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T R A C H E L U S (i). T R A C H & L E .
SPECIES .
F IM I N Æ . F E M E L L E S .
Troglodita. Fabr. Cephus. n.° 3
Panzer.
I Astatus.
Kins. J
Klf
Compressus.*Fabr. Cephus. n. 2.
Pygmoeus, Fabr. Cephus. n.° 5.
Panzer. Banchus
spinipes (a).
Klug. Astatuspygmoeus.
Fabr. Cephus. n.° 6.
Panzer. .
Astatus.
E S P E C E S .
K A B I S . M A L E S .
Compressas.*De même
Pygmoeus. De même.
Tabidus.
Klug.
Satyrus. Panzer. Astatm.
Hoemorroidalis. Grave.
Klug. Astatus analis.
Tabidus. De même, excepté les
jambes , qui sont
testacées.
Hoemorroidalis.De même , excepté les
jambes , qui sont
rousses.
(î) J’avais d’abord donné àce genre le nom d'astatus, qui a été adopté par MM. Panzer
et Klug; mais des considérations particulières m’ont engagé à lui substituer celui de
trachelus• , . _
(2) J’ignore quels ont été les motifs qui ont engagé M.'Fabricius a placer 1 insecte
figuré par W Panzer sous le nom de banchus spinipes , dans le genre cephus,
sous la dénomination spécifique de pygmoeus, e t , dans le genre banchus, sous
celle de viriclator, n.° 5. Je ne doute pas que ce double emploi ne soit une erreur,
mais dans lequel de ces deux genres faudra-t-il laisser cet insecte en suivant son
système ?
( )
U R O C E R U S . V R O C È R E.
Cellulæ radiales, duoe,fereoequales:
prima , semicircularis.
Cellulæ cubitales, quatuor, oequa-
les : secunda tertiaque excipiunt
duos nervos récurrentes ; quarta
apicem alas attingit.
Mandibulæ, breves , latoe , qua-
dridentatoe.
Antennæ, parvoe, setaceoe, qua-
tuordecim ad viginti articulis com-
positoe.
Cellules radiales, deux, presque
égales: la i . eM, demi-circulaire.
Cellules cubitales, quatre, égales :
la 2.cme et la 5.'“ ° reçoivent les deux
nervures récurrentes; la 4.'” ' atteint
l’extrémité de l ’aile.
Mandibules, courtes , larges, à
quatre dents.
Antennes , petites, sélacées, composées
de quatorze à vingt anneaux-
Les urocères ont un cou long et charnu, qui est reçu dans une
demi-goutière solide formée par un prolongement de la partie
inférieure du corselet : c’est aux inflexions dont ce long cou est
susceptible qu’on doit attribuer les dénominations de chameau et
de dromadaire qu’on a données à ces insectes.
Pour peu qu’on fasse attention à Y habitus des individus qui
composent ce genre, on reconnaîtra combien il diffère de celui des-
trachèles et des sirex ; la petitesse seule des antennes suffirait,,
sans un examen ultérieur, pour les faire séparer.
M.rLatreille a nommé xiphydries nos urocères, et M.r Fabricius,,
en adoptant cette dénomination générique, a dit que les barbillons
anterieurs de ces insectes étaient plus longs que les postérieurs, et
qu’ils n’étaient composés que de quatre anneaux, tandis que ceux-ci!
en avaient cinq.
Hyménoptères. T o m e 1 . K