O v a i r e g lo b u le u x , s illon n é , r e c o u v e r t à son sommet d’u n disqu e o rb iculaire . S t y l e s
d e u x , cou ch é s su r ch aq u e cô té d e l’o v a ire , plus courts q u e les étamines. S t i g m a t e s
obtus.
F r u it très petit, de couleur cendré e , s’ouvrant en deux parties, ou formé de deux
semences.
S emences d emi-ovale s, gib beuse s, re le v é e s en dehors d e c in q côtes , e t planes en
d e d ans; suspend ues u n p eu au dessous d e le u r sommet au x divisions d ’un placenta
filifo rme e t b ifid e.
O b s . i . ° La plante que je viens de décrire, se distingue surtout des espèces connues du genre par ses
tiges tombantes, par ses ombelles constamment latérales, opposées aux feuilles, et absolument nues
ou dépourvues de collerettes.
2.0 Les plantes de la famille des Ombellifères sont liées entre elles par un si grand nombre de caractères,
qu’il n’existe point de méthode où elles ne se trouvent réunies dans la même série. Elles sont presque toutes
herbacées, et ordinairement vivaces par leur racine. Le plus grand nombre est indigène d’Europe; quelques
unes croissent en Afrique et en Asie, et il en existe peu en Amérique. Les Naturalistes qui ont pénétré
dans les Terres Australes, n’ont mentionné que sept espèces de cette famille. M. Forster (i) en a caractérisé
cinq, savoir XH yd rocotyle moschata, le Peucedanom geniculatum, le L a s e rpi Tf xjm acipliylla, le
L ig ü s t ic v m Gingidium, et une espèce d'A p iom que l’auteur regarde comme la même que XApium
graveolens LiifN. M. Labillardière (2) en a indiqué deux, dont une me paroît être la même que celle que
je viens de décrire. « L a Criste marine (3) , dit ce savant Naturaliste, se renconti’oit sur les bords du lac|J|.
« Je trouvai à peu de distance une nouvelle espèce de persil que je nommai A p jum prostratum, à cause
« de la disposition de sa tige toujours couchée par terre. L'analogie avec les espèces connues du même
« genre me la fit regarder comme un bon aliment, et mon espoir ne lut pas déçu. Nous en emportâmes
« à bord une ample provision que reçurent avec joie des Navigateurs qui sentoient le besoin de détruire,
« par l’usage des végétaux, les mauvais effets des viandes salées dont nous avions vécu dans la traversée
« du Cap de Bonne-Espérance au Cap de Diémen. »
Expi. desJîg. 1 , Fleur grossie et vue en dedans, pour montrer la corolle et les étamines.insérées sous
le disque qui recouvre le sommet de l’ovaire. 2, Fruit de grandeur naturelle. 3 , Le même grossi pour
montrer les cinq côtes dont chaque semence est relevée en dehors. 4 ? Une semence vue en dedans.
(13 Florulce Tnsularum Auslralium Prodomus.
(a) Relation du voyage à la recherche de la'Pérouse. vol. 1, pag. 14 * -
(5) CniTiiuuM marilimum LtXN.
(4) Lac situé à l'extrémité de la terre de Diémen, prcsdu détroit de d’Eutrecastcaux.