t." PÉTREL GÉANT ; Procellaria gigaulca, Gm, ; Lalh., Sjnops.,
pl. 100 : le Quebranta-Huessos ; le briseur d'os des Espagnols :
Procellaria brasilia, Gm. ISoir fuligineux. Var. : Marron. Var.:
Albine à taches brunâtres* Du Cap (Delalande), des Malouines
( Lessnn).
2 , 0 PÉTREL FUXMAR ; Procellaria glacialis , Gm.; Enl., 5g.
Jeune: Gris clair, plus foncé sur le dos et brunâtre sur les
ailes. Adulte? Blanc; ailes et dos gris-brun. Découvert par
nous aux iles Malouines. Des mers polaires, de New-York.
5." PÉTREL HABITE; Procellaria hasita , Tcmin. , pl. 4 1 6 j
Procellaria hasita et leucocephala, Forst., Ind,, pl. 9 7 et y 8 .
Calotte, dos, queue et ailes brun-noir; front, cou et dessous
du corps blancs. Des mers de l'Inde*
/|.° PÉTREL DELESSON; Procellaria Lessonii, Gara., Ann. des
se. nat., t. V l i , pl. 4 . Bec noir; tarses blanchâtres; membrane
noire: plumage blanc: front, région oculaire gris-brun pâle;
dos cendré; ailes brunes; cou, ventre et queue blancs. Des
mers du Cap-Horn.
5." PÉTREL DAMIER; Procellaria capensis, Enl., 9 6 4 . Blanc et
noir par parties égales. Entre les 3o à l\$ degrés de latitude
sud. Très-commun. C'est le Peintado et la Par delà des navigateurs
espagnols et portugais.
( A t l a s , pl. m, fig. 1.)
C).° PÉTREL A PETIT HEC : Procellaria brevirostris. Bec noir, court,
très-recourbé ; tarses jaunes; plumage en entier brun fuligineux;
ailes et queue noir intense. Mus. de Paris.
7 . 0 PÉTREL DE LA DÉSOLATION ; Procellaria desolata, Lath. Brun;
gorge et dessousdu corpsblancs; thorax noir. Mers Indiennes,
archipel des Carolines. (Lesson.)
8.° PÉTREL COLOMBE; Procellaria turtur, Banks, pl. i 5 ; Procellaria
velox, Banks, pl. 1 6 . Gris tendre en dessus, blanc en
dessous; les ailes et la queue brunes. Des attérages de Waigiou
(Labillard.), des mers du cap de Bonne-Espérance.
commue articulée, renflée, convexe, recourbée et crochue;
à côtés lamelleux et comme soudés à la pièce
de la voûte; narines percées en avant d'un tube ouvert
et tronqué, couché sur la voûte du bec; jambes
à demi nues; tarses réticulés, médiocres; trois doigts
soudés par une membrane; un ongle au lieu de pouce ;
ailes alongées, à première et deuxième rémiges les plus
longues. Queue rectiligne, moyenne, ¿1 douze rectrices.
Observ. Les pétrels sont les oiseaux pélagiens par excellence.
Ils ne fréquentent les rivages qu'à l'époque de la ponte et de
l'incubation. Presque toujours volant à de grandes distances
des terres et donnant sur l'eau, ils ne sont jamais plus agiles,
plus vifs dans leur vol puissant et rapide que dans le gros
temps. Leurs espèces sont très-multiplié es vers les limites des
pôles, et il en est quelques-unes qui ne quittent jamais les
hautes latitudes. C'est en rasant la surface de la mer, et non
en plongeant, qu'ils saisissent les poissons dont ils font leur
nourriture. Ces oiseaux semblent avoir pour fonctions d'animer
la solitude des océans, et leur nombre est parfois prodigieux.
Flinders rapporte avoir vu «Une troupe de pétrels de tempête
d'environ 5 o à 80 verges d'épaisseur, et de 5 o o verges
ou plus de largeur. Ces oiseaux n'étaient point éparpillés,
mais volaient aussi près les uns des autres que le mouvement
de leurs ailes le permettait, et durant plus d'une heure
et demie cette troupe de pétrels continua de passer sans
interruption dans une proportion peu inférieure au vol rapide
du pigeon. Or, admettant que cette troupe eût seulement
5o verges d'épaisseur et 3 o o de largeur, qu'elle volât
à raison de 3 o milles par heure, et que chaque oiseau prit
un espace de g verges cubes, le nombre de ces pétrels
aurait été de i 5 i , 5 o o , o o o , et exigerait 7 , 5 7 5 , 0 0 0 terriers,
qui, d'une verge carrée chacun, couvriraient un terrain de
plus de 18 milles et demi géographiques. a
I." Sous-genre. P É T R E L ; Procellaria.
La mandibule inférieure du bec droite et tronquée à son
extrémité.