Linn. , Trans. Soc. Linn., t. XIII, pl. 12 , fig. 1 et 2 ; Glareola
austriaca, noevia et senegatensis, Gm. D'Europe, d'Asie et
d'Afrique.
( A d a s , pl. 1 0 8 , fig. 1.)
2." GIAROLE ORIENTALE ; Glareola orientalis, Leach, Trans.
Soc. Linn., pl. i 3 , fig. 1 et 2. De Java.
13. Queue seulement échanerce ou presque rectiligne.
5." GIAROLE ISABELLE; Glareola isabella, Vieill., An. ornilh.,
et Gai. pl. 2 6 3 ; Glareola grallaria, Temm., Man., t. l l , p . 5 o 3 ;
Glareola australis. Leach, t- XIII, pl. 1 4 , lig. 1 et 2. Delà
Nouvelle-Hollande.
4." GIAROLE LACTÉE; Glareola lactea, Temm., Man., t. II,
p. 5 o 3 , et pl. col., 3 9 9 . De l'Inde.
CCXXXIII.' Genre. VANNEAU; Vanellus, Briss., Bechst.
Tri/iga, L; Parra, Lacép.
Bec médiocre, arrondi, plus court que la tète, grêle à
sa base et jusqu'au milieu, puis renflé à son extrémité,
qui est conique, convexe et terminée par une petite
courbure de la mandibule supérieure; fosses nasales
grandes, recouvertes d'une membrane, au milieu de
laquelle est creusée la narine, qui est ample, ovalaire,
percée de part en part; tarses alongés, minces; jambes
en grande partie nues; doigts antérieurs minces; un
pouce très-relevé, très-petit; ailes alongées, acuminées,
à quatrième et cinquième rémiges les plus longues;
souvent un éperon à l'épaule, ou des lambeaux charnus
et membraneux au devant du front ou des yeux. Queue
médiocre, presque rectiligne.
I." Sous-genre. ARANIVEAU; Vanellus.
Fosses nasales aussi longues que la partie cylindrique du
bec; tarses garnis de scutelles en devant; pouce assez
marqué.
lorsqu'il cxisle, relevé, rudimenlaire, muni d'un trèspetit
ongle. Ailes presque aussi longues que la queue.
Obscrc. Les oiseaux de ce genre forment une famille trèsnaturelle.
S. 1 . Trois doigts devant, et un pouce petit ou rudimenlaire, élevé.
CCXXXII.' Genre. GIAROLE nu CLAREÓLE, Clareóla,
Briss., Gm.
Bec très-court, rétréci seulement au niveau du front,
puis renflé et convexe dans sa plus grande partie, à
mandibules coniques, comprimées; la supérieure fléchie
subitement à sou milieu, l'inférieure peu renflée
en dessous; narines un peu obliques, básales et latérales;
tarses courts, minces, faibles, à bas d e l à jambe
seulement nu, à pouce petit, court, à ongles acérés,
grêles;ailes plus longues que la queue; celle-ci courte,
rectiligne ou éebancrée.
Observ. Les giaroles, nommés perdrix de mer, ont paru à
beaucoup d'auteurs devoir être un écueil pour les méthodes;
l'espèce de France avait même été classée parmi les hirondelles
par Linné sous le nom d'liirundo pratíncola .- quant à la
place que le genre devait occuper, on était loin d'être fixé,
et c'est ainsi que M. Vieillot le plaçait entre le secrétaire et
le kamichi II M. Cuvier, après les foulques, et M. Temminck,
entre Le sariama et Je kamichi.
Ce genre a un bec de pluvier, mais rétréci à sa base seulement,
et convexe dans presque toute son étendue. Quant
au port, c'est celui d'un pluvier à collier dont les ailes seraient
un peu plus alongées qu'à l'ordinaire.
Les giaroles fréquentent les marécages, les bords des lacs;
leur vol est rapide; leur nourriture consiste en insectes et en
vers. On en connaît quatre espèces, qui sont :
A . Queue fourchue.
i . ° GIAROLE A COLLIER; Clareóla torquata, Meyer; Temm.,
Man., t. II, p. 5oo; Enl., 8 8 2 ; Glareola pratíncola, Leach ;