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CAMPANULA f i n c æ f l o r a .
F am. des C a m p a n u l a c é e s , J u s s . — P e n t a n d r i e M o n o g y n i e 5 L i n n .
S y s t. jFegetab. §. 1 ? F o l i i s loevioribus.
C AM P AN U LA foliis lineari-lanceolatis; caule tereti, ramosissimo; pedunçulis terminalibus, elon-
gatis, unifions.
C a m p a n u la (gracilis) foliis lineari-lanceolatis, obsoletè serratis; caule dichotomo; floribus solita-
riis terminalibus. F o r s t . Prodrom. n° 84.
Plante herbacée, vivace, laiteuse, parsemée dans toutes ses parties, de poils courts et peu apparens ; découverte par Georges
Forster, sur les coteaux arides delà Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie. Elle passe l’hiver dans l’orangerie, et fleurit
pendant tout l’été et une grande partie de l’automne. Ses fleurs qui ont quelque ressemblance avec celles de la petite Pervenche ,
forment par leur ensemble une panicule étalée ou une espèce de gerbe.
J A a c i n e ram eu se , fibreuse, d’un blanc sale.
T i g e presque ligneuse à sa b ase, herbacée et fistuleuse dans le reste de son étendue;
d ro ite , cy lin d r iq ue , g r ê le , feu illé e , s tr ié e , trè s -ram eu se , d’ un v e r t - g a i , haute de
s ix d écimè tres, de la grosseur d’une plume de corbeau. R a m e a u x nombreux , peu
ou v e r ts , de la forme et de la cou leur des tiges ; quelquefois simples, plus souvent divisés
et presque dichotomes ou bifurqués : le s inférieurs opposés, les supérieurs alternes.
F e u i l e s horizontales, sessiles, linéaires et en la n c e , aiguës, quelquefois munies de
dents ou simplement ondées, plus souvent très-entières, presque glab res, d’un vert-gai :
les inférieures opposées, longues de cinq centimètres, larges de cinq millimètres; les
su p érieu res, alte rn e s , éca rtées, insensiblement plus courtes.
P é d i c u l e s au sommet de la tige et des ram e au x ; cy lin d r iq u e s , striés , pubescens,
courbés à le u r sommet avant l ’épanouissement des f le u r s , ensuite droits ; longs de sept
centimètres.
F l e u r s solitaires , droites, d’un b leu d’a z u r , formant p a r le u r ensemble une panicule
é ta lé e , longues de vingt-q u atre millimètre s, larges de trois centimètres.
C a l i c e tu b u le u x , p u b e s c en t, d eu x fois plus court que la fle u r , subsistant. T o b e adhérent
à l ’ov aire, g lo b u leu x , relevé de cinq nervures saillantes, creusé de cinq stries.
L i m b e à cinq divisions profondes , p eu o u ve r te s, en lance , pointues.
C o r o l l e monopétale, insérée au sommet du tube du ca lic e , en forme de c lo ch e , rétrécie
en tube à sa b ase , se flétrissant avant de tomber. T u b e pentagone, insensiblement
d ila té , de la longueur du calice. L i m b e o u v e r t , à cinq divisions ovales , aiguës , relevées
en dessous de trois n e rvu re s , creusées en dessus de trois stries.
E t a m i n e s c in q , ayant la même attache que la corolle et moitié plus courtes. F i l e t s
dilatés en forme d’ é ca ille s , et ciliés dans le u r moitié inférieure ; filiformes et glabres
dans la supérieure. A n t h è r e s d ro ites , linéaires, comprimées, d’ un jaune sou fre ,
deux fois plus longues que les filets.
O v a i r e adhérent au tube du calice , ovale-arrondi. S t y l e d ro it, c y lin d r iq u e , pubescent
à sa b a s e , b lan ch â tre , de la longueur des étamines. S t i g m x t e s trois, linéaires,
roulés en dehors, pubescens.