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• tin B a iflia g c y& le. réunit dans la. faite,,- en. 1^84, à-eelui
«de, Scçjnegg dont j ’a i ,parlé. L e ,prpfqne |
«PUS» lès droits de foirveraineté , excepté,
■ Griniin,çile,' qui- eft du rèffôr’c. des« ê ix <pf en Ä r§ EaH'ténsi,
d e t t e Seigneurie eft auffi .très - confîdérabl'e par fa population
ôc-fon p ro d u it T buspès habitans font de la'R eligion
■ 1 1
P>ieJJinhofe/2 (^0 ;;Q.ù IZießenkoffeTiy effunê grande, &
f>elle villé licué e lur le fElhin, •èntreS|Ên',6t Schaffhaufen.'1
E l le a de belles & larges rues j des maifons bien bâties, & un
1 S e äu pôn'tjfutf le Rhin. Quoiqu’elle appartienne, comme ]
ie^ refte de la T urgovie j aux huit angfëns cantons j Schaff- I
Saufen y a auffi acquis quelques d ioits particuliers. Chaque
-nouveau B a illif de la T u rg o v ie r e ç o it , au nom des neuf
cantons C o - R é g en s , y< compris celui de Schaff häufen , ' I
l ’-hommage de la_ v ille de Dieflenhofen ; lès Députés de
Schaffhäufen font préfens à cet-te preffcation. Mais le BàflN
'îif n’ a aucune jurifdiâ-ipri dans la v ille & fa'banlieue: elle
jou it de la haute & baffe - J uftice : les appellations, dans
le s caufes c iviles 3 fe portent devant le S yndicat de Frauenfe
ld ', & enê ilte devant les neuf Gantons. Sa Magiftrature I
<efl cpm pö f^ E u n g ran d tiers eft
~dé !a-Æè|||j©p Gàt|^lqiu|iy i f deux A vo ye rs , 1® deyeha^.
■ diâion fur- plufieurs villages i la paroiffe du b as-E d in g en ,
le s hameaux S c h la t t , & c . « & ' cel'a fans'appel. L e Confeil !
‘ prot&ftànt a Ja collation de fes deux C ure s, & le Catholique
celle-de fôn Çuré. -La v ille avoir embraffé en î f z p la
nouvelle réforme , mais en 15-31 , après la bataille de Gap- I
p e l , $è®. cinq <iiaB6©nsSeäthoM<}ueS“ ^
leur oufoe. L e Gouvernement a é té réglé par une d'écifîon, I
des Gantons Co-Régens e^i-^ba , & par la paix d’Arau en '
■ *7-1.2? Difons un mdt fur lantiqu ité 'd e ^iW'vÄlle^Om*' I
çr-oit que Ftetmarin , Gdmté^dé :jKibôÜF^f -cémQurà|fBb,/1
murailles. Dieffenhoffen. en. 11 78 . L e terrein-fur lequel-elle I
eft b âtie, cont-enoit deux fermes , la haute & la baffe 3 qui
exiftent- encore. On appelle en allemand h o f , une ferme.
D e • là 1 é tymolog ie du nom7<?.r deux. DemèSyWÊ0 nM>^\ \
f e u ou Diezenhoeffen, c ’eft-à-dire, le, terrain appai tenant j
' à ces f e r m e s Ville porte les armes~de la Maifon de K i-
b ourg. Aprèsfc ïi- fesâîriéôori’, elle parvint; fous 1 âlflÉJM tî' \
d on des Comtes de H apfpourg , & fucceffivement à la I
Maifon d’A u tr ich e , qui lui* âccorda.de beâüik p i â | l^ ^ é ^ j
pour les-lèivices- qué les habicans lu i avofent^i^iäs'fen^ I
différentes occafions. /L’Èmpereur S ig ifmdnâ flÂp^pafâ^» I
en 1415 au nom fur F rédéric D u c d’A u -
triche mais en 1442 elle rentra fous l ’obéiffanee de la I
Maifon d’Autriche. Enfin en 146p e lle fut affiégée par les
huit anciens; Gantons,; & la v ille de Schaff hauferi, dans ' I
L A
^I^fjjlgu.érré-'avegfl^E ^ ^ ^ lm ^ ^ l - & par la capitulation ,
. conferva fes privilèges. Depuis cet-te époque elle efl: reliée
t ;■ fous la domination de ces Cantons. L ’Eg life paroifïialède
la v ille fert pour le culte des deux Religions.
1 Dire&emént au-deffous de Dieffenhoffen, il y a près du
$ R h in , dans une très - agréable ükuation, un Couvent de
Religieufes de l’Ordre de S. Dominique j on l ’appelle V a l
Sainte-Cather'uie,-sxi allemand}Sant-Catharina-Thal(47) 9y
j8c en
fon origine à un la (ville de Win -
tertho&r , & qui fut transféré près de Dieffenhoffen , fous
la protection de H artmann L'ancien, Comte de K ib o u rg ,
' eh 'i 242. L e s Cd'^ ^ XéffdÀhpife^^ ^ ^ ^
- que. L e s Comtes-de; K ib ou rg & de Ha-bfpou-rg, les Dues
d’Autriche , & la Nobleffe du H êgau-, enrichirent de leurs
bienfaits cette maifon. L e s neuf Cantons, fo.uverains de:
. d ie ffenhoffen «n 1475' les- privilèges de ce
Couvent. L ’hiftoire rapporte qu en i'5’30les Religieufes-,'
voyant la R e lig ion catholique abandonnée à Dieffenà©f-ï
fen & dans tout le v o ilina g e , & fe voyant elles - mêmes
flk9i#@®nfl.S'df; leurs Prêtres , qui embrafferent l’a^feuvtélfêi ;
.'•dGélMneÿ d’émeurérerit
elles n’av-oient perfonne pour leu-r dire la Meffe  eMié&là-
rpMnter&it'' el-le^4n l^ ^ m & , établirent- u-nè d’entr’elles
ÿb |’U é s - * d e w ^ ^ ^ ^ M ^ ^ M d e ^ ^ W u x ^ 'm ^ g r a h d ^ ^ ^
L e s Religieufes fe font affujeties, en 1 7 ij>, au voeu de
-le terap& -d|âfe^;yie^EIles;
2 f o ^ t f v i n è i a k â ^ j ^ ^ i W a Î M Jàns
M^hâuiÈ^&xe^ • qui; leur -fe^^ii^ieéx^R’eH g ië jiX ïp ^ r^ -
f b f s ^aufli^^^M^pjdes*ReliigieufesÉmonte;t'ilsa^quai!aihtëî
Elles ont à leu-r tête une Prieuré qu elles élifent ©u con fi ri,:
ment à certains temps. L e Couvent poffede la baffe-Jurif-
didion à ,, dans îe Comté' de Kîbou-rg,
celle d’Ober - G ah ling en, dans le Landgraviat de Ne'llin-
b o u r g , conjointement-avec la feigneurie dle Gah-lingen. - -
t Paradis (4 9 ) , eft pne Abbàyreldè fille s , de l ’Qidre de-
- C/azVe, 'bâtie àu 'bord «du Rhin j. fur la- gauche d e 1
c e fleuve , à une fo-rt-e lieue au - deffôus. de Confiance &
à une autre de- Dieffenhoffen. On> lui-a^donné ce n©na %. -
^ ^ ^ ^ ^ ^W g r e â ^ ^ G u â t io n .' Hartmann- f^neien,,. Comtei
de K ib ô u rg , a été lè principal bienfaiteur de ce' C ouvent
► dans le treizième fiéclë-. -On fâppor|e4e :premier;itabjttffe-i
ment -à u n dit anlîS Par/zÆj, & q,ui avoit été
formé dans la v jlil^ j^ ^n-ftan'ce (?o). Q uo i qiu^iil» en f o i ï ,
le couvent aduel de Paradis, reconnut en 1477 pour fes pro,>
Ç0 5 Le même Uni. tom. VI, , &c.
G8) En latin Dapiferi dé Diejjirikoffen , ainfi àppeüé à caufe de là Charge
ïiére'ditaire de Srând- Mwtre qu’ils exerçoieiit à la Cour des,Comtes deKi-
bourg. Voyei forces Nobles, Bucelini Conftantia Stemmatographica, p. 34; &
Leu, 1 bid. tom. V, p; 98., s>g. Ilsjioflcdoient, en qualité'\de Grands-Maîtres
de la Cour des Comtes de Kibourg, le Château de Dieffenhoffen.
° n yGit Par an aâe de t j 24 que ÿ to i^rÿ:
attaché à Léopold, Duc d’Autriche. Il fut l’un des fept Seigneurs arbitres qui
s’âffémblerent à Augsbourgà la fin de Novembrê 'fjjoj pour décider du fort
de la Corinthie. I ls pron oncerent > le » 6 Novembre, que ^Empereur Louis-
de Bavière promettroit- par écrit de çonfererla Corinthie aux.Pj5inces.d’Au-v,
triche, en cas que Henri, poflèfleur aftuel de ce Duché, vint à mourir fans.
laiffer un fils. Ces Aétes font rapportés par le Jéfuite Sttyerer, dans fes Co&t-
mmtmimfiiftivk Albert:fkcw& f ■DumyAil^ ^ p n - f ^ s n<S, &* inter Addition
-. (4^') Leu, iôiA tom^XIYfp-,i?S~ 387j
‘ Errgott a rapporté ( Codex probMoaUm G'eneâl. flâlsliyrgicee., pggJ
3 ^ .) , -um C-harté; du^fiécèmbrë^i l ^ paf laqueUe. lîartjnànn l’ancien j
Comté de Kibourg^ donne au Couvent de Confiance, dit de Paradlfo , de
l ’Ordre de Saint Damien , (autrement de S, François), la ferme de S.warya