
 
		É t a m in e s   nom b reuse s ,  insérées  sur  le   calice  au-dessous  d e   la  coro lle .  F i l e t s   capilla 
 ir e s , réu n is   en  an n e au   à  le u r  base  Ç m o n a d e lp h e s ) ,  distincts dans le  res te d e  le u r   
 étendue*,  d e   la  c o u le u r  des  pétales e td e u x  fois plus  longs.' A n t h è r e s   a r ron d ie s , d e   
 la c o u le u r  des filets. 
 O v a i r e   ov a le ,  ob tus ,  g la b re ,  blan ch â tre .  S t y l e   la té ra l,  cap illa ire ,  plus  lo n g   q u e   
 les  étamines. S t i g m a t e  simple. 
 L é g u m e   lin é a ir e ,  a igu  à  ch a q u e   e x trém ité ,  g ib b e u x   p a r   la  saillie  des  sem en ce s,  un  
 p eu   ren flé  su r  ses bords*,  p re squ e   a r t ic u lé , d e  c o u le u r  b r u n e , à u n e  lo g e , s’ou vran t  
 en   d e u x  v alve s ,  c on ten an t  plu sieu rs  semences. 
 S e m e n c e s  , o vales , ob tu s e s ,lé g è rem en t com p r im é e s , lisses, d ’un b ru n  fo n c é , creusées  
 su r   ch aq u e   face   d ’u n e   strie  p re sq u e   c ir cu la ire   e t  p eu   a p p a r en te ,  munie s   d ’une  
 c a ro n cu le  à le u r  sommet, ad h é ren te s  p a r  u n   c o rd o n  ombilical t rè s -co u r t à  la su ture   
 in fé r ie u r e   d u   légume. 
 Obs.  i .°  Le  célèbre  et infortuné  L'Héritier  avoit  fait dessiner et graver en  178 9 ,  la  plante  que je viens  
 de  décrire.  Il se proposoit de la publier  dans  son  S e r tum  A n g lic um ,  lorsque les  troubles  delà révolution  
 le  forcèrent  de suspendre les  livraisons de ses  différents  ouvrages. 
 а.» j 'ai observé  cbez M. Cels un pied de M im o s a  v e r t ic illa ta   dont les feuilles, au nombre de huit, étoient  
 parfaitement verticillées, et  dont  les verticilles  étoient. tous  à une  égale  distance. 
 3.° Le fruit du M im o sa   v e r t ic illa ta   m'a été communiqué par M. Kennedy. 
 4.0 J’ai  cru  qu’il  étoit  inutile  d’exprimer  dans  la  phrase  spécifique  du M im o sa   v e r t ic illa ta   que  cette  
 jplante n’étoit point épineuse, puisqu’elle appartient à une division dont on ne connoit encore aucune espèce  
 -qui  soit armée d’épines ou d’aiguillons. 
 5.0 On cultive  depuis  plusieurs  années  en France  une  espèce  de M im o s a  qui a les  plus  grands  rapports  
 avec  le M im o sa  v e r t ic illa ta ,  et qui est désignée dans les  catalogues des  jardiniers  sous  les noms  àe ve r tic 
 i lla ta , u lic in a  ,ju n ip e r in a , am pullasca pa , etc. Cette espèce que je n’ai trouvée dans les ouvrages  d’aucun  
 Botaniste,  est  décrite après  cellerci.  . 
 б."  J’aurois  désiré pouvoir  décrire  les premières  feuilles que poussent les  jeunes  tiges  du M im o s a  verti-  
 c i lla ta ; mais les individus que j’ai  eu occasion d’observer, soit à  la Malmaison,  soit  chez M. Cels, étoient  
 déjà très-vigoureux, et absolument nus dans leur partie inférieure.  Ces  feuilles, d’après  la figure qui en a été  
 donnée  par M.  Curtis , sont conjuguées, et à  divisions ailées sans impaire. Les folioles disposées sur trois ou  
 quatre rangées, sont opposées, sessiles, ovales et aiguës. 
 Expi.  des fig.  1 , Portion de rameau grossie  pour montrer l’attache, la direction et la forme des feuilles.  
 2, Une fleur grossie.  3, Calice ouvert pour montrer l’insertion de la corolle  et des étamines. 4»Pistl1 grossi.  
 5,  Fruit.  6, Une semence. 
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