mont (LIT par une cavité musculaire large, ET simulant UN estomac
DE mammifère. Les urines sont renfermées dans une
poche membraneuse assez analogue à une vessie: leur verge
est le plus souvent apparente à l'extérieur; des ongles à l'EXtrémité
DU carpe; des cils ET même DE véritables sourcils AUX
YEUX . etc.
Celte première division ne renferme que deux familles,
comprenant cinq genres.
I . " FAMILLE. LES B B É V I P E N N E S , CUV.
SYNON. : Cursores, LACÉP., ILLIG., DE BLAINV., TEMM. ;
Slrulhiones, LATH. ; Mégisthanes, VIEILL. J Brachyplères,
DUMÉRIL.
LES TARSES SONT NUS AU-DESSUS DU GENOU, TERMINÉS PAR
DEUX OU TROIS DOIGTS LIBRES, DIRIGÉS EN AVANT, ET NE PRÉSENTENT
AUCUN VESTIGE DE POUCE. LES AILES SONT RUDIMENTAIRES
ET IMPROPRES AU VOL. LEUR CORPS EST GROS ET
MASSIF; L'OREILLE S'OUVRE PAR UNE CONQUE, SANS PLUMES
AURICULAIRES TECTRICES. LES PLUMES SONT DÉCOMPOSÉES
ET À BARBES ET BARBULES, SANS ANALOGUE AVEC CELLES DES
VOLATILES. LES YEUX SONT RECOUVERTS PAR DES PAUPIÈRES
GARNIES DE CILS.
Obser*'. Les coureurs lient les oiseaux, aux mammifères PAR
UNE série DE caractères pris clans toutes les parties DE leur
organisation. Leur masse puissante EÛT exigé des ailes d'une
prodigieuse énergie pour les soutenir dans les airs; aussi CES
parties, devenues inutiles, ne se présentent-elles plus QU'À
L'ÉTAT rudimentaire, ET ONT élé remplacées par l'extrême VIgueur
DES extrémités inférieures. DE là EST dérivée cette RApidité
DE progression qui l^s distingue. Privés DE moyens
DE défense, NE trouvant DE refuge que dans LA vélocité DE
leur course , LES coureurs habitent LES contrées LES moins
habitées DU globe : LES déserts d'Afrique, LES immenses pamPAS
DU Nouveau-Monde, LES vastes forcis des îles Maiaisien-
NES ou des terres Australes: ils vivent DE fruits, de graines,
d'herbes, DE jeunes pousses. ET même D'insectes ET DE limaçons.
I." Genre. AUTRUCHE ; Struthio, L.
Bec déprimé horizontalement, égal, droit, ¿1 mandibule
supérieure arrondie, onguiculée; l'inférieure peu
résistante; narines oblongues, couvertes d'une membrane
, se prolongeant jusqu'à la moitié du bec. Langue
courle, épaisse, charnue, un peu échancrée; tête aplatie,
dénudée; jambes longues, très - robustes, terminées
par deux doigts, dont l'externe a cinq phalanges
et point d'ongles, et l'interne quatre phalanges, avec
un ongle large, obtus et de forme oblongue; ailes
terminées par un double éperon, garnies, ainsi que
la queue, au lieu de rémiges roides, déplumes lâches,
flexibles, très-molles et flottantes.
Observ. Le genre autruche ne renferme qu'une espèce, célèbre
dès la plus hante antiquité, et qui fournit ces belles
plumes jadis en possession de parer les coiffures des chevaliers,
et aujourd'hui plus exclusivement réservées aux femmes.
Les Arabes lui ont donné le nom à'oiseau-chameau, par
comparaison avec plusieurs des caractères de ce grand quadrupède.
L'autruche, en effet, possède le sens de la vue en
grande perfection; l'oeil est gros et peut voir en avant, de
manière que la vision n'est point exclusivementlatérale comme
chez les autres oiseaux; la paupière supérieure est bordée
de longs cils. L'ouïe est très-fine, et la conque est libre et
ouverte à l'extérieur, sans être recouverte par des plumes.
La langue ne sert que peu au goût, qui est très-obtus, puisque,
bien que leur nourriture soit principalement composée
d'herbes , il arrive que les autruches avalent des cailloux ,
des morceaux de fer et surtout des monnaies de enivre, dont
on trouve parfois leur estomac rempli. Leur force stomacale
est telle, que les sucs digestifs attaquent et usent ces corps métalliques
et leur donnent un poli qui efface leurs empreintes,
ainsi que nous avons eu la preuve en disséquant deux autruches
mortes à Rochefort, à leur arrivée du Sénégal. Les jambes
sont très-grosses, dénuées de plumes au-dessus du genou, munies
de tendons robustes et garnies d'écaillés épaisses en avant