des joues gris cendré. Parties supérieures d'un vert-doré sombre
; le dessous du corps roux ; ailes bleu d'acier. Queue trèslongue,
bleue, et les rectrices externes rousses. Habite le
Bengale (Macé) et Java ( M . Diard).
5. MALCOHA A BEC FEINT ; Melias calyorhynchui ;
Phoenicophaus caïyorhyncus, Temm., pl. 34g.
Long de dix-neuf pouces. Une calotte d'un cendré bleuâtre
clair sur la tête : parties supérieures d'un marron rouge vif.
Queue longue, étagée à moitié d'un violet foncé, à reflets
bleus. Mandibule supérieure jaune, puis noire et ensuite
blanche à la pointe, l'inférieure d'un rouge de cerise. Les
yeux enveloppés d'un cercle étroit de peau nue. Habite les
Célèbes , aux Moluqucs.
M. Cuvier y joint le phanicophaus javanicus3 Horst., Trans.
Soc. Linn., t. XIII, p. 1 7 8 : long de seize pouces, et que M .
Horsneld décrit ainsi : Pli. cano-viridescente nigrr; maîis, gula
jugulo crisso cruribusque ftrrugineo badiis; reclricibus apice albis.
Est le bubut-kembang des Javanais.
4 . MALCOHA SOMIUIK; Melias tristis .-
Cuculus sumairanus, Baffles, Caf., esp. 6. ( ?)
Bec corné; tour des yeux rouge; gorge d'un gris-de-cendre
strié de noir; plumage gris-ardoisé en dessous, vert-brun
sombre en dessus. Queue très-longue , très-étagée , à rectrices
bleu indigo , terminées de blanc. (Mus. de Paris.)
Patrie ? L'ile de Sumatra, où on le nomme sepando, suivant
sir Rallies ?
5. MALCOHA DE DIAIÏD ; Melias Diardi.
De la taille d'un merle. Bec citrin ; gorge gris-blanc; plumage
gris-brun ardoisé en dessous, vert-brun foncé en dessus.
Queue de moyenne longueur, étagée, brune dans son
entier et terminée de blanc. Est peut-être une variété de
taille de l'espèce précédente. M. Diard en a envoyé deux individus
de Java. (Mus. de Paris.)
•fi. MALCOHA A SOLRCII.S ROUGES, Mr'ias supcrciliosuS :
Phoenicophaus supcrciiiosus , Cuv., Gai. du ]\Ius.
Bec blanc parfois taché de noir: le tour des yeux jaune;
plumes de la lele étroites et d'un rouge de feu : plumage noir,
reflets violéis en dessus, blanc sale en dessous. Tarses gris;
queue terminée de blanc. Habile les îles Philippines. (Mus.
de Paris: M . Dussumîer.)
Observ. M. Horsiield a décrit brièvement une espèce de
Java, qui nous est inconnue et qu'il nomme phcenicophaits melanoghathus
(Trans. Soc. Linn., I. XIII, p. 17'í)' (l"i e s ' le
kadallan ou le sin/ok des Javanais. Il la décrit ainsi : Ph. supra
t'iridi-orneo nitens, subtus caudaque margine lato spadiceis, maxilla
Jlavicante, mandíbula permgru. Le corps a sept pouces anglais
de longueur, et la queue onze. Les narines sont alongées et
situées a la base d'un sillon qui s'étend presque jusqu'au milieu
du bec. Sir Raines rapporte à cet oiseau sou cuculus rnelanognathus,
ou le inggang balukar de Sumatra. (Cat., Trans.
Soc. t. XIII, p. 2 8 7 . )
XXIV/' Genre. VOURGUDRIOU ou COUROL; Leplosomus,
Vicill.
Bec gros, pointu, robuste, comprimé sur les côtés, un
peu trigone, à dos étroit, à bords droits, à mandibule
supérieure crochue et échancrée vers le bout. Narines
en scissure oblique, de forme obovale-linéaire, médianes;
ailes pointues, première et deuxième rémiges
les plus longues; queue longue, presque égale, composée
de douze rectrices; tarses médiocres, minces,
réticulés, des scutelles sur les doigts.
Observ. Vrouroudriou ou plutôt rourong-driou est le nom que
les Madécasses donnent à l'espèce anciennement connue. Celui
de courol fut forgé par Levaillant par contraction des noms
de coucou et de rolle, dont cet oiseau représente les formes.
Toutefois presque tous les auteurs confondent en une seule et
même espèce deux courols qui paraissent assez distincts et que
nous isolons. Les vouroudrious nichent dans les forêts et sont,
dit-on, frugivores.