
S PECIES . E S P E C E S .
1 .* FAMILIA. l . ere F A M I L L E ,
Ï E M I N Æ . F E M E L L E S , MAKES. MALES.
(Herculeana'i'ühr. Formica, d . * i .
O p e r a r i a . A peu près de même
couleur.
Pubescens. Fabr. Formica. n.° 12.
O p e r a r i a . De même couleur.
(Ethiops. Latreille, page 101 (1).
Op e r a r i a . De même couleur.
Sylvatica. Latreille , page i o 5.
2.“ FAMILIA.
{Rufa. Fabr. Formica. n.° 1 1.
Op e r a r i a . Son corselet est tout rouge.
Cette espèce donne une
variété dont l’ouvrière a
nne plaque noire sur le
corselet, et dont la femelle
a la tête et le ventre plus
noirs. C’est la formica
dorsata de M. Panzer.
Sanguinea. La treille, page l 5o.
O p e r a r i a . De même couleur.
, Fusca. Fabr. Formica. n.° i 5.
Op e r a r i a . Elle a sur le corselet une
teinte ferrugineuse que
n’a pas la femelle.
Herculeana. Il est tout noir.
Pubescens. De même couleur que
la femelle.
(Ethiops. De même couleur.
2.™' F AM IL L E .
Rufa. N o ir , excepte' le bout
du ventre et les pâtes,
qui sont fauves.
Sanguinea. N o ir , à pâtes fauves.
Fusca. Noir , pâtes fauves ,
base des antennes
légèrement colore’e.
h ) Histoire naturelle des fourmis, par P. A . Latreille, avec figures, anX .
O p e r a r i a . Son corselet est entièrement
rouge, et il n’a pas
les trois bandes noires
qu’on voit sur celui de
la femelle.
{ Fuliginosa. Latreille , page i 4o.
O p e r a r i a . Semblable à la femelle
quant aux couleurs.
{EmarginatahsXrciWe, page i 63.
O p e r a r i a . A peu près de même
pour la couleur.
( Brunnea. Latreille , page 168.
O p e r a r i a . D ’une couleur un peu
plus claire que celle
de la femelle.
J Rufescens. Latreille , page 186.
[ O p e r a r i a . D’une couleur un peu
moins fonce'e que celle
de là femelle : lesman-
dibules sont simples.
Noir, cuisses de même
couleur, mais les jambes
et les tarses sont
fauves.
Fuliginosa. De même couleur.
Emarginata. D’une couleur plus foncée
que celle de la
femelle , le premier
anneau des antennes
noir.
Brunnea. D ’une couleur un peu
plus brune que celle
de la femelle.
Rufescens, N o ir , tarses pâles.
Je voudrais pouvoir disposer des découvertes faites par mon collègue, M.1 Huber
le fils, sur les moeurs et l’industrie des fourmis , pour transmettre aux naturalistes
le vif intérêt qu’elles m’ont inspiré, et les impressions délicieuses qu’elles m’ont pro
curées ; mais c’est un plaisir qui doit lui être réservé, et en effet c’est à lui seul qu’il
appartient de nous donner l’histoire de ces insectes, vraiment admirables, ce qu’il ne
tardera pas à effectuer. A la lecture de cet ouvrage on reconnaîtra sans peine que
M.r Huber a hérité du philosophe de Genthod, Charles Bonnet (1 ) , notre illustre
compatriote, l’art de bien observer , et celui de tuer des conséquences justes de ses
observations.
(1) Cet auteuè a donné aussi deux intéressans mémoires sur les fourmis, qui sont consignés
dans le i.er vol. de ses OEuvres, édition in-4.
Hyménoptères. T om e 1 . Mm.