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 d’ore ille tte ,  plus  courts  q u e   les  ailes. 
 É t a m i n e s   d ix ,  insérées  sur  le  calice  au  dessous  d e   la  c o ro lle ,  ren fermées   dans  la  
 c a r è n e ,  diadelph e s,  inégales  e t  alternativement  plus  courtes.  F i l e t s   réu nis   au  
 n om b re   d e   n e u f  dans  le u r 'm o itié   in fé r ie u r e ,  en  u n e   gaine  comp rimée  e t   fen d u e   
 sous  l’é tén d a rd j  lib re s ,  distincts  e t  écartés  dans  le u r   p artie  su p é r ieu re   :  c e u x   des  
 plus  longues  étamines,  dilatés à  le u r  sommet.  D i x i è m e   F i l e t   libre   dans  toute  son  
 é ten d u e ,  ap p liqu é   con tre   la  fissure  d e   la  gaine.  A n t h è r e s   d ro ite s,  arrond ies ,  
 d ’un  ja u n e   soufré.  P o l l e n   formé  d e  molécules  blanchâtres. 
 O v a i r e   lé g è rem en t  p é d ic u lé ,  lin é a ire , c om p r im é ,  v e lu  en dessous,  d ’un  v e r t fo n c é ,  
 con ten an t  un  gran d   nombre  d’ovules.  S t y l e   c o u d é ,  en   a lên e ,  p re squ e   g la b re ,  
 b lan ch â tre , m uni  d ’u n e   d en t au   dessus  de  sa  partie moy enn e .  S t i g m a t e   en  téte.  
 F r u i t ............. 
 O b s .  i . °   La  plante que je viens de décrite, pafoît avoir quelques rapports avec deux espèces mentionnées  
 par M. Willdenow, savoir, L otus gîaucus A i t . , et L o to s g ra cilis  W a lo s t .  et K i t a i b .  Elle se distingue  
 néanmoins de la  première, par ses feuilles qui ne sont pas charnues,  par ses fleurs rapprochées en ombelle,  
 et par sa tige ligneuse : et elle diffère de la seconde par ses folioles presqu’en spatule, par le nombre des fleurs  
 dans chaque ombelle,  et par ses tiges qui ne sont point herbacées. La forme  de 1 ovaire  du L o to s  A n th y l-   
 lo ïd e s ,  indique de plus que le  fruit de  cette plante  doit  encore .fournir des  caractères distinctifs. 
 2.° Les feuilles du L oto s A n th y llo ïd e s  paroissent au  premier aspect être digitées; mais  en  les examinant  
 avec  attention,  l’on reconnoît que les deux  folioles les  plus extéiieures doivent être considérées comme des  
 stipules, puisqu’elles sont insérées au dessous de la base du pétiole  de  la  feuille,  ou  du pétiole commun dès  
 trois  folioles. 
 3.“ J’observai,  il y a  quatre  ans,  chez M. Cels,  une  charmante  espèce  de  L o to s  provenue  de  graines  
 envoyées  d’orient par MM.  Bruguière et Obvier.  Cette  espèce,  dont aucun auteur n a  fait encore mention,'  
 est herbacée,  et très velue dans toutes ses parties. Elle produit des tiges tombantes, cylindriques et rameuses.  
 Les F olioles  plus  petites  que  celles  du L o to s   a rabicus,  sont  en  coeur renversé,  et munies  de  stipules  
 ovales-arrondies. Les  pédoncules  axillaires,  solitaires, ïecourbés  et  très  alongés,  ne portent quune  seule  
 fleur d’une  belle  couleur rose.  La bractée située  à la  base  de  la  fleur,- est formée  de  trois folioles qui ressemblent  
 parfaitement  aux  stipules.  Cette  espèce  qui  a  quelques  rapports  avec  les L o t o s   peregrinus  et  
 arabicus, mais qui en  diffère par plusieurs  caractères  tranchés, peut  être  désignée par le nom de lanugi-  
 iiosus,  et  caractérisée par la phrase suivante : 
 L oto s  lanuginosus.  Pedunculis  elongatis,  cernuis,  unifions ;  foliolis  obcordatis ;  stipulis,  bracteàque  
 triphyllà ovato-subrotundis. 
 Expi.  d es  fis .  i ,  Pétales.  2, Calice et organes sexuels.  3,  Gaine  des  étamines  ouverte  et grossie, pour  
 montrer  la  forme  des  étamines. 4,  Pistil grossi.