colaf ; une touffe de duvet blanc sur le milieu du thorax ; le
ventre , les cuisses et les couvertures inférieures d'un marron
foncé; la queue blanche, étagée, cunéiforme; le dos marron
, les ailes brunes, moins longues que la queue ; épaules
ondées de marron vif en dedans.
Variété. Plumage mélangé de brun et de blanc ; ventre blanchâtre,
varié de brun; queue blanche, terminée de noir;
couvertures alaires brunes et blanchâtres en-dessus. Ce pygargue
habite le cap de bonne-Espérance et le Sénégal. (Mus.
de Paris.)
6. Pygargue cafre; Halioetus vulturinus ;
Falco vulturinus, Shaw ; le Cafre , Levait!., Afriq., pl. 6 ; Vieill., Encycl.
t. m, p. 1197.
De la taille de l'aigle royal, entièrement d'un noir profond;
la cire bleuâtre ; les tarses à demi vêtus, rougeàtres; la
queue arrondie, le bec jaunâtre ; habite la Cafrerie , y vit
par paires isolées, se nourrit de charognes et niche dans les
rochers. Il marche avant de prendre son vol comme les vautours,
et comme eux déchire sa proie sur place.
7. Pygargue aguia ; Halioetus aguia :
ï'alco aguia, Teinm., pl. 3o2 ( mâle adulte ) ; Aigle noir et blanc , d'Aiara
Spiiaetus melanoleucus, Vieill., Encycl., t. III, p. 1206.
Le plumage en entier sur le corps, ainsi que les rectrices,
cn-dessus, d'un brun plus ou moins cendré; les côtés de la
poitrine d'un brun ardoisé; le corps en-dessous blanc ; le bec
plombé et les tarses jaunes. Commun au Paraguay et au
Brésil, d'où l'a rapporté M. Auguste de Saint-Hilaire. (Mus.
de Paris.)
8. Pygargue ichthyofhage ; Flalioelus ichthyoetus, Horsf..
Trans. Soc. Linn., t. XIII.
Jokovuru des Javanais.
Tête d'un gris cendré; la poitrine et le ventre d'un grisbrun
roussàtre ; les ailes assez courtes et brunes ; le bas-ventre.
les plumes des cuisses et des couvertures inférieures d'un
blanc de neige; la queue blanche, un peu échaucrée, terminée
par un ruban noir; le bec plombé, les tarses cendres.
Habite Java, le Bengale, d'où M. Duvaucel l'a envoyé au
Musée de Paris.
9. Pygargue chimachima ; Halicrtus chimachima:
Fa/co degener, Illig. ; Miltago ochrocephalus, Spix, Bras., pl. 1 ;
Caracara chimachima, Vieill., Oinitli., Encycl., t. III, p. 1181.
\\à\e : Sourcils, occiput, ailes, d'un noir intense; gorge
blanche; ventre et dessous du corps de couleur de buffle;
tarses noirs et bec blanc. Femelle . Sommet de la tête et
parties supérieures du corps mélangés de blanc et de roux ;
les ailes brunes, rayées de roux et de noirâtre en-dessous;
queue rayée eu travers de blanchâtre, de noir et de jaune
roux; bec plombé, tarses olivâtres.
Ce singulier oiseau de rapine s'attache aux bêtes de somme
que les bâts ont blessés, se cramponne avec tant de force sur
les plaies, qu'il déchire, qu'il ne reste à l'animal que la ressource
de se rouler à terre ou de se jeter dans un bois. II
n'attaque aucun oiseau ni quadrupède pour les manger. Son
vol est lent, et son cri exprime le mot cliiii. La femelle pond
un seul oeuf. Tels sont les détails fournis par d'Azara.
10. Pygargue chimanzo ; Halioetus chimanzo :
Le Chimanzoy Azara, Ois. du Parag. ; Potyborus chimango, Vieill.,
Encycl., 1.111, p. 1182.
A la taille du précédent, c'est-à-dire, est gros comme un
choucas; son bec est jaune, ses tarses sont bruns; sa gorge est
blanchâtre; son plumage est d'un gris zone de roux par légères
bandelettes; la région anale et les couvertures inférieures
sont roussàtre clair; la queue est rousse, linéolée de
brun; les ailes sont brunâtres, et chaque plume est bordée de
roussàtre.
La femelle pond des oeufs piquetés de brun sur un fond
blanc ; ses moeurs et son cri sont analogues à ceux du chi~
machima. Le chimanzo est très-commun aux environs de Bue