VIBURNUM R iGiDUM .
Fam. des C a p r i f o l i é e s , J u s s . P e n t a n d r i e T r i g t n i e , L in n .
V IB U R N U M arb oFe so en s j'E irsu tu rajiiiliispvalib usm tegemmis jrigid rs^iu go s is ,^^ ad oraseglandui^sjs.
■ S | B ( ■ B j I d’v> superbe aspect, lorsqu'il est en fleur; croissant naturellement .à Madère II
passe 1 hiver dans 1 orangerie, et fleurit au commencement du printemps.
n r
i g e droite, cylindrique, très rameuse, recouverte d’un épiderme d’abord presque
lisse et parsemé de glandes, ensuite gercé; d’un brun cendré, haute de cinq à six
mètres, de la grosseur du bras. B r a n c h e s quatre ou, six au sommet de chaque
pousse de 1 année; cylindriques, glabres et nues dans leur partie inférieure ; tétra-
gpnes, feuillées et hérissées de poils roides dans leur partie supérieure. R a m e a v x
presque droits, opposés, de la forme et de la couleur de la partie supérieure des
bran ch es. 1
Fe u i l l e s opposées en croix, rapprochées, horizontales et réfléchies, pétiolées,
ovales, aiguës,, très entières, ondées; relevées en dessous d’une ¿ t e saillante et
rameuse, creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons; veineuses, ridées,
presque glabres sur la surface supérieure, hérissées sur l’inférieure, et munies
d une pente touffe de poils dans les aisselles des nervures; convexes, roides, subsistantes,
d’un vert foncé, longues de treize centimètres, larges dp sept.
P é t io l e s très ouverts, dilatés à leur base dont les bords se réunissent; convexes
d un côté, sillonnés de l ’autre, de la ÿpuleur des rameaux; longs de deux centi-
mètres.
g Î M É s ou e à u s s e s - o m b e l l e s au sommet des branches et des rameaux; solitaires
pédonculées, formées de six ou d’un plus grand nombre de rayons; convexes'
très .serrées, munies d’une collerette, larges d’un décimètre. O m b e l l e s p a r t i e l l e s
en nombre égal à celui des rayons de l’ombelle générale, également munies d’une
collerette, divisées en plusieurs petites ombelles.
P é c o e | J l e d e I’o m b e l l e o ÎB ÎR A n E d r o it , c y lin d r iq u e , profondément s trié, très
v e lu , d e la cou leu r des ram e aux ; d e u x fois plus long q u e les pétioles. R a y o n s
des o m b e l l e s p a r t i e l l e s et des o m b e l l u l e s ay ant la forme et la cou leu r du
p éd on cu le de l ’ombelle généra le : c e u x des ombelles partielles b eaucoup plus longs
q u e c eu x des ombellules.
C o l l e h e t t e s de I’O m b e l l e g é n é e a l e , des O m b e l l e s p a b t i e l l e s , et des
O m b e l l u l e s formées de folioles en nombre .égal à celui des rayons; droites,
linéaires, obtuses, velues', très courtes.
F l e u h s huit à dix dans chaque'ombellule; pédieulées, d’un blanc pur, répandant
une odeur analogue à celle du sureau, munies de bractées; plus petites que celles
du V i b u r n u m Tinus, var. B ou lucidum.
P éd icule s ouverts, cylindriques, velus, de la longueur des fleurs.