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 cacher dans le corps , etc. 
 Seulementles mouvements de la trompe sont brusques, fréquents,  
 et faciles  à  observer ,  tandis  que  ceux  du pénis se  font lentement  
 et d’une manière insensible. Il est possible que l’étroitesse de la fente  
 de  la  queue  soit  la  cause  de la  lenteur des mouvements du pénis  
 pendant qu’il  la traverse  (i). 
 Sécrétion spermatique. Il me semble raisonnable d’admettre, d’après  
 ce  que j’ai dit de  la disposition et  delà  structure  des organes  
 de la génération  chez  l’échinorliynque mâle,  que la liqueur  séminale  
 est sécrétée dans les deux corps cylindriques que j ’ai nommés  
 les testicules;  qu’elle passe  delà,  parles canaux déférents, dans la  
 vésicule,  et  quelle  séjourne  plus ou  moins  long-temps  dans  ce  
 réservoir,  d’où  elle  sort pour  être  évacuée  par  la  verge. 
 2 °   DES  ORGANES  GENITAUX  DE  LA  FEMELLE. 
 Ils se  composent de  deux  ovaires  et d’un  seul  oviducte. 
 Les  ovaires  sont  deux  longs  et larges  canaux  cylindriques,  un  
 peu déprimés  du haut en bas, qui remplissent presque à eux seuls  
 toute  la  cavité  du  corps,  et  s’étendent depuis la trompe jusqu’à  
 l’extrémité  de la queue.  ( PI, V , fig. 3 ,' h ,  i ,  k, L. ) 
 Ils sont situés au-dessus Tun  de  l’autre;  et séparés, dans; la plus  
 grande partie de leur étendue,  par une cloison moyenne. Le supé- 
 (i)  Après  la  sortie du pénis,  l’ouverture  de  la  queue  se  resserre bien..évidemment  
 sur  le  pédicule  du  cône qu’il représente ;  aussi  est-il  très  difficile  et  souvent  
 même impossible  de  le, faire rentrer  dans  l’abdomen  et  d’en  opérer  la  rér  
 duction. 
 r i e u r ,   q u i   r é p o n d   a u   d o s ,   e s t   p l u s   p e t i t   q u e   l ’i n f é r i e u r  o u   l ’a b d o m 
 i n a l  ( i ) .   (PI. VIII, fig .  I ,   F ,  F ,  GG .) 
 Us renferment  une  immense  quantité  Û’deufs, et  laissent  entre  
 eux  et  les parties  latérales  du  corps  deux  longs  espaces triangulaires, 
  remplis par une sérosité limpide, et dans lesquels 1 es canaux  
 latéraux viennent faire saillie.  ( PI. V I ,  fig. 3 ,  h h .) 
 C’est dans la partie antérieure de ces  espaces,  et par conséquent  
 sur  les  parties latérales  et en  dehors  des ovaires,  que  sont logées  
 les bandelettes flottantes que j’ai décrites. La membrane des ovaires  
 adhère intimement aux fibres  charnues longitudinales,  dans  les régions  
 dorsale  et abdominale ; sur les Côtés,  elle  s’en Sépare ,  pour  
 venir s’adosser avec  elle-même,  et  former  la  cloison  commune.  
 A  un pouce ou un  pouce et demi  environ  de la trompe,  l’ovaire  
 dorsal vient aboutir dans  l’abdominal,  par  une  ouverture  taillée  
 obliquement, et garnie d’un repli valvulaire, fâlciforme, à concavité  
 antérieure,  lequel  est formé par  l’extrémité correspondante  dé  là  
 cloison  commune.  ( PI.  V,  fig.  3 ,  i ;  pl.  VIII,  fig.  i,E.) 
 Au-delà de  cette  ouverture de  communication, les deux  ovaires  
 sont  réunis  en  une  cavité  spacieuse,  cylindrique,  qui  remonte,  
 en  se  rétrécissant,  entre  les  bandelettes  latérales  et  les muscles  
 rétracteurs  de  la  trompe,  auxquels  elle  adhère  ,  et  finit  par un  
 long  canal  conique.  Ce dernier se fixe  à l’extrémité postérieure de  
 la trompe.  (Pl. V,  fig.  3, k ; pl. VIII,  fig.-1,  b , a ,G.) 
 ( i)  fif- Rudolphi dit avoir trouve, dans d’autres espèces d’échînorhynqües moins  
 volumineuses,  un  canal  droit,  étendu  de  la tête  à  la queue,  assez large,  formé  
 d’une  membrane  très  fine  et contenant  les oeufs ;  il  s’étonne de n’avorr  pu, ainsi  
 que Goëze,  le  découvrir  dans  l’échinorhynque  géant :  In isto itaque Derme,  dit-  
 il,  oviductus  talis certissime  non existit.  (Ent.,  t.  I ,  p.  293. )  Un  des  moyens  les  
 plus  faciles  de  s’assurer de  la  disposition  des  ovaires  est  de  les examiner,  ainsi  
 que  leur cloison  commune,.sur  des  coupes  transversales  du  corps,  faites  à  différentes  
 hauteurs.