seulement éclianerée au milieu , les ongles petits,
comprimés, pointus.
Obseiv. Les deux espèces d'héliornes ont le cou très-grêle,
très-mince; les formes sveltes, le plumage satiné, et conduisent
immédiatement aux anhingas. Ce sont des oiseaux des
régions chaudes de l'ancien et du nouveau continent, qui fréquentent
les rivières et les criques, et vivent d'insectes et
de petits animaux aquatiques.
I." Sous-genre. Heliornls.
Doigts garnis d'une membrane éclianerée entre chaque
doigt, et découpée en Irois festons triangulaires.
i . ° HÉLIORNE GRÉBirouLouE ; Heliornis surinamensîs , Gm. ;
Enl., 8o3; Encycl., pl. 1 2 , fig. 3; Podoa surinumensis, lllig.
De Cayenne, de la Trinité. (M. Kobin.)
(Atlas, pl. 1 0 7 , fig. 2.)
II/ Sous-genre. Podïca.
Membrane bordant les doigts, découpée en festons ova-
Laires, au nombre de deux ou trois à chaque doigt.
2 . 0 HÉLIORNE DU SÉNÉGAL; lleliornis senegalensis, vrieill.,
Gai., pl. 280 (médiocre ligure). Le jeune âge est irés-lachclé
de roussàtre. Du Sénégal. (Savigny.)
V.c et dernier Ordre. Les PALMiPÈDES ,
Latli., Cuv.
Synon. : Anscres, L., Gm.; Natatores, lllig., Vieill., Lat.
Les tarses sont, relativement à la taille des individus,
courts, très-robustes, le plus ordinairement réticulés,
rarement sculellés, à pouce libre, ou soudé dans une
membrane, petit et surmonté, et manquant souvent.
Les doigts antérieurs sont consomment unis par une
large membrane, qui s'étend régulièrement de la base
jusqu'à la racine des ongles. Les jambes sont quelquefois
nues dans le bas, et le plus souvent emplumées
jusqu'à l'articulation; elles sont très-cléjetées en arrière
du corps . el toujours munies de muscles énergiques.
Obseï . Les oiseaux palmipèdes se distinguent donc de ceux,
des autres ordres par leurs tarses courts, robustes, et par les
membranes qui unissent entièrement leurs doigts. Toutefois
les li mipalmes, qui ont tous les caractères des éeliassiers ,
tiennent des palmipèdes par la membrane natatoire, tandis
que les dactylobes. dont les doigts sont ceux, des foulques, ont
tous les caractères généraux des palmipèdes. 11 en résulte pour
nos méthodes des sortes de hialus , qui ne permettent point de
tenter un arrangement absolu, et qui gênent singulièrement
les divisions méthodiques d'un tableau rationnel des êtres.
Organisés pour vivre sur la surface des eaux, les palmipèdes
ont des plumes vernissées ou enduites d'une huile qui
est sécrétée par des glandes folliculaires de la peau , et qui
forme une atmosphère imperméable au corps pendant un
séjour plus ou moins long au sein de l'eau.
Les palmipèdes toutefois doivent être divisés en quatre
groupes caractéristiques, adoptés par presque tous les auteurs,
tant ils sont naturels, i." Les tolipalwes, ou ceux qui
ont un pouce alongé , mais engagé par un repli membraneux
avec la membrane natatoire qui soude les doigts
antérieurs. Le bec des oiseaux de celte section est généralement
conique, voûté, et a arête dorsale plus ou moins convexe
el dilatée. 2." Les longipennes, ou les palmipèdes à bec
comprimé latéralement, à pouce petit et libre, dont les ailes,
très-longues et très-pointues, sont organisées pour un vol
puissant. 5.° Les lamellirostres, dont le bec est aplati dans le
sens transversal, et garni de lamelles régulières sur les bords.
Enfin, t%.° Les brachyptères ou plongeurs, qui peuvent se subdiviser
en deux tribus. Les plongeurs à bec conique, et le»
brachjptères à bec comprimé sur les côtés.
Ces quatre grandes sections sont Irès-naturelles, et forment
des tribus bien circonscrites et bien tranchées dans leurs rapports,
bien que l'on puisse passer parfois de l'une à l'autre
par des transitions insensibles.