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Bollens;, & les Barons de Ma fox , qui leur faifoienc cette
'géuiûe
jnond , confirma cette vente. Mais le D u c de M ilan , P hilippe
-M a r ie V ifco n d redemand ju ij
anciens domaines de fa Maifon , & leur offrit le remboursement
de la fomme de l’achat. Ils ne fe t‘^ t
inftances; l'affaire refta enfufpens un an & demi: le Duc
i iu d a conftarnment l’appel que les deux Cantons avoient fait
a u R o i des Romains pour la déçifion de leurs droits. Us
S o ie n t en poffeffion, mais le D u c de Milan, peu difpofé
à leur laiffer une c le f de fes E ta ts, s’approcha fans bruit de
3JéIlinzone avec des troupes le jour du Vendredi ■ Saint, le
j o i ’Âv'rii x £ 2* *,.'8ç la furprit par dejçêré'tcës intelligenc
e qu’il y avoir. Puis après a voit à i t déformer la garhifoiib
Süiiie , '.il la renvoya chez elle av e c'un e ariiple réduc-
t ion.deifes dro its, & un fort mauvais recours a chercher;
contre lesTB'aronsleurs vendeurs. Ce tte v o ie de fait choqua
' Vivemi ne, comme on p e u t ié f cro ire , non-feulement les
âè'i IX Cantons q u elle tou choit diredemeni, mais encore
tous'loeàmMS ;
■ ^préfoliirentraus, à l'exci p aon dê celui de B è a e (J 8 fc te¥
■ 1-4 igofiftlIiiRmuier une infulte aufli marquée;, mais d'en
les armes, T o u te s leurs troupes éuoient
E L A r'Æ T F i. :
p] êtes ; elles eurent commandement de marcher î leur
4! rendèz-vou!: fut inconfidétément aïïi • lé aux pi i'a '-tp' ne
àes remparts de BeÜihio'ntj pu elles arrivereht fans Brclré ■
gui j prévenu dé leur n a rche, avolt eu le temps de porter
de c e côté - là un corps de 'dix- huit mille hommes, fous
le commandement de F tan ç fiÿ Goiptè de
l'n n des plus grands Çapiraides d5® S 5 & fous:.celui du
Co lo nel Angelo Pergtt/à«p.XUes fil; S ^ f e ÿ f ! 8 la vllle &
j enviions! <jÆll5 u Km h u u u -Jplyis mens , '
& da ns le s j < fles 1 lju s . v-inur
ib , j in fé r ieu r s rfft im h n ',il^ eu td e l’ipipïudéncê.delapat^
d es'L ucetn ois,des üran ens ,df sÙil k m ! lo is& d ésZ o u -
■ g o is , qui empprtés p u -l’ar leur, d u - ( o rab.it-,. devancèrent
tous les autres , & l’avant-garde même, compq-
fde'df quatre cens A i t lêtriers / lu c o i s . Ils-rrrivoiencà
la débanda It , les uns .pillant, les autres, pr itége mtrkg.
|v<i au1*,* ut æ jg m S o B : : ' ‘j f e
nj . ç î t u m lp y ^ ^ în^ j t . -1 J)
B a g ^ a i v c .a A l r l l^ ^ ^ ^ ^ ^ T ia !53a ^ b f^ ] ,:liS3 i2 !SiL'-V
Hiftorien Italien ( so ) remarque que les plus dangereux
\ - l c ^ ie s iB n ~ ajagF-ci? j j S r T a g
riiption. • L e s bannieies. des Cantons, coururent les plus J
que par la retraite du Comte de Çarmagnola. ,
T d tgW lltT O u r laj4U' c'j la
renferma dans B e llinzone , s’ attribuant upé y ià p ir ê dont
i l avoit payé l ’avantage allez ch e r , pour avoir le droit de
'é t n f i . IM
aux(lv U.JSK.JÉ- l*l j dans cette
' i, i o’ t
des deux partis ; les Suiffes ne convienne'.t^ jue de jp S
tués , & les Italiens pré tendent en avoir tr iW é 2000 pli
p v y t î i i ' ' ’j § 3 i i S
I . .. 7 b ■ ' ■ £é8 T !
j j aBKIE r
r N ( iblril ■ '; i v" u l , t n -J i ' i î s f e ik in n ■ ' év.
jéA'.eii.. riirtlnVlj^iinr^n)idll4VjlVatrtfcCs^@»TOlld8^ ï t & ^ A
le plus de r mon I ~~ let t r t
comme les plus ni dl^,^* u v ~
I tons de S( lîVi. itz & déQlaris; n’avoient joint que les der-
niers ; indép■ ndamMênt dri re ^tet qu’ils avoient d
& 5?ur b u r in AiSKioct t ifia? n WJ fui
E^puôimù' !(*£"-1 .1 ru iO i Lli^vinigjïï^i-sp11^» j rtmt-'.d.'ur
I avoient péché 1 s [ u m l r i . ^ p q r f l t j
i iu r n t / .e n fe chargeant de l ’arriere - g arde, où ils fe
-Yï7> La Dietedes Cantons, «ffembWi ïZttqchen I4is_, avoit ratifié la
Ttnte-que loi Hâtons de Mafos asoiefitatedo Miiaone aua déni Can-
toîiii dUn &'én hant-Underwalden. .
, (l8 LesEonois n’avoicnt'E sonblielacombonr coific que les Cantons
dé Lucerne', f Urf & f UiiéerwaHen, avoient contracVcavcc les Valaifans.
eI1 I7i u’u préjudice de l'Evêque de Sion fic.de la Maifon de Rarogne,
allies'dè-ÎBérne: v
- (S) Planche, n“.-il8. * , f ^.a 3 > SV -v t
-•Ci»VPfi®tn,KillVioe des Révolntions de la liante-Allemagne, tom.II,
n. 178, &JÙÎ1'. , , ' î V T
• &o) Mevc-ïéVmJie.fctêçiiiI-aMliai* , Profefléar des BeUes- Lettres a
Ydfife! mort le 18 fivril 150«, âgé de roans. SonBrJlotre de^Veaué,
remplie de flatteries baffes 8c rampantes, fin. imprimée en 148s, m-/ôl Ôii
j# trouve aolfl dans leBecoeil des Tiiflôriens de Vcnifcy Edition de 1718.
Jdoyetaiii lui la bataille de Bellinzone , Ballarioi 8c.Tmiï.t,:î; '
j^Ôffider qni■ ponoit- lâ:Bannieïe de Lucerne, fe .Voÿrffit aiHflo--
Ia^éïrloM'fiâ'piÂh'; & la di^endit débbüf- jûfqu’â»
ce que les autres Suïffes vkirêht àJbn Scours.-Gêîlii^p fôffltfu*.&isàa;
pouvoir des ennemis^ 8c deux-^fois elle fut reprife. Pierre .KoZ-n, Amman,du
Canton, de Zoug,, futî^éïlfur la platë^ayec fes déuyffils, p®^la défënfe dê
la’Tîànniere qu’il f^rtqit: «Elle fut rappôrtée à-Zàug / par un Bomrgeois de
•cette’ville-, -nomme- Jeânnin (*) Landtwing. Elle y eft-cônfervée ejntôre,.
aujourd’hui toute: teinte du fang des>trois JCoim. On lit dans les Nèùologes de
,Ztiug, deÆar y i ’Egeri & 'de Gain | les np’hw i|e tous ceux de; ce Cântein.
'qui furènt tue'sr au noinbre de , à la journée-de' Bellinzone. 7yc^0^'; ri’a
rapporté dans fa Chronique- que ceuxidtüri-'&. d’ündervaldeh ; il a 'égale-,
ment otnis ceüx<deJbucerne< . --
<3ht6nigofe le texte Latin dê Sâbellieuf, Æ->
nead, X, lib. 1', p.:tf4*> Edit- Bqfil, 1538. il reproche à cèCHiftorjerî^^É
ihfidélirë dans le rëdifdu cômbât d^BeIlinzprieV’'& :if laprduve ‘par fes con-,
tf^ i^ ^ tiftà^h’ytf^gijiPT-'fug‘ la bataille de^çltrnzpné.,.la Chronique
de'.Sûifleî par Stettkf, tom. I, p. 123-115: Berde, iSîz.7 ; iri-fêf.1 en allemand ;
.& lîkiftoitéfMes Helvéïiens, par Mi- le' Bardn dM/r‘, tom. III
Fçibôurgén 'Süiflei 174? ;in -8®. -
' ( il) Le riombrë des Lucernois ,:tuds'cn ’*çotfei jôurnde /montoit à plus de
cent Bourgeoirde'làvilleVdôntqûarante des déuxConfeils» Ils étoiénrcom-
;/*) oUoeé Lmforinp ou UmwtyA'K tuéeni^f, i U budUt’de Smt-Jûgkt ,?rîtie Êdli, P«**