
A L L A N T U S.
Cellulæ radiales, duce, cequales.
Cellulæ cubitales, quatuor , inoe-
quales : prima parva , rotundata y
secundo tertiaque excipiunt duos
nervös récurrentes y quarto apicem
alæ attingit.
Mandibulæ, quadridentatoe, sed
bidentatoe in speciebus duplici aste-
risco notatis.
Antennæ , subfiliformes , vulgo
novem articulis composites , raro
undecim.
A L L A N T E .
Cellules radiales , d eux, égalés.
Cellules cubitales , quatre , iné-
gales: la i . ‘" est petite, arrondie; la
a .'me et la 3.'“ ° reçoivent les deux
nervures re'currentes; la 4.'“ ' atteint
le bout de l’aile.
Mandibules à quatre dents , mais
bidentees dans les espèces marquées
d’un double astérisquè.
Antennes , un peu filiformes ,
composées ordinairement de neuf
anneaux, rarement de onze.
Les antennes distingueront les insectes de ce genre de ceux des
deux genres pre'ce'dens , et le nombre des cellules les séparera de
ceux qui doivent entrer dans les genres suivans.
J ai marqué par un double astérisque les allantes dont les
mandibules ne sont que bidentées, et je les ai séparés des autres
parce que la nervure d’intersection des cellules radiales se présente
sous une inclinaison un peu différente : cette seule modification dans
la distribution des nervures a suffi pour m’annoncer celle qui devait
exister dans l’apparence de ces individus, et me prouver que leur
moule n’avait pas été exactement le même que celui des autres
allantes. En effet, l’abdomen raccourci de la plupart de ces insectes,
et la dentelure de leurs mandibules établissent entr’eux et les autres
allantes une nuance remarquable qui les rapproche des cryptes.
Il est étonnant que les auteurs n’aient pas pu se réunir sur le
nombre des anneaux qui composent les antennes des tenlhrèdes.
Les uns ont dit que ces organes en avaient sept; d’autres leur en
ont donné huit, neuf, dix et onze. Comme il importe de décider
cette question, j’assurerai que les antennes de tous les allantes sont
composées de neuf anneaux, en comptant depuis leur base, excepté
deux ou trois qui en ont onze, et que je ferai connaître en parlant
des espèces.
On trouvera dans le genre tenthredo de M.r Fabricius des espèces
qui entrent dans mes genres dolère et némate et qui diffèrent des
allantes par leurs antennes, leurs mandibules, et surtout par les
cellules de l’aile.
M.r Latreille a établi dans son genre tenthrède plusieurs subdivisions
fondées sur la forme de l’abdomen, sur la figure ou la longueur
des antennes, et sur la découpure des mandibules : comme la plupart
de ces subdivisions constituent des genres nouveaux par le nombre
des cellules des ailes, je les ferai successivement connaître en parlant
des genres auxquels ces subdivisions se rapportent.
Nota. Ce genre a été établi sur l'inspection de quatre-vingt-huit femelles et de
quarante mâles.
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