
G E N U S XX.
A R P A C T Ü S .
Cellula radialis, una , oblonga.
Cellulæ cubitales, très, fere oequa-
les secundo, , antice coarctata , >
excipit duos nervos récurrentes y
soepe rudimentum quartæ cellulæ
Ccmspicitur.
Mandibnlæ, parvoe , bidentatoe.
Antennæ , filiformes , duodecim
articulis compositæ in fem inis,
tredecim in inaribus.
Observatio. Fetninæ aculeopungente
recundito armatoe sont.
: GENR E XX.
A Ri P A C T E.
Cellule radiale, une, oblongue.
Cellules cubitales, trois, à peu
près égalés : la 2 .', resserre'e ante'-
rieurement, reçoit les deux nervures
récurrentes ; on voit souvent le commencement
d’une 4.' cellule.
Mandibules, petites , bidente'es.
Antennes, filiformes, compose'es
de douze anneaux dans les femelles,
et de treize dans les mâles.
Observation. Les femelles sont armées
d’un aiguillon piquant et caché.
Tous les arpactes présentent un caractère particulier qui est
bien propre à les faire distinguer des autres hyménoptères. Derrière
leur écusson , on observe une plaque triangulaire encadrée
et sillonnée, ou guillochëe par des lignes parallèles, comme on
le voit dans le trait de la pl. îo.
Les jambes de ces insectes se terminent par une espèce de pelote,
plus dilatée chez les femelles que chez les mâles. Dans plusieurs
espèces on remarque en outre que les tarses des jambes antérieures
sont garnis de longs poils qui sont placés en dehors de ces parties,
et dont j’ignore les usages.
Le corps des arpactes est lisse, leur abdomen, toujours de deux
couleurs, n’est pas implanté au corselet par un pétiole long et
( *93 )
ïnfundibuliforme, comme celui des mellines ; de sorte qu’en connaissant
cette différence, et celle de l’écusson, on ne pourra pas
prendre les uns pour les autres.
M.r Latreille avait d’abord donné aux insectes de ce genre le nom
de céropales, qu’il a changé dans la suite contre celui de goryle,
et M.r Fabricius a confondu nos arpactes avec ses mellinus.
Nota. Ce genre a été établi sur l’inspection de treize femelles et de dix mâles.-
Hyménoptères. T ome r. Bb