É t a m i n e s nombreuses, ayant la même attache que la co ro lle , et deux fois plus
longues'. F i l e t s courbés sur l’ovaire aVant'et après l’émission du pollen, droits au
moment oïi les anthères s’ouvrent; en alêne, de la couleur des pétales. A n t h è r e s
vacillantes, a r r o n d ie s d e u x lobes,,s’ouvrant latéralement, d’un jaune de soufre.
O v a i r e globuleux, adhérent au fond du calice, divisé en trois loges, et contenant
plusieurs ovules. S t y l e droit, cy lindrique, plus court que les étamines. S t i g m a t e
simple.
F r u i t ...........
O b s . i . ° La plante que je viens de décrire ayant absolument tous les caractères attribués par M. S mith
à son M etro siderosfloribunda, j’ài cru devoir là rapporter à cette espèce, en insistant néanmoins dans
la phrase spécifique sur quelques caractères de la fructification qui lui sont propres, et qui peuvent servir
à la faire reconnoître. ;
a.« Le genre M e t r o s id e r o s établi par MM. Banks et Solander comprend aujourd’hui un assez grand
nombre d’espèces dont plusieurs avoient été mal à propos rapportées aux genres L e p t o s p e r m ü m et M e-
l a l e ü c a , par MM. Forster, Linnæus le fils', Schrader, etc. C’est Gærtner qui,, Je premier, a exposé les
caractères distinctifs des genres auxquels appartiennent les plantes de la famille des Myrtes, originaires de
la Nouvelle Hollande. M. Smith, ayant été à portée d’observer un plus grand nombre de ces plantes, a
perfectionné le travail du célèbre Botaniste Allemand, et lui a donné un plus grand développement (i). Il a décrit
treize espèces du genre M e t r o s id e r o s , qu’il a divisées en deux sections caractérisées, l’une par les feuilles
opposées, et l’autre par les feuilles alternes. Comme il est néanmoins peu de genres parfaitement naturels
dans lesquels les espèces présentent ces deux sortes de situations de feuilles, ne peut-on pas présumer
qu’il existe , dans les espèces rapportées au genre M e t r o s id e r o s , des limites qui ne sont pas encore connues?
En effet les espèces de la première section se distinguent de celles de la seconde., non seulement par la
situation de leurs feuilles, mais encore par leurs ileurs, qui, loin d’être sessiles et rapprochées en un épi
surmonté d’une nouvelle pousse, sont disposées en panicule, ou en corymbe, ou portées sur des.pédoncules
plus ou moins rameux. Je puis encore ajouter que, dans les deux espèces de M e t r o s id e r o s (2) à
feuilles opposées , dont j’ai observé les organes 'de la fructification sur des individus, vivants, il existe
quelques différences qui pourront peut-être acquérir plus d’importance, si elles se trouvent dans Içs espèces
qui ne sont connues jusqu’à présent que par l’analyse qui en a été faite sur des échantillons desséchés. Dans
Îe M e t r o s id e r o s a n om a la (3) , la corolle est évidemment une continuation-du limbe du calice, et elle
porte une partie des étamines. Dans le M e t r o s id e r o s f l o r i b u n d a , le calice est très entier a son limbe,
et les pétales sont peu apparents. o u
3.0 On cultive à la Malmaison les M e t r o s id e r o s linearis S m i t h , et S c h r a d e r Sertum Hannover.
Pl. 1 1 , M e t r o s id e r o s lanceolata S m i t h , M e t r o s id e r o s lophanta Mort. Cels. Pl. 69, M e t r o s id e r o s
saligna S m i t h , et Hort. Cels. Pl. 70, M e t r o s id e r o s anomala Jard. Malm. Pl. 5 , M e t r o s id e r o s
floribunda Jard. Malm. Pl. 75 , et plusieurs autres espèces envoyées comme nouvelles , mais qui n ont
pas encore fleuri.
Expi. d e s j t g . 1 , Fleur grossie et vue de côté, n, Un pétale grossi. 3 , Pleur également grossie, J°"'
on a retranché le limbe du calice qui porte la corolle et les étamines, pour montrer 1 ovaire plonge au
fond du tube.
(1) La dissertation que M. Smith a publiée dans le troisième volume des Actes de la Société Linnéenne de Londres, sur lescarac
a i , « de p lu n .u r.p l.,,... de l'Ordre S .n .r f t a Myrtes, . été .uUèrnu.nt .dopté. J .„ . 1. » t a . l l . « , ., .» que do„„e M. W M—
du Species Planlarum de Linnæus.
MbtbOsidbros anomala, Jardin de la Malm. , pag. et pl. 5 , et Metrosideros floribunda, ibid., pag. et pl. -jj.
(5) Celle plante , publiée depuis par M. Andrews dons le quatrième volume du Botanisls ReposUory, pl. a8., sous e nom
s id L o s hirsuia, paroît avoir une grande affinité avec le MbtrOsidbros hispida de M. Smith. Je n'avo.s po.nl .nd.qué cette affimté
décrivant le MbtrOsidbros anomala, pnreeque les pédoncules étoient à une seule (leur dons 1 individu que fobservois.