
GENUS. Sum,., pi. i 4. GENRE.
A M P U L E X . A M P U L E X.
Cellula radialis, una , elongata,
leviter appendicea.
Cellulæ cubitales, quatuor :prima,
magna, primum nervum recurren-
tem excipit; secundo, parva, qua-
drata; tertia, major,'excipit secundum
; quarto apicem aloe attingit.
Mandihulæ , magnoe, elongatae ,
unidentatoe in feminis, et bidentatce
in maribus.
Antennae, filiformes, apice convolute
, duodecim articulis comp
osite in feminis , tredecim in maribus.
Cellule radiale, une , alongee ,
légèrement appendice'e.
Cellules cubitales, quatre: la i .0" ,
grande, reçoit la première nervure
re’currente ; la 2.*, petite et carre’e ;
la 5. , plus grande, reçoit la seconde
nervure récurrente -, la 4.' atteint le
bout de l’aile.
Mandibules , grandes , alonge'es,
unidente'es dans les femelles et bi—
dente'es dans les mâles.
Antennes, filiformes , roule'es à
leur extrémité, composées de douze
anneaux dans les femelles et de treize
dans les mâles.
Observatio. F ?minas aculeo pungente Observation. Les femelles sont armées
et paululum exceito armate sunt. d’un aiguillon piquant et un peu découvert.
Lorsque j’examinai la disposition des cellules de l’aile du chlorion
compressant de MM. Latreille etFabricius , et la forme singulière
du corselet de cet insecte , je vis à l’instant qu’il, devait constituer un
genre nouveau, mais je ne supposai pas alors que l’Europe fournît
un individu qui pût y entrer. Quoique la seconde et la quatrième
cellules cubitales soient faiblement tracées dans notre ampulex
indigène, on ne pourra disconvenir que la figure de ces cellules
ne soit rigoureusement la même que dans le compressa ; de sorte
que, pour l’assimiler à lui , il ne faut que prolonger la nervure
qui descend de la cellule radiale, de manière à couper eu deux
parties inégales la première cellule cubitale, et porter jusqu’au bout
de l’aile la nervure qui doit former la quatrième cellule. Quant à la
forme du corps, on ne peut douter que ces deux espèces n’aient
été moulées sur le même modèle, puisqu’elles se ressemblent sous
tous les rapports.
Les antennes des ampulex sont implantées sous deux espèces de
petites cornes, entre lesquelles on en voit quelquefois une troisième,
comme dans le fasciata, Leurs yeux sont très-grands , et leurs
trois petits yeux lisses, placés sur une éminence du sommet de la
tête, sont si rapprochés qu’on croirait qu’ils sont contigus. La
pièce antérieure de leur corselet se prolonge beaucoup en avant,
et la postérieure , celle qui se trouve derrière l’écusson, est large,
tronquée, terminée par deux petites épines, et sillonnée en-dessus
par trois demi-gouttières qui, par leur réunion, forment un triangle
dont le sommet regarde l’abdomen. Leur ventre est remarquable
par la grandeur de son second segment, qui, à lui seul, en couvre
la moitié ; celui des mâles est court et arrondi à son extrémité ; celui
des femelles est plus long et se termine en une pointe, du bout
de laquelle on voit sortir une partie de l’aiguillon. Leurs cuisses
sont toujours renflées au milieu; leurs jambes sont longues et grêles,
et les postérieures portent, dans leur face interne, la brosse comme
celles des pompiles.
Nota. Ce genre a été établi sur l’inspection de quatre individus, savoir, trois femelles,
dont deux sont exotiques, et. un mâle.