O v a i r e lib r e , o v a le , v e rd â tre , entouré à sa base de cinq écailles fortement echancrees j
divisé intérieurement en trois lo g e s , ne contenant qu’un p e tit nombre d’ovules. S t y l e
cy lin d r iq u e , glabre., d e 'la lon gueu r du tube. S t i g m a t e t ro n q u e , paroissant, lorsqu’on
l ’observe avec la lo u p e , surmonté de quelques petites glandes.
F r u i t . . . . . .
O s s. i°. Le genre S t y p b e l i a établi par M. Smith (1) est le même que le V e n t e b a t i a de M. Cavauilles (a).
Comme ce dernier genre a été publié postérieurement à celui du S t y p b e l i a , il doit lui être réuni. Il est pro- ,
bable que l’espèce nommée T ' e n t e n a t i a p r o cüm b en s ne diffère point de celle qui est connue sous le nom de
S t y p b e l i a ju n ip e r in a .
a0. Le S t y p b e l i a se rapproche beaucoup de Y E p a c r i s , Linn., par les caractères de la fleur; mais il en
diffère essentiellement par son fruit qui est un drupe divisé en cinq loges ne contenant chacune que deux semences
(3). La plante que je viens de décrire ne m’ayant présenté dans l ’examen que j’ai fait de l’intérieur de ses
ovaires, que trois loges e t quelques ovules , j’ai dû la rapporter plutôt au genre S t y p b e l i a , qu’à celui de
Y E p a c r i s dont le fruit est une capsule divisée en cinq loges, s’ouvrant en cinq valves , et,contenant un grand
nombre de semences.
3°. Les espèces du genre S t y p b e l i a pourraient être divisées en deux sections, qui. comprendraient, l’une,
les espèces dont le limbe de la corolle est velu en dedans, et l’autre les espèces dont le limbe est entièrement
glabre. Le S t y p b e l i a g n id ium devroit alors être. rapporté à la première section, et il se distinguerait aisément
des espèces qu’elle contiendrait par ses fleurs très-petites, disposées en un épi court, terminal et solitaire.
4°. Quoique le fruit du S t y p b e l i a soit un drupe, on ne peut pas néanmoins douter que ce genre n’appartienne
, de même que celui de l’Arbousier, à la Famille des Bruyères. Les semences sont également suspendues
dans ces deux genres, ainsi que dans ceux dont le fruit est capsulaire, à des placentas peiidans. Ce caractère d’une
grande importance, est général dans la Famille des Bruyères. Il a été observé par M. Corréa de Serra.
Expi. des fig. î , Fleur grossie, pour montrer les trois bractées qui représentent un calice extérieur, a , Corolle
ouverte et grossie, pour montrer l’insertion et la forme,des étamines. 3 , Une étamme séparée. 4, Calice. 5 , Pistil.
(1) Botany ' of New Holland, pag. 45-
fa) Plantte Hispanicoe. vol. 4 1 pag. 2S.
(3) Botany of New Holland, pag. 45.