HEMEROCALLIS c æ r u l e a .
F am. des N a r c i s s e s , J tjss. — H e x a n d r i e M o n o g m i e , L i n n .
H EM E R O C A L L IS foliis ovatis, acuminatisj bracteis inembranaceis, brevibus j limbo calicis campa-
nulato.
H e m e r o c a l l i s cæ ru le a Andr . Thç JBotanist Reposit. G.
Plante herbacée, vivace , originaire de la Chine, remarquable par la beauté de ses fleurs , et par la forme de ses feuilles, telle
passe l’hiver dans la serre chaude, et fleurit au milieu de l’été. On la multiplie avec le même succès, soit qu’on divise ses
racines, soit qu’on sème ses graines qui mûrissent parfaitement dans notre climat.
I \ . a c in e formée de fibres nombreuses, épaisses, de cou leur cendrée.
F e u i l l e s rad icales , o u v e r te s , pétiolées e t se prolongeant sur le p é tio le , o vales, pointues,
relevées de plusieurs nervures longitudinales et parallèles} v e in é e s , d’un- v e r t sombre
en-de ssus, d’un v e r t-g a i et luisant en-de ssous, longues de treize centimètre s , larges
de sept.
P é t i o l e s élargis à le u r base et embrassant le collet de la racine ou la partie inférieure
de la h am p e , presque d ro its , dilatés sur leurs bord s , convexes d’un c ô té , creusés en
gouttière de l ’a u tre , plus longs que les feuilles.
H a m p e s’élevant du milieu des feuilles rad icale s , d ro ite , c y lin d r iq u e , munie de b ractées}
d’un v e r t - fo n c é , haute de huit d éc imè tres , de la grosseur d’ une plume de cygne.
B r a c t é e s a lte rn e s , droites , ov ale s , pointues, membraneuses, concaves e t presque
pliées en d e u x : les inférieures éca rtées, longues de trois centimètres} les supérieures
plus rap p ro ch é e s , moitié p lus courtes.
F l e u r s au sommet de la hampe et dans les aisselles des bractées} solitaires, pédicu-
lé e s , disposées en une grappe simple et lâ c h e } d’abord horizontales, ensuite pendantes :
d’un violet b leuâtre , longues de six centimètre s, larges de quatre.
P é d i c u l e s d’abord h orizontau x , ensuite réflé chis } cy lin d r iq u e s , d’un v iolet ten d re , un
p eu p lus courts que les bractées.
C a l i c e tub u lé dans sa moitié in fé r ie u re , dilaté dans la supérieure ou à son lim b e ,
s t r ié , se flétrissant avant de tomber. T u b e cylindrique , deux fois plus long que le
pédicu le. L i m b e en c lo c h e , de la longueur d u tu b e , à six découpures ovales et en
la n c e , aiguës , munies intérieurement à le u r sommet d’un p e tit tub ercule p u b e sc en t,
rapprochées et étroitement unies après la fécondation.
E t a m i n e s six , insérées à la base du tube , de la longueur du calice. F i l e t s rapprochés
et abaissés sur la découpure inférieure du lim b e , courbés, en dedans à leur
sommet, c y lin d r iq u e s , blanchâtres. ¿ 4n t h e r . e s vacillantes, linéaires , s’ouvrant intérieurement
par d eu x s illon s , blanchâtres et tachetées de points violets. P o l l e n
(poussière fécondante) d’un jaune doré.
O v a i r e lib r e , cy lin d r iq u e , creusé de six sillons. S t y l e ayant la d ire c tion , la forme,
la cou leur des étamines, et plus long. S t i g m a t e à trois lobes.