
GENUS. GENE E.
A T T A . A T T E.
Cellula radialis , una , valde
elongata et angustata.
Cellula cubitales , duce : prima,
valde angustata; secunda, maxima,
apicem aloe fere attingit.
Mandibulae , magnae , oblique,
truncatce , intus dentatoe.
Antenna, fractae,filiformes,duo-
decim artieulis eompositce infemi-
nis , tfedecim in maribus , primo
longissimo.
Observatio. Punctum alee deest.
Cellule radiale, une, très-alonge'e
et très-e’trolte.
Cellules cubitales, deux : la i." ° ,
très-resserre'e , la 2 . ', très-grande ,
atteint presque le bout de l’aile.
lHandibules , grandes , obliquement
tronque'es , denle'es inte'rieu-
rement.
Antennes, brise'es , filiformes ,
composées de douze anneaux chez
les femelles , et de treize chez les
mâles, le premier anneau très-long.
Observation. Le point de l’aile manque.
Les attes ont bien dans leurs ailes le même nombre de cellules
que les fou rm is , mais la figure de ces cellules est si differente
qu’il était impossible de laisser ces insectes dans le même genre.
En effet, la cellule radiale des fourmis est seulement alongée,
la première cellule cubitale a peu près ovale, et le point de l’aile
très - apparent, tandis que dans^ les attes ces deux cellules sont
fort étroites, extrêmement alongées, et que le point de l’aile
manque, ou du moins n’est pas visible. Ce dernier caractère fera
facilement distinguer l’espèce exotique qui constitue ce genre ,
laquelle est connue sous le nom de formica , ou d'atta
çephalotes.
J’ai adopté le nom que M/ Fabricius a donné à ce genre, sans
savoir si toutes les espèces qu’il y a renfermées seraient pour moi
des attes , mais on pourra facilement s’en assurer en examinant
les ailes.
M.r Latreüle a réuni à sa myrmice céphalote des espèces qui
ne peuvent être rangées avec les attes, en suivant ma méthode,
et qui appartiennent à mon genre manique.