T A'B L. E.A U X, D ÀE L A S U I S SE.
A R T I C feE ü a ü S | | T R M K
: : J jE 'V a l iM | j ( P ^ a^‘è"
-mand - W a llis$ s’ étend depuis l e mont Furca ou de la
'■ Wo’nrche- '& Ja fource' du "Rtiô'ne, : jufqU1à-4 ,embô’uêhùre
■ fcde ce fleuve dans le lac*de-Genève/-{dàtis-Iâlon'gmeu'bâe
■ quarante lieues ; là largeur eft'fort.inégale. L e R hône qui
;I e ;. traverfè dans toute fa longueur j'€n pe}^p e lfâ'e i|^ r,x
’ t-ie ; les montagnes en ocçupent^uffiune.grande p orti^tf^
î;M ne relie ■ que le pèu,d’efpace .d’une"petite lieue qu'il y
.«& encre" le'Rhô ne & les montagnes', .qui s’ élargilfent plus
^ ü ÿ m o i^ M d n l a différence' d^ ^ te aK X es plus grandes
Valléës -annexes -qot c ing^^ u it ^jurg^|a^|| lieues de long ;
'cependant ce pays eft très-peuplé. L e V allais touché:, au
a ï o r d l e canton d cB é rn e -& le lac de G enè ve ; au, couch
an t y. la S a v o ie ; a u ^ im ^ Ÿ l e P iém o n t l e 'M f t à n è s 'f .
- 'àu ' le vant, les vallées'ftfe
>qui> dépendent du canton d’Uri. Nous avons-* décrit le
«cours i| 2 ) d u ‘Rhône;degüis 'fa fource (.* ) au *p ieq \aü '
, Tri ont"*delà F ourche ou la Fourke , j ufqu’à fon entrée dans" le"
l a c de G enève. Nou s avons aufli'donné le tàbleau.-('3~)‘.d u .
'^Gouvernement d u^allaisfj av e c quelques tra its'dë^ S'r^ ó y.
ïiutipnsi Nous n’avons pas oublié de détaîllei^re^ece^d’ô/^
zŸacifM e] d’une forme bifarre', & connue fous le n | i ï |
iâ e la ( V } mata, ou de la m a jja e, que les habitans exer'k
•çoient dans l e quinzième fiécle contre les Evêques d eSion, ‘
-é t'.le s Maifons les plus nobles & le s plus puiflantes. du
^pays.Nousavons tracé les moeurs ( 5 ) & les ufages ( 5 ) des
Vâllaifaris, leurs fiaifoïfè:çlusôu; moins étroites (.7 ) -avec
Jes-’Gantons, lëu rcô n ft itù tîo n (8 :^ miHtairè, leurs allian-.
:c é s les Puiffances E trangères , & l ’état de leurs
troupes { g p l au fervice de la France & de la Savoye ;
ïipus avons aufli donnéFelquilfe de leur commerce, ( n )
c e lle de leur ( 12) monnoie , & c . Jufqu’à préfent nous n’ avons
pas encore eu une Hiftoire exâéte de c e pays ; on
no u s a affuré qu on ne p eut l’ efpérer ^ qu-après qu’on aura
ïaffemblé &_ publié les plus anciens & les plus importans
’a£tes qui le concernent; les armes ( 1 3 ) de la République
rd u < Y lll^ g o n 'Ê® ^ ^ d *^ re/2/ X de gyeules f^ 'S^^ ^le s-y
'de •' Vun à. \P 'âüire)^'t^oisJde gueules fu r Vargent, trois d ’ a f -
'gèni^jur- lè-giictiles, X iùie de gueulas X ^d'argènt Ju r le
trait 'parti,'■ -\:J
•_ L e 'iV^Iàis“ë:^pwiiîe ’’’e5i haèt^&^BâsiyjLe- hautéVâllais
• eft‘ le-’foùyeraip'du' bas; il eft partagé en fept-Départe-
mens ou W ^ a ia s j le haut Vaillais',, qui- .comprend .f©'**,'
xanté paroiffes, touche au levant les vallées d’Urferen & ;
. de L iv in e n / q u i appartiennent, au Canton'd’Uri ; au cou-,
chant il eft Jeparé du bas Vallais par la petite riviere de
làMorge 3% ^ llem ân d Morfèe I âu^niidi il a pour’ limites
les vallées de DomoTSêJJold^d.'^AoJle^qui font fous la Sou- ^
veraineté du R o i de Sardaigne ; & au nord il a pour frontière
le pays de H a fe l, & les bàil’liâ | ;es^dr/Æ/er/£2c^(?/z, dè
fF fià in g ed^ \ x lSim m en tel^ de Saiîen.y qui font tous p~ar-
-tie du^canton de Berne. Sa longueur porte fur vingt-cinq
• lifeüës|aé£çlîférâi!^^^ l o n g f
du Rhône , n’a qu’une petite ou feulement une demi-lieue ;
»mais il"a plufièurs vallées latérales , qui font longues de
pays eft p u r , léger & fain ,
à ‘ caufé>dë. la. hau|é:lèlévàtr.t^j,aufli lés habitans font-ils
d u n tempéramment
fro id ,,*& d lu h '^ ^ ^ ^ ^ ll^ m të^ c au i^ ^ leu ^ ^ ^ v^ uV - àfî •'
•fôlèil.' Lë^Mqntagnârds ,yquiné vivent presque:
ont défibres- fî^peu fenfiSles , qû’il faut les’ p u r g é r ^ ^ ^ î
dofes • qui '^^ p iéntfct ous - y- à
dans ( % ) ‘ les iho.nfag nes,d uS.V a llais, j^des h om m e s^ ^ f '
prennent' tout à la fois jufqu’à ving t & même vingt-quatre v
grains de verre ■ •d’antimoine , dont un ou deux fuffiroient
^ o u p èmp.bifdhner des''hommes ordinaires. C ’eft dans le
liaut Vallais qu’ on retrouve les moeurs & les ufages ( 1 y ) de |
l’ancien fiécle d’or ou des Patriarches. L e s Vallaifans fe
. d ift i^ u e n f pat un extrême' amour de la-’liberté. M . Goxe
1 en a fait l ’o^feryation >d^ns fe s |W r c^ fe^ )y u ^ ^ fâ ffljr ë i v
Plufièurs cultiv ent les. Sciêncés & les Lettres ^râàfs' pejj A
' d’entr’ eu x font comftierçâns , .ils fé cdntefttentj; des proA,
(«yJôfî* Sflgfrri> ValleGx & AIpium Deicriptio. Lugdani Batavorum ,
mpiir i 1633, if1 ' 24 j cwnfig.
Leu ,bïft.Hift..dela-Suifiè,
\ L’Etat & les Dâices ie k Smffè,tom. lŸ jg jf tf - jZ o ï, iernme Edition,
\ÿpaejii To.pogi dêda Suiflê, t* lV>.p. 144-317^ - ;
1 Tfcharhér,-ÏÏi£L<jeô§réc larStjîBè, u l l f ?•
' ! FuefsKii i Topogi de la Suiüè > tom. III, p. 199-3 4 3, 8cc.
- • ( * ) Plancha, ,»<)» 181 &C3.6&
' : ^ ) T 5fejîX & XXX VII.
(4) Les Romains donnoient le nom d'Ofcilles, en latin Ofci/la, à toutes
fortes de rnafques.^qn’oii . faifbit écorcwT’ardr^es'j fur-toutà ceux qui pré-
fentoieut des figures hideufes. La Ma^e des VallaiÇins', faite avec des bou-
ïjeaus ^)u-.arbrjireaux'à plafieurs branches;,.'offroit le fîmûlacre d’un vifage
•.hamâin. yojtit füi lès@fçilles, le Diâibfluairë abrégé d’antiquités, par Mon-
::c&Moff ’tjp. J«4> Pm» » 17 6o:/xn- À&. j \ 4, ?:■.
' . ( sy Thre XLÎX , Seâion'H.
: (7) T&yBSXyL L’alliance de la République du Vallais avec lerïéptGad'-
tons Catholiques, a été folemnellement renouvelle'e à Lyon", lé i ^NowemH
. (8y.Tit. XLI.'_ -,
(9) Titre XLI V. '
* Cib) Tit.. XLV. La capitulation: du Régiment Vallaifan de Courten:, au
. fervice de la Frân^, a été'rènôuvélléeien.iÿéT'tiour vingt r cinq ans.
(i i ); Titre. XLVJII.. •’
■ .ff# Titre.-XL. Voyez Za Planche, n°. 214.
(13) Léu » ibidem, fom. XIX , p. jt-40. . - ,
.. (14) Avis4a-peuplé fut fe Santé, par M. Tijfotytom. II', Pvi7:j;-.%êis;ÿ1
(1$) Plulieurs de ces ufages, corifervés dans le haut Vallais > comme de
manger à la gamelle, a voir des alüetes de bois, laveries itiaihs au moment
du: repas, ..rëgnojerït encore en France ,au commencement du régne de
Louis XIV, ainfi que M. Huet l’obferve dans fes Diflcrtations, recueillies
par M. I’Àbbé de Tülaiet, tom. I ,‘p. 403/1^11-, in - 8°.
Tom. I ; p. 2op, avec les Remarques de M, Ramond. Paris, -1781 ;
in- 8®. M. Coxe rapporte, qu’en quittant Munjler , dans lé haut Vallais , il
rencontra un Payûn avec lequel il s’entretint long- temps ,6c que ce Pay-i