648 ADDITIONS
Obserc. Ce genre est très-distinct des < ais et des merles,
avec lesquels on a voulu associer les espèces qui le composent,
et qui vivent dans l'Inde. Ce sont :
i.° Le CAR au LAXE DF. BÉLANGER ; Garrulax Jielangeri, Less.,
Zool. du Voy. aux Indes orientales, pl. 4 , méconnaissable
dans lapl. 604 des Enluminures, et dont M . Temminck a fait
son corvus perspicillatus. Cet oiseau est nommé weraou par les
habitans du l'égu , sa patrie.
2 . 0 Le GARRULAXE A IRONT ROUX; Garrulax rufifrons, Less.,
Zool. du Voy. de Bélanger, pl. 5. Brun roussàtre ; à front
rouge de brique. De Java.
5.° Le GARRULAXE AZUR ; Garrulax azureus, Less. Tête, cou ,
thorax et ventre noir sériceux; une raie sur le devant de
la tête; les ailes, le bas-ventre azur, plus vif sur les épaules;
rectrices et rémiges noires ; bec et tarses bruns ; queue ample,
rectiligne.
Habite le Pégu. (Collection du duc de Rivoli.)
Page 5g7 .
On doit placer après nos MÉRULAXES un genre bien voisin,
créé par M . Temminck sous le nom d'EurÈTE, Eupetes, et qui
vient de paraître dans la 8 7 . ' livraison de ses Oiseaux coloriés.
Suivant cet auteur les EUPETES (qui marchent bien) ont le
bec très-long, droit, déprimé partout; à arête un peu vive,
portant sur le front entre les plumes du capistrum ; à mandibules
égales, la supérieure courbée et échancrée à la pointe.
Les narines sont lalérales, grandes, situées vers le milieu du
bec et à moitié couvertes par une membrane garnie d'un
duvet serré qui revêt toute la base de la mandibule. Les pieds
sont très-longs, grêles; le tarse est beaucoup plus long que
le doigt du milieu des trois doigts de devant; l'externe se
trouve soudé jusqu'à la seconde articulation, et l'interne est
complètement libre. Le doigt postérieur est articulé au côté
interne du tarse. Les ailes, très-courtes, aboutissent à l'origine
de la queue. Les quatre premières rémiges sont fortement
étagées ; la cinquième est plus courte que les sixième , septième
et huitième , qui sont égales. La queue est très-longue, étagée.
M. Temminck figure une seule espèce de ce genre : I'EUPÈTE
ET CORRECTIONS. 649
A LARGE QUEUE , Eupcles macrocercus, pl. 5 1 6 ; à plumage canncllc
roux, marqué sur la tête d'un trait noir surmonté d'un
sourcil blanc. De l'île de Sumatra.
Page 4°3-
MARTIN GRACIEUX; Pastor clegans , esp. 8 . Ajoutez comme
synonymie :
Pastor chinensis, Temin., Kuhl; Oriolus sinensis et Stumus
sericeus, Lath.
Ces diverses dénominations reposent sur une très-mauvaise
figure de Daubenton, le Kink de laChine, Enl,, 6 1 7 , à peine
reconnaissable. Nous en avons donné une nouvelle et bonne
figure , Voy. aux Indes orientales de Bélanger , Zoologie,
Oiseaux, pl. 6.
Page 4 2 6 .
Le genre Sturnus peut être commodément divisé en trois
sous-genres. Le premier, les vrais ETOURNEAUX, Sturnus, recevrait
les espèces de l'Ancien-Monde, telles que les Sturnus unicolor,
vulgaris et capensis; le deuxième sous-genre serait I'AMBLVRAMPHE,
Ambfyramphus, Leach , ayant pour caractères : Un
bec moins long que la tête, en coin, déprimé à la pointe;
à dos de la mandibule convexe , déprimé , entamant les
plumes du front par une surface arrondie ; les côtés comprimés,
rectilignes; la base très-haute; les mandibules formant
de la base à la pointe presque un triangle, à bords lisses, droits,
puis déjetés à la commissure; narines latérales, fermées par
une écaille; tarses médiocres, scutellés; ailes moyennes, à
première rémige courte, la deuxième plus longue, les quatrième,
cinquième et sixième plus longues; les barbes extérieures
courtes, les internes plus longues. Queue alongée,
arrondie. Les espèces de ce sous-genre seraient les Slurnus
ludovicianus, ruber, militaris , et YAmbljramphus Prevoslii, Cent,
zool., pl. 56. Du Mexique. Espèces exclusivement d'Amérique.
Enfin, YOriolus phaniceus pourrait former le type d'un
troisième sous-genre, qui conduirait aux tisserins, et qui
serait également propre au Nouveau-Monde.