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 ascaris  megalocephala,  à  raison  du  volume  considérable  des  
 tubercules  qui  bordent l’ouverture  de  la bouche. 
 DE  QUELQUES  MALADIES  DE  I,’ASCARIDE  LOMBRICOIDE. 
 J’ai observé plusieurs maladies chez les lombrics : 
 r°  Des  ulcérations  cutanées  irrégulières,  dont  le  centre  est  
 rugueux,  et  qui  sont  entourées  d’un cercle  brun foncé,  quelquefois  
 noir ;  elles  existent  en  nombre  plus  ou moins  considérable,  
 et ne sont pas fort rares ; 
 2°  Des écorchures faites à la peau, probablement par des corps  
 durs  renfermés  dans  des matières  fécales,  ou  peut-être,  chez les  
 porcs,  par  les  crochets  des  échinorhynques,  que  l’on  trouve  
 assez  souvent  avec  les lombrics.  Ces  écorchures  ont  lieu  spécialement 
 dans  le  sens  longitudinal  ,  et  présentent  une  teinte  
 noirâtre. 
 3°  Assez souvent les parois  de  la cavité abdominale  se rompent  
 chez  la  femelle,  près  de  la vulve, pendant  des mouvements convulsifs  
 qui précèdent  la mort,  et  donnent  issue  à  une  partie des  
 organes génitaux. Le même accident peut arriver aussi chez le mâle,  
 je  l’ai vu une seule fois chez ce  dernier. 
 4°  J’ai trouvé  un  lombric femelle  dont  le  quart  postérieur  du  
 corps  était  flasque ,  immobile,  comme  paralysé,  tandis  que  les  
 trois quarts postérieurs étaient fermes, élastiques,  et manifestaient  
 des mouvements très sensibles. 
 5°  M.  Laennec a  vu la  peau  d’un  lombric  divisée  entièrement  
 par une rupture circulaire,  et dans un  autre ver de  la même espèce  
 il  a  trouvé  l’oesophage  rompu  transversalement  vers  sa  partie  
 moyenne. 
 6“  J’ai  plusieurs  fois  rencontré  la  peau des  lombrics  couverte 
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 de  petits tubercules blancs,  assez durs,  arrondis,  en nombre considérable, 
   et qui  paraissent  dépendre d’une altération  de  la  peau.  
 On  pourra voir ce  genre  particulier  de maladie  sur  des  ascarides  
 du cheval  qui  sont déposés au  Jardin des Plantes,  sous  les nos  173  
 et 174 de  la collection de M. Bremser. 
 7°  Trois  à  quatre  fois,  j’ai  vu des  dilatations  variqueuses  des  
 lignes  latérales;  elles  formaient  des  petites  poches  rouges,  arrondies, 
   demi-transparentes,  de  la  grosseur  d’un  grain  de  millet; 
   et dès qu’on  les perçait,  il  s’en  écoulait  un  fluide  rougeâtre.  
 Une  de  ces  granulations  avait  le  volume  et  la  forme  d’un  grain  
 dJorge.