
sance, et qui s’attache en avant, à la partie postérieure de-la
trompe (1), tandis qu’en arrière il se rapproche du testicule postérieur
, descend au-delà pour se réunir, à angle aigu, avec un
semblable conduit qui en provient. (PI. YI,fig. 4, 1.)
Ce dernier; en avant, ne se porte pas à la trompe comme celui du
testicule antérieur, mais s’attache à la face interne du corps. Je
considère ces deux canaux, réunis ensuite en un seul, comme des
conduits déférents ou vaisseaux de communication entre les testicules
et la vésicule séminale.
Les testicules sont formés par une enveloppe extérieure, assez
résistante, demi-transparen te ; leur cavité est remplie d’une humeur
épaisse, blanche, grumeleuse.
Le canal unique, né de la jonction des deux conduits déférents,
descend au centre du corps, et bientôt éprouve cinq ou six dilatations
considérables, arrondies ou réniformes, qui par leur réunion
constituent une vésicule séminale bosselée, alongéë , et formée de
plusieurs lobes séparés. (PI. VI, fig . 4, l , k . )
Ce réservoir est rempli d’un fluide semblable à celui des testicules,
et se trouve embrassé en arrière par les muscles rétracteurs
du pénis, qui lui forment une sorte de gaine conique ; il se continue,
dans ce dernier sens, avec un long pénis, dont la structure est assez
compliquée, et dont la forme varie suivant qu’il est entièrement
renfermé dans le corps ou en partie saillant au dehors. A l’endroit
où le réservoir séminal se joint au pénis, et entre les muscles de
ce dernier organe , on trouve , en avant, une sorte de petit
godet saillant, à bords épais, durs et inégaux, de couleur blanche.
(PI. Y I , fig. 4> Q-)
Le pénis est une tige droite, cylindrique, creuse, de trois à
(i)Je n’ai pu trouver de communication entre ce canal et ta cavité de la trompe.
(PI. V, fig. 3 et 4> 6.)
quatre lignes de longueur, assez résistante, et embrassée à son
origine par les muscles qui doivent la mouvoir. (PL Yl, fig. 3 ; fig.
4 , m.) Quand il est renfermé dans le corps, voici quelle est sa
disposition : on le voit,s’élargir en arrière, et éprouver une dilatation
considérable, qui ressemble, à deux entonnoirs ou
cônes creux, très courts, réunis par leur base. Le sommet tronqué
du cône antérieur se continue avec la tige cylindrique du
pénis ; le sommet, également tronqué, du cône postérieur vient se
terminer tout autour de la fente qui se voit à l’extrémité de la
queue. (PI. YI, fig. 3 ; fig. 4 , n, o , P . )
Quand lp pénis est sorti, on ne rencontre plus la dilatation que
je viens de décrire, vu qu’elle a été chassée hors de l’abdomen par
un mécanisme particulier, que j’indiquerai.
Le pénis ne sort jamais qu’en partie par l’ouverture de l’extrémité
caudale, et forme à l’extérieur une espèce de cloche renversée,
ou cône creux, long de deux lignes, dont le sommet
adhère à la queue. ( PL YI, fig. 2, i>.)
Ce cône est formé lui-même de deux membranes simplement
adossées et sans adhérences entre elles. Sur le pourtour de
la cavité, elles sont continues, absolument comme les membranes
interne et externe du prépuce de l’homme se continuent l’une
avec l’autre sur le bord libre de cette enveloppe. (Pl. VI, fig. 8,
A, b , c ; fig . 9, B, c , E , F . )
La membrane extérieure est blanche, sèche, coriace, et a beaucoup
d’analogie avec la peau, dont elle paraît dépendre. La membrane
intérieure est molle, pulpeuse, plissée transversalement,
et présente l’ouverture du pénis, dans sa partie moyenne, au
fond de la cavité conique qu’elle revêt.
La verge de l’échinorhynque jouit de mouvements étendus,
qu’elle doit à des muscles spéciaux, que je distingue en rétracteurs
et en protracteurs, comme ceux de la trompe.
Les premiers, au nombre de deux, sont latéraux, et leur étendue