
C H A L C I S .
Cellula radialis > nulla,
Cellulse cubitales, nulloe.
Mantlibulæ, bidentaloe et triden-
tatoe.
Antennae, vulgo fractoe, varia
forma , varioque numéro articulo-
rum composites, nunquam tredeçim
sup el'an te.
3. Observàtio. Alïquoefeminoe aculeo
gxserto, ceteroe recondito armatoe sunt.
2. Observàtio. Punctum aloe magnum
et fere quadratum.
C H A L C I S.
Cellule radiale, aucune.
Cellules cubitales, aucunes.
Mandibules , bidentees et tri—
deniees.
Antennes, ordinairement brisces,
de forme variée, et composées d’un
nombre different d’anneaux qui ne
surpasse pas celui de treize.
1. Observàtio. Quelques femelles sont
armées d’un aiguillon découvert; dans
d’autres il est Caché.
2. Observation, Le point de l’aile est
grand et presque carré.
Quel que soit le moyen dont on veuille se servir pour reconnaître
les chalçis , je doute qu’on puisse réussir, soit à cause de la petitesse
du plus grand nombre des individus qui composent ce genre,
soit à cause des formes variées que présentent leur corps, soit
enfin à cause de la différence qu’on observe dans la figure et le
nombre des anneaux dont sont composées les antennes ; mais si
l’on emploie celui des ailes, on les distinguera toujours des autres
hyménoptères, par l’absence de toute nervure ; par la figure presque
carrée du point de l’ailer et surtout par l’ondulation remarquable
que fait le cubitus.
En réunissant dans ce cadre générique des insectes dont Yhabitus
était très-différent, j’ai cédé à ce que me dictait une force supérieure,
savoir, l’organisation des ailes. Si l’on ne veut pas admettre ma
manière de voir, on pourra la modifier en choisissant les moyens
de division que je vais présenter, pour en faire des genres.
Le premier moyen de division sera tiré de la place qu’occupe
le point dans l’aile, car dans plusieurs espèces il touche quelquefois
son bord, tandis que dans d’autres il s’en éloigne en descendant
dans son disque.
Les antennes présenteront un second moyen de division. On en
trouvera de brisées et d’autres qui ne le sont pas, de pectine'es et
de simples, de lisses et de velues, d’aplaties et de cylindriques;
plusieurs sont filiformes ; d’autres terminées en massue, et quelques-
unes par un anneau arrondi et excavé comme celui de quelques
lépidoptères. Quant au nombre d’anneaux dont elles sont composées,
il y en a qui en ont treize, d’autres douze, neuf, sept,
cinq et quatre. Il est à propos de faire remarquer à ceux qui voudraient
employer les antennes comme un moyen de division, que
celles des mâles sont quelquefois différemment conformées de
celles de leurs femelles ; ainsi, par exemple, les chalcis ramicornis
et p ec tinicornis sont les mâles de femelles dont les antennes sont
simples.
La forme du ventre et son insertion au corselet offriront un troisième
moyen de division. On voit en effet des cha lc is qui ont un
long pétiole, tandis que d’autres l’ont très-court. Les unes ont le
ventre arrondi, d’autres l’ont cylindrique, conique et quelquefois
comprimé latéralement comme une lame de couteau.
Le renflement des cuisses postérieures, ou leur simplicité, donnera
un quatrième moyen de division. Enfin on en trouvera un
cinquième dans la couleur variée de ces insectes.
Toutes les chalcis dont les cuisses postérieures sont renflées^
constituent chez les auteurs le genre qui porte ce nom , tandis que
celles qui ont les cuisses simples sont disséminées dans d’autres
genres. On en trouve parmi les d ip lo le p is , c lc p lé s , eu ch a r is ,
Hym énop tèr es . T o m e 1 . l i t '