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. d u ' pays, 'cette-eTîargeïqui eft à*vie-, ÔC'q.ui ^€o'i,c'êcre;é.©'n^ -
férée.alreîrnativement tantôt à- un Ca tholique, tantôt a un -
* GovStiLprovincial en prévient le BaiMif général
un .'mois auparavant. Mais'il e t défendu ; -fous les-peines'
les plus-ri^oureufes, de traiter ,'dans ces afîemblées g énérales
, d’aucune autre affaire que de lu a de-, ces ’tro-is ob jets^
& de la preftation du ferment. L e fcea'u 4 a--pays afire
«un dogue d?Angleterre dé'bout , de fa ble ,hxig\xè'à&gueules , '
colle té d argent , dans un champ d’oi. Les privilèges du
'17
les expJications'de ce Traité-ën 17 1 9 , iy y y & 17 $p,
. J e ne donnerai pas ici le tableau moral des Toggenèour-
g eo k ; leurs .troubles fréquens, 'qui Ont expofé plus d’une
fois leur-Souver-ain, & même la SuilTe , à d’ étranges cri- ^
'fe s ,, ne font pas l ’ é lo g^ â e leur caraêtere altie r, indépen-'
;daùt,-; A 4 ^e^Mc\eftrün' peuple plein
de courage , & qui marqua à fes anciens Comtes lè'.pkis \
tgrancl attachement. 'Les privilèges que F r éd é r ic , le der-
. nier.
iétéf la IbmigéÉêaiiMës: ag ité ce pays.
Sans le sio rn e s de nos Tableaux T!opographiquesÿ^ûy 'Qc-'
cuperois ipi dg l ’o r ïgm e '& de la généalogie des Comtes
■ àQ'-Toggenbûurg;0.1a Æ>oggenèourgj. connus par t i t r# iê s î
le onzième fiécle. C e tte Maifonétoit partagée en 1-083 en
deux branches, l ’ une d ite le vkux~Toggenieiirg j-Sc* l’autre' >’
le n è0 ^ o g g e r ièd ù r g {^ X l^ o à sp ^m iç^ .^ i^ à ç s aitnes^
diftin êtes. L e s Gomtésrdu vi^/^r -Toggenbourg dont lé xh â- -
ceau Vpèferatement IrixinéJ^ æ i^ ^ ^ p ^ ël^I’^ b a y h ÿ d e l -
Fifchmgenjportoierit-dansleursarmes ÿjfo ràiin lion debout
de gueules 9 tourné à d r o i t e & adoffé’à un demi - a igle'
é p lo y é 'd e |^ ^ % é ^ ® ^ ^ M | ie h a u f f é d’ù ndémbdôgue,
en allemand Toggen. L e s Comtes du neuf-Toggenbourg, 1
qui réftdoient- fur-une hauteur au - deffüs - de L ie ch -
tenfteig , portoient dans leurs armes 4 d’ôra-un dogue de'
leur de fer. C e t 'écurétoit furmonté déd&iÆ".çnjâédix l é - ;
dextrê;,éüoit rehauiTé de'deux poiffons, le feneftre d’un*
demi-do gue. Ces -Comtes/font -ttès - fameux, dans PH if-
toire par- leurs guerres avec l ’Abbayfe de^aifftr- G a ll
av e c les -Suiffes. A leur e xtin&ion, .les Abbés de Saint-
G a ll fournirent-à 'leur JurifdiÊtion une partie de la p rovince1
Jttiférieuïe-'du :C om té , & c e tte partie fut comprife'dans le
T ra ité'de protection-perpétuelle que l ’A bb é de Saint*Gall
, £ t en i^ y i avec le s Cantons de Zurich , L u c ern e , S ch-
■ yeitzôc | l | l p j^qui font encore nommés aujourd’hui les
quaLre Cantons protecteurs de t A b b é de Saint - G ail.
. L e dernier Comte" d é tT o g g enb ou rg ^dSfMeri^f^Qiïë-' ■
d o i t , .avec fon -Comté .patrimonial 3 -le pays de C a fte r , &
par hypothèque, les Comtés dTJznadh & dé Sargans. I l
a-voit aufli hérité des Seigneuries .& des droits .confiâërap
blés dans lâ lig u è Sks'di&ddroiikrMs e n G ’rifbns. L a fuc-
celüon d e F rédé ric caulà Fancienné - guerre- de Z u r ic h ,
qui nianqua de renverfer la liberté dg la Suiffe.-'- ‘S-
, ■ Paftons à la Topographie de Toggenbourg> C e pays
que l ’on appelle en latin C&tfiitatus Doggicus ou Toggius,
e ft ^arroféjd’a i^ b o u t -à* l ’autre (par la r r a e r e / d & 'ï& w ,
: qui a deux fources. On les trouve dans la partie la plus
' féleyée du Comté ; près d e la communauté de ^ ild en h a u s ,
E L A S U I S S E .
dans d im i^ d it Munjler - à t
^qu’‘unêHvierèFéHe;vëft'déjàimpétueûfe'àTà'ïburcerSont:oü^5
^ p rd ê f ïfe S ^ ^ ^ ^ fd ë b o rd em e n 's ', Aca\ifërit7âu^ hkBiiârfe.
^ i^ ^ e T a ^ ^ ^ ^ ^ M Æ ^ ^ ^ j ^ i^^æ fau^bûtésIlfeslaiOTrés 1
rivières,-, tous l,es‘ torrënsf& j^ffeauxldMl^ ^ r eM ^ T bg«
IgOT^pur^ fe je ifent dans
fotirce /jufqu’à
ponts^üy^CTts^trjfls^au^ sBm ffl^ a u ^ ^ ^ a t^ ^ ^ q u e ls
^côtil^^É^^Mcre: Près de Krumenau ,, la7natûre-a,'f(^^M:
; on appelle ce paffage en allemand
, der Jprung : on paffe à cheval ; on"îroiifuijè’iehcoréA
èé'lroh, fans l^ p oi^ l ^a^e r#Bre i^ f'ife
tous ,léègb^ ^ Ë S l ajFfikÔft'E~, depuis fafoii-reê juifqti’ l
tenfleigy excepté c e l^ i^ ^ 3^ ^ e / , iô n£ e té , le jô u r oe^a^
éj^^ ^ ^ P ^ ^ VempÔrtés ^ou' très - endommagés^ ' dârisTè
déb©ïdfment y eu t alors.5, - ' •
: Les autres rivières' 'du Comté -de T oggenbourg font le
Æ?c/tcr, qui prend fa fourcè dans les Alpes-du Toggen-
bôurg, près* Ûe Sentis & Fallehber'g\ après -avoir, coulé’
près de^trôis lieùés par le^val d e . ,-fl||fjette' dans
la T h o u r près de L'uthifpurg. *
^•^Ëa‘ G la ït q ü i^ ^ ^ ^ ^m 'c é s , l ’une danVle Canton d’Ap^ •
penzell 1 extérieur, un peu au-delfus duTourg Æêrz/aa
l’autre au-deffus d e Degerfchen ovL'Tegerfchen. Les deux
rùiffeaux fe réunirent foiiè le
, meàu - de ;S^^^M>^'rgi' Elfe fe'. jçrM -
Glattbourg.
L a Luteren ou ISiithern, qui a fa fource dans les enviions
du N e u f - Saint -'Jean \: ' elle’ fépâre la^ ShïiiMï^lôi^
Wajfer, du Thifrthd&fàu val delà Thour & après
cours ellè fe jette-dans la Thour. Aucune de ces rivières
n’ eft navigable. -ÎF y -a :at ^ ^ ^ ^ea^P.’^p^M les ■ d an^dê
Comté ; les plus célébrés font le bain de i? z^ 3 près Ennet-
'buêl. On fréquentoit autrefois les bains de Lieëhterzjleig}
■ L a T o gg enb ou rg eft
très-montagneufe. Elle eft fermée ’par de hautes alpes^
’J d i% b i^ ^ëh / Ii^® p^1^ î e long du lac de "Wallenflatt,’
d^rComtés dèy^p^^^ê^^^^àrdènb,ërg^^Mu*-I^^Ha|r&-
.cfe Gàmbs. Les plus hautes de ces alpes font le Sentis ÔC
enfuite le Ce dernier eft limitrophe du pays de Gaf-
'ter. La'montàgne fur laquéllè'H'^à^bèaüdoüpde
'chamois, aimé cime partagée en deux pointes, qui *
offrent la ligure de deuxpattes''d’écreviftre. La partie’méri-
lilthaltljp bette- montagne eft du pays de Gafter. La partie
lijpérieure du T o g g en b o u rg abondé eft vacheries-, niais
elle'produit peu de
L a parti'e inférieùre du T o g g e n b o u rg eftlnéaucoupi-plus
a^planie- & .plus fertile que la’ haute.' O n y t ro u v e 1 beau-^;
<^ü pÆb léd , d'orge, toutes fortes dè légumesLûne grandè:
quantité d e fruits & de chanvre. L e commerce fleuriMlans
tou t l é C o m t é f u r - tout ‘parmi -les habitans<Réforalés>'.
& dans la liaüÉè'pattie du ToggëfiDqürg.- "^Ç
• M f TSaeJi de Z u r ic h , toufehthoüfiaftegW’i l e f t dueom^
riiercel, né- peut - s'empêcher dé "diré '"g'ué-4 e^gain»^ônfî^
dérable que les To gg e flb ôürgeois retirent-dès fabriques
& du: commerce^, côttompt ÿdürnellemënt-ies mdeurs»* O n
. y v o it augmenter, d’uftè année à l ’autre, le jluxe .dans les
hab its, la bâtiffe de maifons fomptueufes, (quoiqu’elles
T ; « P c$ ru A F H 1 E > 47X
neToient,qu’ en b ,o i s ^ ) ^ | | f f^ | ^ ^ ^ p ^ % l e s p r é c ie ip
• &-fup^rflus, . a u t r e f o l^ l
connue ; on dédaigne une v ie plus laborieufe & en même^
temps plus faine, on néglige les travaux des champs, parce
;^ § h 4 i g j e plusàl’M g e e n M ^ g f^ ^ iq .S
produits des vacheries, qui autrefois vendus à l ’étranger,
y apportoient de grolfes fommes , font préfentement conformés
dans le pays par les amateurs du café & de la
abusdestemps plus p r o fi t ab les , fe fo n t p 1 us fe n t ir dans
dans le haut. Mais
■ Vfflf-^ ^^ ^atie^p ÿ^ ^ l u ^ o rk q u e^ ^ g ca r ts foncJ^^Mi
■ \ t r e n t è p a r o i l l
fes gràndi^mqrei-'t
de vmagestt,'lhameaux%.& îM^^Éepalfesl Getter e o ^ ë è eft
Çuoe Jde's .^ ^ ^ ^m ^ ^Mlla?,Séiffô^i^^^brët'deà,habîfkhg
' * ^exes
armes > depuis feize ans jufquà foixanté
& qdatre^^th
V 'SlrErï ■ ;y;êftju r.duf;^ ^ i téld e, p a ix l^ ^ m | ^ B a a ^ ^ M ^ ^8^
dé Berne;,
Ab bé’dè'^^ ^ ^ y l . f l’exoïciceîneV/^^p^eligrbns^C
ans tout' l^To^genbo^gv -■
^ Ë ^ è% |K r y n a ^ ^ a ü y v ieu x
'Êglife^^rS^mMe^
deimaêr^^^^iatlMM^M ^ ^ ^ ^ è s.lëûrËdTftlwpg' ;
à.'Mofcaàg.^Gàè^eilSIÉiè^^ n ^ !|@ i^^ if^avMagflf»naii
plus nomb r eux, & dans
vifé en deux départemens^, /<? /W* En Ï760
le pays a été partagé par le Confeil de Guerre en quatre
quartiers
~^ Æ e^Aàût‘-t0 ^ge- bu -Déhartem e ^ ^ ^^mfq^ftièrs. Le
premier.de’ ces
; I ^ L ‘e y i llà g ^ ^ fâ a garoifle.dé W'ildenhaus, dommes;hai
bitans fon^ ^ ^ f ^ S ^ té i^ a^ ^ a ê lù B âH f^ ë fq fm é s .
A un quart"-de^ieùsè l^ p Bglile^, en allant à :
les ruines du-éhâteau de ‘Wildenbourg..G’eft à .^ ild en l^ u s
^^é|rîàjmt'lèyfemeux Ulriç.iZuingleJJ*), ( le^ÉpÉVii|r%i
Cambns|âe .
Zü^^É^rJaris
11. La paroilfe du vieux S. Æi^jsauffi{jâ^^elig^n'}
mixte, & où''le nombre des Réformés eft Je plusconfidéra-
blef‘jUn'Jffehé:hàbitant de îc^Ways, nommé We%el, fori-^
da en ; cet endroft^vers T ’an qnze-,'eei^t cinquante, un
Monaftçre dé Bénëdi‘®üwl^^^M:timent^qipË^Ë^^kvec
fon Eglife, eft entouré de fo r t^ ^ i ïü le s . .Le^^^iites
dé Toggenbourg & la NobleJTe limitrophe,, .augmentèrent1
•cette fondation; Le Comte Diechelin en éïpiclmi- même
1* Avoué. Mais après que là fouverain,eté..du Comté eut
paffé à l’Abbaye de SaK^GaM ^l^Monaftère :dev-i§£ràMl^
fW ^ l S ^ i n c o r p o r é J Î L e s Abbés de Saint -Gk fifirent
depuis;b|ir^:à;'deux liéiies, de-là, dans uhe pofition agréa-
nouveau
l ^ ^ ^ ^ ^ ^ p j ^ ^ t o ^ g ü e r d u premier. L ’ancien S ai nt* \
Jean fublifte. Ion circuit eft conîidirable , mais fe s - bâti*
mens|cfehÉ(mi^ Prévôté dont
fl-/lp^Prévqd î^ ^ ^m ^ ^ ^ d e \ S ^ n £ > G a li', delfert, ' comme
•-UCuré '1, là^M^ffé|cathojiqu e^üfe;Vieùx^S^‘n&- Jean.-; I l a
B^^^Eu^uh-TCapxfùraire^^^^nM^'àll ,;?lau£ e ft tCuré;. cfô:
unfe loeue|dé^l^^'eyô£ef’ L ^ B é & hés, bâtirent
en 17 14 une Eglife paroilïïale, contiguë aux murs de cec
de S tein , on voit les ruines du château Burg. L e diftricfc
de S tarckenbach eft aulïi dans le diftriél du vieux Sa in t-
Jean. Difons un mot du nouveau S a in t- Jean ; ce M o -
1 ^ 3 o , a unem placement
agr éable. 11 y a ici un St at t hait er ou Admini ft r ateur, qui
teur a l’infpeêbion fur les Prévôtés du vieux Saint-Jean.
& d e P ^ ^ / / ; i lg e r e a u £ r i l a b a i r e - J u r i fd i£ t io n àW i l -
; ! dans le autrement le val de, l'a Thour.
\ f I I I . La paroi'flfe de frei/z. ou ^72 - St'einJMcm&'tîon w a
des
'y IV . 71^/5/^«, aucre paroilfe, & l’une'.des ipl'uis'étendues •
. meau de .#«<?/ eft auiflTrçiè cette paroilfe. ,
^^m^Krummenatif} 3,
quart de lieue de-là eft le bain célèbre de
“^ I ç ^ a r ô n s
^ p m ^ ^ jde^Krummenau
^ ^ l l^ ^ m ^ a u t r e s ; hameaux ; femelle
lau ju fq u ^ ^ ^ c fc ë jh ;- ;;'^
t1 oû^^zr/^<g^ Q lèn\^nauPK»paroifre^ehti^e^a
ment Réformée , dans une des plus agréables (ô^V(ièsjpi^®
fertiles fituations.
■ III .
rofmés. compofèlf^l^-m’ljburè
(?y Flanches ^itt%'%yf8c' »0p.‘