
GENUS !;
I C H N E U M O N .
1.* FAM IL IA .
Cellula radialis, una, maxima.
. Cellulæ cubitales , très : prima,
maxima, excipit primum nervum
recurrentem y secunda , minuta ,
fere rotundata , excipit secundumy
tertia , magna , apicem alce vulgo
attingit.
Mandibulæ, parvce, bifidoe vel
bidentatæ.
Antennae , setacece , plus viginti
articulis composites.
2.* F A MI L IA .
Cellula radialis , una , magna.
Cellnlae cubitales , très : prima,
parva, excipit nervum recurrentemy
secundus nervus deesty secunda, mi-
nutissimay tertia, maxima, apicem
alee non semper attingit.
Mandibulæ, idem.
Antennæ, idem.
Observatio. Feminoe aculeo exserto
sub ano armatoe surit.
G E N R E I.
I C H N E U M O N .;
1. " " F A M I L L E .
Cellule radiale, une, très-grande.
Cellules cubitales, trois : la î . ' ” ,
très - grande , reçoit la première
nervure récurrente; la 2 . ', petite ,
presque ronde , reçoit la seconde ;
la 5.e, grande, atteint ordinairement
le bout de l’ aile.
Mandibules, petites, bifides ou
bidente'es.
Antennes, sétacées, composées de
plus de vingt anneaux.
2. eme FAMILLE.
Cellule radiale , une , grande.
Cellules cubitales, trois: la i . e” ,
petite,reçoit unenervure re'currente,
la seconde nervure manque ; la 2.'
cellule très-petite; la 3.”, très-grande,
n’atteint pas toujours le bout de l’aile,
•Mandibules, de même.
Antennes, de même.
Observation. Les femelles ont l ’extrémité
du ventre armée d’un aiguillon
découvert.
( 99 ')
Ce genrè aurait été, pour moi comme pour les autres naturalistes,
un vrai dédale si je n’avais pas trouvé, dans le premier de mes caractères
génériques, un moyen de reconnaître les ichneumons à la
première vue, de les distinguer de tous les autres hyménoptères, et
d’exclure de ce genre plusieurs individus qui y avaient usurpé une
place à la faveur de leur habitus. Quoique par ces exclusions j’aie
diminué le nombre des espèces qui composaient autrèfois ce genre,
néanmoins il est encore assez grand pour rendre trop souvent équivoques
les descriptions spécifiques des auteurs, auxquelles, a mon
avis, on n’a pas donné toute l’extension dont il aurait fallu les
investir pour dissiper les doutes.
On remarquera dans la figure de l’aile qui appartient à ce genre
(p l.3.‘ case 1 ) , que la première cellule cubitale fait dans sa partie
inférieure une espèce d’angle d’où sort un commencement de nervure.
Quoique cette disposition ne se trouve pas chez tousmes ichneumons,
j’ai jugé convenable de la faire graver de préférence, parce qu’elle
existe dans le plus grand nombre, et lorsqu’elle n’existe pas, la cellule
dans ce cas n’est pas angulaire.
J’ai fait peindre (pl. 8, fig. 1 ) la mandibule de ces insectes vue
en profil et par sa face externe, pour faire connaître la courbure
de cet organe, et le sillon qui la divise depuis son extrémité.
Tous les auteurs qui ont décrit les ichneumons ont senti la
nécessité de faire dès divisions dans ce genre, où les espèces sont
très-nombreuses, et ils les ont établies sur des bases bien différentes.
Reaumur , ne considérant que la manière dont la tarière était fixée
sous le ventre des femelles, s’est borné à établir deux divisions ;
mais comme cet auteur a compris les sirex dans la première, il en
résulte qu’il n’a pas réellement divisé le genre des ichneumons.
Linné et, après lui, M. Fabricius, ont basé leurs divisions sur la