d'un rouge carmin brillant. Les deux brins partant du croupion,
larges, aplatis, tordus, rouge-bruns.
FEMELLE (l.ess., Zool. de la Coq., pl. 2 7 ) : Tête et gorge
rousses; derrière de la tête, du cou, le thorax, jaunes; manteau
et ventre roux; point de parures; point de brins.
IL0 Sous-genre. S l F I E E T ; Parotia, Vieill.
Bec médiocre, convexe, recouvert déplumes sétacées en
houppe jusqu'auprès de sa pointe; mandibule supérieure
échancrée et plus longue que l'inférieure; commissure
très-fendue ; narines entièrement cachées; queue arrondie,
étagée; six brins terminés en palettes naissant
derrière les yeux ; plumes des flancs épaisses et élargies,
recouvrant les ailes.
Le S i f i l e t ; Parotia sexsetacea, Vieill., Gai., pl. 9 7 .
Paradisoea sexsetacea, Lath., Shaw; Paradisoea aurea, Gm.; Vieill.,
Par., pl.fi; Levaill., Par., pl. 12; Enl., 633; Sonnerai, Voyage à la
Nouvellc-Guinec, pl. 97.
Noir velouté ; gorge écailleuse , à reflets verts irisés.
Habite la Nouvelle-Guinée.
ÏII.C Sous-genre. L O P H O R I ^ E ; Lophorina, Vieill.
Bec médiocre, peu épais, convexe, assez pointu, mince.,
très-comprimé; narines profondes, cachées par deux
houppes; plumes de la tête écailleuses; un large plastron
détaché sur le thorax; le manteau ample et formé de
plumes accessoires; queue arrondie, à douze rectrices,
la première rémige large, la troisième et la quatrième
les plus longues.
Lovhorine superre; Fophorina superba, Vieill., Gai., pl. 98.
Paradisoea superba, Lath.; Enl., 662; Levaill., pl. i5 et i6;Sonnerat,
Ilin. à la Nouvelle-Guinée, pl. 96.
Noir de velours; poitrine d'émeraude, à reflets d'acier.
Habite la Nouvelle-Guinée.
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par des plumes courtes et veloutées; tarses robustes;
rectrices au nombre de dix; deux très-longs brins aplatis,
sans barbes, tordus ou recourbés, partant du croupion;
les plumes des flancs longues, effilées, formant
des faisceaux épais sur les flancs.
Obseiw. Les paradisiers, que les anciens auteurs croyaient
être sans pieds, ont été décrits dès \BJO par Pigafetta avec
beaucoup d'exactitude. Leurs parures ont de tout temps été
estimées par leur beauté. 1 -es chefs malais les portent en
aigrettes, ainsi que le font les femmes des Chinois et des
Européens.
i . Par ad i s i er g r an d-km er aude ; Paradisoea major:
Par. apoda, L., var. et; Enl., 254; Levaill., Par., pl. i .
Gorge émeraude ; ventre et dos marron ; front noir velouté;
tête et dessus du cou jaune citron; deux longs faisceaux sur
les flancs, jaune d'or à base rousse. Long de treize pouces.
Habite la Nouvelle-Guinée. (Mus. de Paris.)
•i. Paradisier petit-émeraude : Paradisoea minor :
Par. apoda, L., var. Q ; Levaill., pl. 4 ; Manucodiata, _YIus. Wurm,, i 6 5 5,
Mâle : Longueur, onze pouces. Même plumage que le grandémeraude
; mais les teintes plus claires.
Jeune : Front et gorge vert émeraude; du marron au bas
du cou; tête et cou en arrière jaune velouté; ventre blanchâtre
; deux brins à la queue ; pas de parures des flancs.
Très-jeune : Face et cou marron ; pas de brins.
Femelle (Levaill., pl. S) : Tête et gorge marron; thorax
blanc roussâtre; pas de brins; pas de parures.
Habile la Nouvelle-Guinée.
3. Paradisier roucf.; Paradisoea rubra., Vieill., Par., pl. 5.
Gai , pl. 99 ; Levaill., pl. 6 .
( A t l a s , pl. 37, fig. 1. )
Tête et gorge émeraude ; manteau et devant du cou jaune
orangé velouté; thorax marron soyeux; faisceau des flancs