
 
		b la n c h â t r e s .   A n t h è r e s   d r o i t e s ,   a r r o n d i e s ,   b i l o c u la i r e s ,   c r e u s é e s   d e   q u a t r e   s i l lo n s ,   
 s’o u v r a n t   l a t é r a l em e n t ;   d ’ u n   j a u n e   s o u f r é . 
 O v a i r e   p l o n g é   d a n s   u n   d i s q u e   c h a r n u   e t   t r è s   é p a i s ;   c o n i q u e ,   d ’ u n   v e r t   p â l e ,   d iv i s é   
 i n t é r i e u r e m e n t   e n   q u a t r e   lo g e s .   S t y l e   é p a i s ,   c y l i n d r i q u e ,   t r è s   c o u r t .   S t i g m a t e   
 t r o n q u é -   
 D r u p e ................. 
 Obs.  i .°   La  plante  que  je viens  de  décrire,  a  été  envoyée  d’Angleterre, sous  le nom de L a m a r c k i a .  
 On  pourroit,  à  la  vérité, d’après quelques considérations,  en  former un genre nouveau; mais ses  rapports  
 avec  Y E læ o d en d r üm   sont  si  frappans,  que j’ai  cru  devoir  la  rapporter  à  ce  genre,  en  faisant quelques  
 légers  changemens  dans l’exposé  du  caractère  générique. 
 a.»  \ J E læ o d en d r om  est peu distinct du C a s s in e  auquel il  faudroit peut-être le réunir, comme semblent  
 le  prouver  l'Elæ o d en d r üm   australe,  et  le  C a s s in e   xjrlocarpa,  Choix  de Plantes,  pag.  et pl.  23 :  
 à  moins  que la  nature  du fruit qui  est  un drupe à  noyau  dur,  épais et osseux dans 1 E læ o d en d r üm  ,  et  
 à  noyau mince  et  crustacé dans le C a s s in e ,  ne soit un caractère suffisant pour distinguer ces deux genres. 
 3.°  Un  individu  de  Y E læ o d en d r üm   australe  avoit  fleuri  l’année  dernière  chez M.  Cels;  et  toutes  
 les  fleurs  étoient mâles  ou.  dépourvues  de  pistil. L’individu qui a  fleuri  cette  année à  la Malmaison,  ma  
 présenté un grand nombre  de  fleurs hermaphrodites, et  quelques fleurs simplement femelles ou dépourvues  
 d’étamines. 
 Expi. des fig.  i, Fleur pédiculée, grossie  et vue en dedans pour montrer l’insertion de  la  corolle et des  
 étamines sur le disque  dans lequel est plongé l’ovaire. 2, La même vue  en  dessous pour montrer  la  forme  
 du  calice. 3,  Ovaire grossi  et  coupé  transversalement  pour montrer les quatre loges qui se  trouvent dans  
 son  intérieur.