
G E N U S .
L A B I D U S .
Cellula radialis , u n a , ovato -
oblonga.
Cellulæ cubitales , tres : p r im a ,
f e r é quadra ta ; secundo. , m inor ,
e x c ip it p r im um nervum recurren—
tem; secundus nervus de e s t; tertia,
m a g n a , apieem d lce a ttingit,
Mandibulæ, maximoe, unidentatoe.
Antenu* , filifo rm e s , tredecim
t&rticulis composites, p r im o longiore.
Observatio. Stemmata maxima,
GENRE.
L A B I D E ,
C e llu le ra d ia le , une , ovale -
a longée..
C e llu le s cu b ita le s , trois : la 1
presque carrée 5 la 2.“, plus petite,
reçoit la première nervure récurrente}
la seconde nervure manque; la 5. ' ,
grande, atteint le bout de l’aile.
M a n d ib u le s , très-grandes , uni-
dentées.
A n ten n e s , filiformes , composées
de treize anneaux, dont le premier
est le plus long.
Observation. Les trois petits yeux
sont très-grands.
L ’insecte dont je viens de donner les caractères génériques est
exotique et m’a été envoyé deux fois de Surinam. Sa grandeur est
à peu près celle de la guêpe française, mais il est plus effilé, et sa
couleur est uniformément brune. Sa tête est fort petite; ses mandibules
sont très-longues, recourbées et simples ; ses yeux sont saillans, entiers,
et ses trois petits yeux d’une grosseur remarquable ; ses antennes
sont de moyenne longueur, et entre leur insertion le front fait une
saillie qui est creusée en gouttière. Son corselet ne présente rien de
particulier , mais on reconnaîtra toujours facilement ce Labide à
la forme singulière du premier segment de son ventre, qui est
aplati, excavé en dessus, comme une selle de cheval retournée,
et terminé en arrière par deux angles obtus. Son ventre, composé
de sept anneaux, est presque cylindrique, et un peu velu. Ses
pattes sont grêles, et les jambes postérieures sont recouvertes d’un
léger duvet. Quant à ses organes de la manducation , ils sont très-
petits; les quatre barbillons n’ont que deux anneaux chacun, d’inégale
longueur, et les mâchoires m’ont paru cornées et sans inégalités.
Je ne connais pas la femelle de cet insecte, auquel j’ai donné le
nom spécifique de L a tr e illii, comme une faible marque de ma-
considération pour cet illustre auteur.