
 
		( le s   o n g l e t s   d e s   p é t a l e s .   F i l e t s   d e s   É t a m i n e s   f e r t i l e s   o u   s u r m o n t é e s   a   u n e   
 A  n  t  H è r e  i  o p p o s é s   a u   c a l i c e   ,  e n   a l ê n e ,  b l a n c l i a t r e s ,  d e   l a   l o n g u e u r   d e s   p é t a l e s .   
 A n t h è r e s   d r o i t e s ,   o v a l e s ,   o b t u s e s ,   C o m p r im é e s ,   c r e u s é e s   d e   q u a t r e   s i l l o n s ;   
 r o u g e â t r e s . 
 O v a i r e   g l o b u l e u x ,  s u rm o n t é   d e   d e u x   g l a n d e s ,   e n t o u r é  d ’ u n  d i s q u e  p e u  s a i l l a n t ,  n u   
 à   s a   b a s e ,   o u   d é p o u r v u   d ’ é c a i l l e s .   S t y l e   s’ é l e v a n t   e n t r e   l e s   d e u x   g l a n d e s ,   d r o i t ,   
 f i l i f o rm e ,  d e  la   c o u l e u r  d e   la   c o r o l l e ,  d e  l a  l o n g u e u r  d e s   é t a m i n e s .   S t i g m a t e  o b tu s .   
 F r u i t . . . . 
 Obs. i .° La plante que je viens de décrire est peut-être une de celles qui ont été mentionnées par M. Thunberg  
 dans son Pwdromus  F i e r c e   Capensis. Mais, comme je ne connois  aucune  description et aucune figure de  
 la  plupart des  espèces que  ce  célèbre professeur  a rapportées  au  genre D i o sm a  ,  j’ai cru devoir  adopter le  
 nom spécifique  de M. de Lamarck,  et ne citer aucun synonyme. La description que l’auteur du Dictionnaire  
 a donnée du D i o sm a  hirta convient parfaitement à la plante que je publie ; on observe néanmoins une légère  
 différence  dans la  couleur  des  fleurs.  Cette  différence  ne  seroit-elle  pas  un  effet  de  la  dessiccation P  ou  
 indiqueroit-elle qu’il  existe  dans le  D i o sm a   hirta deux variétés ,  dont une  à  fleurs blanches ,  et l’autre  à  
 fleurs violettes ?  '  .  -  .  '  .  . 
 2.« Les  espèces  que les  Botanistes  rapportent maintenant  au  genre D i o s m a ,   avoient été  divisées  par  
 Linnæus  et Bergius en  deux genres, savoir, D i o sm a   etI I a r t o g i a  ( i ) .  La différence essentielle de ces deux  
 genres (2) étoit fournie par le nectaire en forme de couronne, et ondulé ou denté dans le D i o sm a  , composé  
 de cinq filaments ou de cinq languettes dans 1 ' I I a r t o g i a .  Cette différence, qui n’a pas paru assez importante  
 pour  la  distinction de  deux genres,  peut  être employée avec succès pour  caractériser les  espèces qui constituent  
 aujourd’hui le genre  D i o sm a .   C’est  ainsi  qu’on  distinguera  aisément  le D i o sm a   ciliata B e r g .   et  
 T b u n b . ,   du D i o sm a  pubescens  T i i u n b . ,  ou  I I a r t o g i a   ciliata B e r g .  ,  en  observant que  dans  lune  de  
 ces  espèces le nectaire est en  forme de  couronne,  tandis  qu’il  est formé  dans 1 autre  de  cinq languettes. H  
 est encore d’autres caractères dans les  fleurs  de plusieurs  espèces de D i o sm a  , qui me paroissent devoir être  
 exprimés  dans la phrase spécifique. Tels  sont,  par exemple, les  cinq  écailles  qui  entourent l’ovaire dans le  
 D i o sm a   serratifolia (3), l’anneau  glanduleux qui  couronne  l’ovaire  dans  le D i o sm a   u n i f ie r a   (4),  les  deux  
 glandes  qui surmontent l’ovaire  dans  le D i o sm a   hirta (5).-Si les  caractères  que  présentent  les  fleurs  des  
 autres espèces de D i o sm a   étoient également connus, ces espèces ne seroient pas aussi difficiles a déterminer ;  
 et il est probable qu’on pourroit encore, pour en faciliter l’étude, établir des genres secondaires, ou au moins  
 former des  sections parfaitement tranchées. 
 Expi. des fig.  1, Fleur grossie. 2, La même encore plus grossie, dans laquelle  on  n’a  conservé qu’un  seul  
 pétale,  et deux étamines, dont une  fertile  et l’autre  stérile, pour montrer la forme du pistil, 1 attache de la  
 corolle,  et  celle  des  étamines. 
 (1) M. Thunberg a supprimé le genre H artooia L i a s . ,  dont il a rapporté les espèces  au genre Diosma. Il a donné  ensuite le nom  
 H Hartooia à une plante de la famille des Nerpruns, que M. de J ussieu regarde  comme  congénère du Scan eu eu a. 
 faj Voyez Llssjbi  Genera Plantarum. Holmiæ,  1764, pag. 108, et BsnouPlantee Capenses, pag. 66 et 72. 
 (5)  Jardin de la Malmaison,  pag. et pl. 77. Ce caractère existe aussi dans le Diosma latifolia A adr . 
 (4) Sobradbri et We a b ea sd i i  Serlum Hannoverianum, pag.  16, pl. 8. 
 (5)  L’ovaire An D iosma ciliata L am. est surmonté de trois glandes.