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e e n r e m i .
A p i u s.
Cellula radxalis, una , magna.
Cellulæ cubitales , 1res : prima ,
Magna , excipit primum nervum
recurrentem; secunda, parva, fere
quadrata, excipit secundum ; tertia,
ineompleta,apicemalasfereatlingit.
Mandibulae, arcuatce, unidentatoe.
Antennae , filiformes , duodeçim
articulis compositoe infeminis, tre-
decim in maribus.
î. Observatio. Feminoe aeuleo pun-
jgente recondito armatæ sunt.
2. Observ. Oculi valde emarginati.
g e n r e r n i .
AP TE.
Cellule radiale, une, grande.
Cellules cubitales, trois : la 1 ,””
grande, reçoit la première nervure
re'currente ; la a.erao, petite, presque
carrée, reçoit la seconde nervure ; la
0. , incomplète, atteint presque le
bout de l ’aile.
Mandibules , arquées et uni-
dentées.
Antennes , filiformes , composées
de douze anneaux dans les femelles,
et de treize dans les mâles.
x. Observation. Les femelles sont ar-
armées d’un aiguillon piquant et caché.
1. Observ. Les yeux son t ü-ès-échancrés,
On trouvera sans doute étonnant de lire, dans la description du
genre, que ces ailes ont trois cellules cubitales, tandis qu’on n’en
voir qu une dans l’aile de Tapie indigène représentée k la pl. 3, fig. 8.
C est une espèce d’enigme qui a besoin d’explication. Tiapie d’Europe,
qui est petit, n’a qu’une cellule cubitale apparente, telle qu’on la
voit dans la fig. 8; cependant, en examinant son aile à la loupe, on y
distingue les deux autres cellules, tracées par des nervures k peine
sensibles j mais, chez les apies exotiques, qui sont plus gros, on
voit ces cellules exprimées par des nervures bien apparentes, comme
elles le sont dans le n.° bis de ce genre.
Les insectes de ce genre ont le corselet prolongé en arrière et
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profondément sillonné, l’abdomen en massue, porté par un pétiole
alongé, dont le premier anneau est toujours infundibuliforme ;
mais le caractère le plus saillant, après celui des ailes, et le plus
propre a faire distinguer promptement les insectes de ce genre, c’est
l’échancrure de leurs yeux.
M.r Latreille a séparé les apies des sphex, et leur a donné le nom
de trjpoxilon, dénomination qu’a adopté M/ Fabricius, et que
j’aurais adoptée aussi si j’avais pu reconnaître sûrement, par la
description qu’en a donne cet auteur dans son Précis etc., les caractères
de mes apies. Ce n’a été que depuis qu’il a publié son Histoire
générale des insectes, que mes doutes se sont dissipés,»parce qu’il
a ajouté k chaque genre une indication spécifique ; mais a cette époque
mes planches étaient déjà gravées.
Nota. Ce genre a été établi sur l’inspection de 5 individus, tant males que femelles.