Enl. de Biiflbn ; 2." OEgypiut, Savigny ; la langue obtuse, les
narines en partie recouvertes par une membrane, et douze
rectrices à la queue; le type est le vultur cinere.us de Gmelin
et de la pl. ,|2D des Enl. de Buffon.
1. VAUTOUR ARRIAN ; Vultur arrianus, PicotLa Pcyr., Pyrén.
Temm., Man., t. I , p. 4I le Grand Vautour, Buff., Enl., 4=5 (adulte);
Vultur cinereus, Gm., esp. 6; Vultur bcngalensis, Lalh. ; Vultur
niger, Vif ¡11., Gai., pl. 1 ; Encyclop., Ornitli, t. III, p. 1170, esp. 9; le
Vautour d'Arabie, Briss. ; Edwards, pl. 290; Vultur vulgaris, Daudin,
Ornith., t. II, et Vultur niger, Daudiu, p. 17 ; Temm., pl. 4"7 (adulte).
(Atlas, pl. 5, hg. 5.)
Le mâle adulte a généralement le plumage d'un brun tirant
sur le noir, passant parfois au fauve; la tête et la nuque sont
recouvertes d'une peau nue et bleuâtre ; un duvet court revêt
le cou, dont la partie inférieure est entourée d'une collerette
de plumes longues , étroites, à barbes déliées, remontant trèshaut.
La cire est violàtre, l'iris brun foncé, les tarses grisâtres.
La femelle, plus grosse que le mâle, a les teintes de
son plumage plus sombres; les jeunes ont toutes leurs plumes
terminées de brun clair. Longueur totale, environ six pieds sis
pouces.
L'arrian , ainsi nommé dans quelques cantons des Pyrénées,
se trouve dans toutes les chaînes un peu élevées de l'Europe,
en Hongrie , dans le 'lyrol, en Suisse, en Espagne et en Italie.
Les individus tués en Egypte et dans l'Inde , ne dillèrent point
de ceux de nos contrées; on le nomme avvoltojo en Toscane
( S a v i ) ; ses moeurs et ses habitudes sont peu connues.
2. VAUTOUR-GRIFFON ; Vultur julyus, Gm., esp. 11.
Vultur perrnopleruset fuhus, Latli., esp. 3 et 12; Percnoptëre dos amions,
Buff., Enl., 426 (adulte); Egypte, pl. 11; Vultur trincalos, Bcchst. ;
Daudin, t. II, p i 3 ; Vieill., Encyclop., t. III, p. 1170, esp. 8 ; Aigle
Chasse - fiente , Kolbe, Voy. au Cap, t. III, p. 15S ; le Chasse - fiente ,
Levaill., Afriip, pl. 10 (jeune ) ; la Grand Vautour des Indes, Sonnerai,
II. luit., t. IV, p. IJJ, pl. g5 (moyen âge); Vultur Kolbii, Daudin,
t. II, p. i S .
La tête et le cou sont recouverts d'un duvet blanc, lanugineux;
la collerette se compose de plumes effilées longues,
donnaient aux deux espèces qu'ils connaissaient le nom de
1 :cs vautours ne sont point utiles aux hommes, autrement
qu'en purgeant les villes situées sous l'équatcur des immondices
qui corrompraient l'air. Leur chair est dégoûtante;
jadis on employait te duvet qui recouvre leur corps en place
de cygne et d'édredon. Ces oiseaux habitent toutes les contrées
de la terre, excepté la Nouvelle-Hollande et les iles de l'Océauie.
Cependant les espèces américaines n'ont aucune analogie
avec celles de l'ancien continent; ceux qui vivent dans
le Nord se rapprochent des latitudes chaudes pendant l'hiver.
Les femelles pondent le plus ordinairement deux oeufs ou
quatre au plus, et dégorgent la nourriture à leurs petits. La
mue n'a lieu qu'une fois dans l'année ; leur plumage varie
suivant les âges. Leur cri est aigre et sonore, et leur vol
très-étendu.
VIII." Genre. VAUTOUR; Vultur, Cuv.
Bec gros et fort, droit à la base , convexe et arrondi à
la pointe; narines nues, rondes, percées obliquement;
tête et cou sans plumes , recouverts d'un duvet trèscourt,
lanugineux; un collier de plumes longues, molles,
disposées en fraise, au bas du cou. La première rémige
courte; la sixième égale; la quatrième très-longue :
douze ou quatorze rectrices. Les ongles émoussés. Les
ailes longues et pointues. La cire entièrement simple.
Les tarses à scutelles régulières en dessus, plus petites
sur les doigts et élargies près des ongles.
Olserf. Les vrais vautours sont tous de l'ancien monde:
l'Europe en a deux, et les autres espèces connues appartiennent
à l'Afrique et à l'Asie. M. Savigny, ayant eu l'occasion
d'étudier les deux espèces d'Europe avec le soin scrupuleux
qu'il a donné à tous ses travaux, a divisé les vrais vautours en
deux genres, qui sont : J.° Gyps, Savigny : la langue terminée
en pointe, les narines ouvertes, et quatorze rectrices; type,
le vautour griffon, vultur fulvus, de Linné, et de la pl. 426 des