Si Tl’epee au cote,
' ehofe rare dans lés anciens marbres : celui-ci, disqé, â; tout l’adr d ene le chef
& le commandant des autres.lia, je ne fai pourqdoi ? ion calque a les pieds. |
Une femme voilée eh inàrronc St en pollurc de hi§lMiahte; lui demande 1
■quelque ehofe'; pecr-èire. prie-telle quon.cëi| d’inhdter au corps de ion hls
hu de fon mari, qu'un foidnt rtaiiiçlpa.r las pieds. Il ïemble que ce bas relief
fok pour exprimer quelque viétoire. Le troiiïëRTe bas riilfÆ exprime <lës' hrne-
railles : le Corps d’un homme Aenduvtput nud une femme alhrc qui parole
être fa femme, qui a à fes genoux un .petit enfant , & quelques autres perfdrinëshûi
paroiflent être dans la triilëfle. r - ' ° .
III L’auc-e porte d’Ephefe à demi rûinŸe a. cela de retmârqpa;bie.i; que Ion
cintre a plus d’un demi cercle Elle cil fort large, & ha point lés proportion
ordinaires des portes 'On y voit cette ihfcription Latine mutilee, & qui ne lait
aucun feus. ACCENTS O RENSI ET ASIAE. |
Éphèft porta quæ in tabula fequfinti prima comparée
, primum inferiotem lapïdum ocdiiiem m
manus a tergo ligatàs habéré.- tij rnédioï anaglÿpho
vir euam_mihjàïi yefte .chjamydem gefans, gladium'-
que ad latus habensV.quæ1 ies in antiquis marmo-
ribus perrara elt; hie inquam, videtur proijus çlle
dux princepique turmæ.. Ediëam 'néfeio quare ad
pedes |id(iramMiabcat. Mulier quidam velàta. ma-
trôna; Ipecicdi proeferens .ÿ'füpplex. àliqui“ a? 1110
, - petit.-Æoilitanque rogat finis‘imponacur-injuria;' ca-
.daveri filii -apt çonjugis fui, illatæ, .quoi cadayer a
.pedibtir trahib miles qui&jam,. Hoc anat^yphum
viftoriam aliquam .rcpræfentarc videtur. Xertiujn
anaglyphum fanera quoejiiani ràprimit, corpus yjri
extenh- é i '.1 f'i. ' “ “ f...“ “
iilÜus videtur, in. cujus gén'ibus puertilus elt, aitique
i iuahi çjüidam'lttaûs fpeciem pra fe ferentes. j -
i Alia Ephelia'porta femituta- hoc - fingularilTimum
habet quod arcus piufqûam mediam firculi pattern
exprimât. Latillinia autem iUa; c iln cque proportio-
nes folitas, quæ in.portis'icqhlpiçihntur; prae le fart.
-Hæeribi inferiptio Ladnàépmparet.i-'quæ whicjacet
nihill proifus lignificat, a !C C EN SO .R hN-SI,ET
‘ A SIA E. •.
area non habec . qui totus ordo lapidum avullus
ablatufquefiiiù Incumba parafantsîmpofita hoc lo-
co. vacua eît,: quo probarur primum t l l ^ lapïdum
ordinem principio.ibi politum ablatum faille. . Hæc
porta ' inquit D. de Tournefort, perjeamoms .yo-
iàtur. Ini'utroque latere tards eft qiwdrataqua:
portant impughanres abigere poffic. In fapremo ædl-
ficio tria anaglypha funt una ferle pofita & aliunde
hue tranilara exqae raderibas.educla.lmhil autem
ilia affinitatisinccrfe haber.r. Primant anaglyphum lu-
dum exhiber tenéllorura Bacchantiuro arque Cupl-
dtnum , qui- dq£bm ariificis jnanum oient, titrer
palmites autem pampinëqs ludunt , & fortaflc ym-
, demiàln peragunt, qualern vidimus m primo hu-
jus Supplemenri tomo tab. L X I I . Secundum ana-
.glyphura eipeditionem aliquammilirarem exhiber,,
& ftatim oftenditiçminudam mulierem aried inli-
dencern, quæ.rfordmam deplorare -faam videtur.
Propeillam quidam, viri funt. Untis mihtari habitu,
Ûiternudus, qui manus a tergo ligatas habere vi-
detur. Hinc aifus-vir.militari vefte, qui videtur euam
CHAPITRE
IM F C A U SA IT D IV X F .A V G V S ÏV S P O M T I F Ï .X MAXIMVS < O S .X H I .
T R 1B .TP O T E S T .X X X I .IM P S X X V 1 .PA .T E IS . P A T R 1A B M V K VM D E D IT .
lïairj'ard. ■
T ottl IEE-,