O v a i r e p o r lë sur u n p é d ic u le c o u r t e t en to u ré à sa base d e q u a tre g land es saillantes ;
lib r e , o v a le - a r r o n d i, g la b r e , b la n ch â t r e , s illon n é en d e v a n t , à u n e lo g e , c on ten an t
d e u x ovule s comprimés. S t y l e c y l in d r iq u e , d r o i t , u n p eu co n to u rn é v e rs le
som m e t, d e la lo n g u e u r e t d e la c o u le u r des, étamines; subsistant. S t i g m a t e
t r o n q u é , s illon n é o u à d e u x lè v re s p e u appa rentes.
F r u i t ...........
Obs. i . " Le genre P e r s o o x i a établi par M. Smith ( i) , et dont M. Andrews a figuré trois espèces.(3), se
rapproche du L w k i j de M. CavaniUes (3 ), par tous les caractères de la fleur. Si le fruit de ce dernier genre
que le savant directeur du Jardin royal de Madrid n’a pas observé dans sa parfaite maturité, étattun drupe;
il est hors de doute que les L w e i a et P e r s o o x i a seroient réunis en un seul genre, et désignés par le nom du
premier, puisqu’il est antérieur au P e r s o o n ia . ' >
2 .o DepUis i a publication'du G é n é r a de M . de Jussieu, les Botanistes ont décrit plusieurs genres qu’ils
ont rapportés à la famille des Protées. Cette famille, entièrement composée de plantes étrangères à l’Europe,
se trouve maintenant augmentée de cinq genres, et peut-être de sept : savoir, X H a k e a , de M. Schrader (4 );
les X y l o m e l o m , L a m b e r t i a , P e r s o o n i a de M. Smith; et le L i n k i a de M. Cavanilles. 11 est encore
probable que le G e v v in a placé par M, de Jussieu parmi les plantes d’ordres indétermmés, et que le
C y l i n d r i a de Loureiro ¡ ¡ ¡ ¡ g doivent appartenir à la famille des Protées. Je passe sous silence le Q u a d r i a
que les auteurs de la Flore du Pérou ont reconnu être le même genre que le G e v o i n a ; le C o n o s p e r m u m
de M. Smith, q u i appartient a la famille des Thymélées; et le C o n c b iu m du même auteur, qui d’après
l’énoncé de son caractère, ne parait pas différer de X H a k e a , comme 1 a déjà observé M. Cavanilles.
E x p i. des f g . i , Fleur pédiculée. a , Une foliole du calice, vue en dedans pour montrer l’attache et la
forme de l’étamine. 3 , Même figure grossie. 4 , Pistil dont l’ovaire est porté sur un pédicule entouré à sa base
de quatre glandes. 5 , Le même dont l’ovaire a été coupé longitudinalement pour montrer qu il estuniloculaire,
et qu’il ne renferme que deux ovules.
(1) 'Transactions o f the Linnean Society. Vol. 4 , Pag- 3*5.
(2) Botanists Repository, 74, 77 et 280.
(5 ) leones Plantarum. Vol. 4■> l,ag- 61, pi. 58y.
(4 ) SertnmHannoverianum. Pag. 27, pi. 17-
(5) Flora Cochinchinensis. Edit. German. Vol. I , pag- 86.