IV.* Sous-tribu. Les MÂCAGUÂS; Macagua.
Svnon. : Macagua, ffërvetotheres, Vieil!., Gai., p. 47;
Enevcl., t. III, p. i^ij; Physète, Phjseta, Yieill.,
Anal. Orn. élém.
Bec court , très - éj>;ris , les deux mandibules presque
égales; la supérieure subitement crochue) l'inférieure
arrondie, e'chanrrée à sa pointe, qui reçoit la partie
crochue de la précédente ; narines larges , ouvertes,
arrondies, placées près rareté ; tarses courts, robustes,
épais, nus, réticulés ; queue médiocre, rectiligne ou un
peu arrondie; première rémige courte, la deuxième
la plus longue.
Qbserv. M. Vieillot n'admet dans cette section qu'une espèce,
qui ^ it au Paraguay et à la Guiane, sur le bord des
savannes noyées, où elle chasse aux reptiles, qu'elle tue à
coups d'ailes, et dont elle se nourrit. On doit Lui adjoindre
l'autour mélanope de M. Temminck. Ce sont des oiseaux à
formes ramassées, à ailes courtes, à queue peu longue et à
tarses très-gros et très-épais. Leur jabot saille d'entre les plumes
quand ils sont repus, comme celui des caracaras.
1. MACAGUA RICANF.LT. ; Macagua cachinnans :
Falco cachinnans, !.., esp. i S ; La th., esp. 88; Ilcrpctot'herës cachinnans,
VieiH., Gai;, pl. 19; Spix, pl. 3; le Macagua , Aura.; Dnmoiil, Dict.
des se Mt., t. XV, p. 35.
Bec noir à la pointe, jaune à la base: plumage blanc; une
plaque d'un noir profond entoure l'oeil et descend sur les
côtés du cou, en se déjetant en arrière pour se joindre sur
l'occiput. Calotte blanche; ailes et manteau bruns: rémiges et
rectrices rayées de brun en dedans. (Mus. de Paris.)
Cet oiseau a reçu le nom qu'il porte par l'analogie qu'a
son cri avec un ricanement lorsqu'il aperçoit des hommes.
Il vit de poissons et de reptiles, au Paraguay, à la Guiane,
où on le rencontre en assez grande abondance. On le nomme
pngani à Cayenne.
2. MACAGUA A TÈTE NOIREj Macagua mclanops:
Faîco mclanops, Lath., esp. 8g; Dandïn; Tenun., pl. col., 10S; Damant,
Dût. des se. nat., t. XV, p. 35.
Bec noir à la pointe, jaune à la base: l'occiput noir, le
plumage blanc. Les ailes et le manteau noirs; une tache triangulaire
très-brune devant l'oeil; parfois quelques verge tu rei
brunes sur le fond blanc des côtés du cou. La queue est blanchâtre,
rayée de noir vif: les tarses jaunes.
Le Muséum en possède deux individus, dont l'un est beaucoup
plus grand que l'autre et a les tarses vêtus jusqu'aux
doigts. Cet oiseau provient de Cayenne. (Mus. de Paris.)
IV/ Tribu. Les MILANS ; Milvus, Bcchst.
Falco, L.
Bec faible , incliné dès la base ; cire nue; narines
obliques, ovales ou elliptiques; tarses courts, minces,
peu robustes , terminés par des doigts et des ongles
faibles ; ailes très - longues ; queue toujours longue,
élargie au sommet , grandement échancrée ou profondément
fourchue, ou élagée, composée de douze
rectrices.
Observ. Par leur organisation, les milans, qui ne sont armés
que de serres et d'un bec peu robustes, ne doivent point ni
être courageux, ni s'attaquer à des proies capables de résister*
Ce sont par cela même des oiseaux voraces, chassant le
menu gibier, et se repaissant de corps morts, de poissons
flottant à la surface de l'eau. Leurs longues ailes pointues,
leur queue large, donnent une vigueur extraordinaire à leur
vol, et une rapidité de mouvemeus que peu d'oiseaux ont
reçue en partage. On a introduit parmi eux plusieurs petites
coupes assez naturelles.
l.'r Sous-genre. Mll-AA, Milvus, Cuv.
Bec assez robuste ; narines elliptiques , obliques ; quatrième
rémige la pins longue de toutes ; tarses courts.