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dans la feptentrionale, èft varié par dès p ré ju g io n s différentes.
cngBufFrës Fous t e r r t . On connoîc un autre vallon dans
J E ê h de B â le , îohimé 2s f o l i é e ies-B .. r , d’qn les
iab îtans 'de:'lâ'eoncrde-retirenï une grande quantité de
c e s arbres' emeiTCS., Jd'ont ils 11 chauffent. T o u s ces ac-
V l c . ns indiquent fai s doute des bouleverremens cauKs.par
■ des tremblemens de terre Des lacs ou des é a gs fe font
formés iè-Glùfimaniéré enjplufietirs^enrfroifs d^ læ S iyu e^
, M ais on ignore laplupart des époques de rhiftô ire.de la
•terre. On pêche" auj(ou*d’hui des brochets > des tiuices
idaos de -hc d’Ètalieres. L e s trois moulins Çouterreins à
b ledj établis for fes b ords, à cent pieds fous
^erre,} méritent- l ’actenciom dii voyageur. Mais toutes çes
<JefcçiJ|i^ que d'esidéês imparfaites
•de leurs objets. Cinq citernes placées à des profondeurs”
^différentes, reçoivent fucceffivement les eaux d e l ’écang,
-qui ïônt’"mouvoir* plufi'éurs roues de moulins. T outes ces
«a u x fe perdent enfuiçe dans les fentes du ro ch er, & forc
e n t , fe fin ft f opinion g |n é ra le , la riviece de W R eu fe ,
-oui a la four ce dans la Châtellenie du val-Travers.
L a montagne du Chatelot, fi.tuée au Nord-Eft de la
B revins ; abonde en cOqüilkgés .pétrifiés j-placés dans des
lEâncs'de marne blëiie & dure, au-deffus de laquelle -font
• <!es fîfâide^ièrre càibairè jaune /'.dontXa jplus grande par-,
t ie des montagnes de Neuchâtel font formées: 1 '
’ I l .paroît qu’ à la Brcvinè , de même que dans plufieurs.
autres lieu x de Ges montagnes, le goût des ha'bitans pour
les Arts méchaniques fait tort à l'agriculture.. Point de
nouvelles plantations d’ârbres pour remplacer le bois que
çes. mêmes Arts & les befoins journaliers confomînent.
Ô n ne s’attache pas avec allez de foin a la confervation
& .à FécoteLQpiie des fo rê ts , dont le dépériffement tota l
rendra quelque jour ces contrées inhabitables. T o u t (55:)
annonce en un mot chez ces peuplés nombreux & p leins
de génie, trop peu d’attention pour divers articles impor-
iztié qui font cependant la richefle la plusTolide & là plus
fnsltéf àhlê d un pays.
L a (ffmtèîlenie(y§ | du Landeron , la première par fôïi
‘ rang-entre celles de la Principauté de N eu ch â te l, & qualifiée
de Baronnie. E lle a pour .bornes, au Le v ant le lac
de Bienne & le^B&liiagè de l ’ifle dé Saint-Jean qui appartient
au Canton de BerneI elle â au couchant-la Mairie de
y a lla n g in ; au nord celle de L ign ie res , & au midi celle'
de N eu ch âte l, la Châtellènié de T h ie le , & la rivière du
même nom. On lu i donne trois à quatre lieues de circuit;
& on la cro it peuplée de huit à neuf cent habitans. I l y â
dans fon d iftrid la v ille du Landeron , le v illage paroiffial
de CreJJier , les villages annexes de Combes, SE h g e s & dé
Erochaux, avec diverfes métairies & maifons détachées.
Son fo l applati dans fa_partie méridionale , & montueux
A u Nord il a'des bois & des pâturages eftimés-, I & au Sud des vignes-abondantes, des champ's,Fertiles' & des
prés-gras : il a même quelques/ marais* dans cette" derniere
portion; laquelle n’^ b f ' c o u ^ É i^ l a ^ a g c s ,
de la T h ie le , quand cette riviere fè déborde. 'L es vins de
Greffier fönt meilleurs que ceux du Landeron & de Cer- j
lie r ; plus oh,.fè rapprocha de N e u ch â te l, plus' leu r qua-
lité 'augmente. C ’eft fans doute dans le fo l même qu’il faut
f chercher la ' raifon de ces différences.
L a v ille du Landeron eft placée entre deux bras ou canaux
de la T h ie le , à peu ^qî^pSSefffuTjac de Biénne. L e
fo l limitrophe du Landeron eft marécageux; la T h ie le
1 qui‘le .traverfe, forme' beaucoup de feu ô fité s ? avant que
I d’entrer.dans le la c de Bienne. L e norn du Landerorf, en
I Allemand Lm d êr en , v ien t ; Tuivant-des Auteurs^ dé’1 ce'
que la v ille eft bâtie fur. des Landes rondes.. M. de (£j)
I Bochat à beaucoup differté fu f X étÿmôl^ie* ‘arc
Landeron ,* il le dérive du C e lt iq u e, Landçr-ên , c'efi-
a-dire, pays de la terre de l ’ e a u , ©^/l^ÿia ien't P a y s
Iß r Peau.. O n prétënd1 que le bourg du Landeron a é té
bâti dès ruines d’une grande v ille y uo'mméê en L atin.
I. tm ie à ;9 & en François N.erieu ou JVereu. Elle tenoit, dit-
o n , depuis le mont Jura jufqu’à la T h ie le , & depuis L an-
rd e ro n jufqu’à Greffier ou ÇrêJJf i T à |^ ^ ^ ^ ^ ^ rt^ qü^lfo
I fut bâtie du temps de l’Empereur N éron, & que lés'Lieu*
tenans. & Gquv.érneurs dans FH e lv | | | l i ’âppçMérent, à
l ’honneur de leur maître , Neronica. Sous les R o is Çar-
I Iovingiens lé lac de B ienne portoijt le nom de laeus N u -
gerolis , ainfi dit de Jffuge^öJq\^J^euroL>,1^ ^ ^ g r 2 .^ ß e ^ :i.
pàrénce que lèTloçal de c é r enffroif täbt' é to 'ît ;^ ^ ^
I d f o i to n préfentement op. yoîtiLàndèrôn - ’‘c e^Iraê^^D'âlys
des environs a pu être âufll nommé Nugerq/ , mais M. 'de
I Bochat penfe que la N eu v ille , fur le l'ac de Bienne 9 étoi#
I l ’endroit appellé NuffèroLis. ‘ :p
Quoi^qüjil e q .fo ity R o îin oi^ Rodolphe
N eu ch âte l,, paffe pour être le fondateur de la v ille du
Landeron. Ce Prince fé'toit ja loux contre l ’Evêque de
! Bâilèj qui àyoit b a ê j ^ l f ^ MeteveviMe^ en r y p i l mrrqn
terrein qui avoit ‘autrefois fait partie flu-?(£ornté
châtel ; il fonda Bn 13 15 -, à une demi-lieué de-'fà, une
autre v ille qui s’appelle Landeron. Cette petite v i l le ,
' d o n t le s anciens murs fubfiftent encore, àvecjdes portes,
I qqi ne fervent qu’ à gêner les voitures au paffage, a eu
I J f g l f | J i , peu" difficile a^la vérité dans Cês tèm g s - ih ^ ^ ^ -
f de repouffer lesTorGhs'.’hbfebïnées de la v ille d'e Berne &
du Comte de Kib ourg : da.ns; ce temps rien n’étoit ;^'has|
co t^ iu n . que de fe faire la guerre, & rien n’ étoit fi Fare
que de fe hip'n battre. L ’Evêque de Bâle étoit conti-nuel-
(j5) M. Ofierv/aid., Defcript. des montagnes de Neflchâtel» p. j«î.
(f6) Lru, ibid. tom. XL, pages. 325-316. Tfckarner, Di£b géog. de la
Süïffe, ton*. II. pag. ij- tj. ■ Saiiür9 Vayzçfi dans la Suiüe occidental^.,
tôm; I, pàg?; 1 • *
(gÿ) Mém. lut I*Hià. anc. de la Saülè, tom. HI, pages 441-446•
Voici ëç cpi’ôn lit- dans Ÿÿtfioite abrégée du Comté-' de Neuchâtel 9
1 itiànufciritêy pàg? 40-41, que nous avons défa. citée plufîeurs fois.
• L’Evêque de Bâlë (Gérard de Wippens) bâtit la Neuville;en l’an rjn,
a la follicitation des habitans, qui auparavant, pendant dix anr, n’avoient
habité que dans des cabanes. 'Le Comte Rodolphe voyant que l’Evêque
de Bâle fèiïfgrtifiqit. du côté dé fon. pays, acheta de l’Abbé «de l’IIle de
Saint Jean, uné plsce ob il bâtit.-en i j iÿ le Landeron , afin d’avoir une
ville â oppôTer à cellè dé l’Evêque. L’an 1314 Iè Comte Rodblphe augmenta
la ville du Landeron & la fit fermer dé murailles ; fie l’Abbé de^ Sain'tV’Jcan
y fit bâtir une Eglife 8c une maifon, pour un Prêtre. En véndant la place ,
il i étoit téCetvé le droit fat le fpirituel, tellement que l’Abbé étpi't.Bàfron-
fie Collateur de cette Eglife; fie Meilleurs de Berne, qui lui ont^fucçédé ,
ont eu le même droit. Rodolphe fit encore, iairé* tin ‘granfi ifoiTé autour
de la ville , qai conduifoit lâ. Thiele dans le lac de Bienne , fie il donna
plufieurs franchjfcs aux habitans.
••• - " T O X ; < $ } } R
. ÎIÉ.eiît i u x prXfes"ayèc‘lM .om te% (^ ^ K ç h ^ te l j»
là fatlsfeaion de voi-r lever le fiege- de fa petite ville,,de
Land eron , ,ou ce'P réla r ne fit que fe,-montrer, pour fuir
lâchement, laàffant tous fes bagages & fa vaiffelle à la
merci du premier venu. L e s Bernois s’en étant emparés,
le s MnyoyerénE ra ^ c e ‘tle^|
^^ ^^^^^^j^'sfre^ihrehwu^^fécGyeV'f^P^Mv ank' cette 1
place redoutable, & échouèrent encore. O n n’avoit point
daps
chat : on place cette expédition fous l’année 1324,. D e puis
cette époque le Landeron fe foutint ; il fut même I
iiî;!^rtâïÈehi,%ètteJgIl,^o|ÉeUeS!^^Wést^dl|i
fa propre bannière. Elle p ro feffe, ainfi que toute la Châtellenie,
la R e lig ion ca tholique, & renferme un Hofpice
de C a p u c in s : fon Cle rgé '
le reffe des habitans du Comté de Neuchâtel embraffa
comme une a^ife{®^çhaèü|iaét:^it intéreffé, devoit avoir
dit M. dé Sinner1; SC J i% la nouvelle Religion ne
dépend plus, aujourd'hui de la volonté libre de ceux qui
la profejfent, convenons >du moins qidelle f it t d â /^ ^Æ
•mettre le sfa ffà iïfs f ie wautrë^ vie ~au A-hti^afïMWËffdh fe t l
^mond^^Æâ^Êc^^dëS'
Cvolônté de chakuUfcMm^^MMceîl^du^^- grànd nombre,t I
trine des Réformateurs P emporta, comme difent les Rijîo-
riens , de dix-huit v o ix dans la v itle de Neuchâtel, ~ld\
«Méfie eut le defiits ( 5©) à Landeron, cPun
hïÙflgc, deïÊrejffier prm 0 ;mfmè fd r t iiiW p j
/ J?oiLBalholiq^^^M e/Ltoujours maintenue ,• leûhab itafis I
ont confervé leur premier %ele au milieu d f culte 'akr A é -
-form e0iquL le s Y environnent. ■ •
Entre
A P H î E , S49
d® fondéô
^ p ^M ad an^l^^ ^M i^ü te^ Comteffe. de Neuchâtçl -f où
► tous les quatôrze jours
habit-ans' des montagnes des er^|4‘A
Greffier «ft'affife fer.'un fo ch e rfo rt
é l o i g ^ p w ^ B f ^ ^ m ^ M e Héub- (ÿr^ lla ge .
^ i t Saint-Blaifés; une montagne déca*
^ p g ^ ^ @ p^éQX|thform^fflésj^^bris,• des éboulemens.ÿtt8
J u x à j^ ^ ^ n fiy é^ àm a S î immeftfes de piefrçs-'cal*
4 î # - une
pihs$'ap pro-f
'kêjs/'piertes
•^éft^tüé'ê^’èÀiife' lés
ISTeuchatel ;
ÿ i l le 'd e iB o ^ ^ ;olâiné's ; èft
riyierés,- deJ4^Si|^à*^(
L a
qui fon t r éun ies p ar un po n t, L e v i n r g u g e de B ou dry
y y y a auflî
cfkit tableau H l^^^ïfesmat^féj^uxe^quâ^MisTèèfanie *
ans fe font multipliées à & dans les autres diftrias
| ^ ) ^ ^ ^ ^ ® ® ^ â M |W ^ S ^ '^ ® Ê i i h é ^ . 'e h ï ’!g ran'de1;
B ^ ^M |S e^ d a P s | ffe^ ^ n ^ g .n q s | jd èÇ læ iC h â e e I fê^ ^ ^ S
1 feaux^ aufi
qu’il y a des fources falées, mais on n’en tire aucun parti.
; tom- 1 » pàg. ï'4pi
ï -
(ér) ■ MySerqoùlli. rapporte des infcripuhp.yotnairies trouvées, à Créffiër.
t DefçripHbn dii Cpmté'dè Neuchâtel, pages ; j.i -331], Üu dejees vriionunîën's;''
femble indiquer qu’il y avoit en cet endroit un Temple confacré au Dieu
Mm, FAN U M MARTIS.
' ’ (éi) Leu, ibid. toui. l^;*pag. ‘*37. Tfiharner^ ibid.; tbmV:ï, p. 14^-147.
Sinner, ibid.- tôrri. I., pàgf
(63;j ëff-;énêM .notable par une efpecc de férvitudé três-fingufiére
ppl}r|to pay^de frënchifes; tehque]lfe'*fien. ’ Diès le milieu du quatorzième
fieele, èlle'à forme' un corps de Bourgeoifie, qui, par les termes
^KÆinftitution même, rend;toüs:-fes: metnbfes^jets à la glebe : ils font
attachés à fon fol, au point de-ne .pouvoir l’abandonner ou l’échanger,
que (fe L’exprès confentement ,dui^ripoe; c’eft, à quelques modifications
près ,yà -Leibeigenfchafft, établie ^aus; tant,;% Brovin.ees d’Allemagne 8c
dans tant d’autres pays feptentrionaux; 8c il n’efl pas douteux que ce ne
fôit en.vertu de cette conftitution fondamentale, laquêile'n’efi d’ailleurs
balancée dans Boudiy par aucune immunité bien eflentielle, quefaBour-
[|de fé‘donne^e^membres, à lJinfu même. du|pïbuye||mfw éû'viûbîè ■
en effe^bémoins afiranchis que cqùx'g#f^fe' de' raa?ÿïes-Bbiir|ëoîs‘ ,
de Boudty peu^uL'augmén ter en .n'oi^p'r^^^ ^onque CEt
'lîètf iheft. fenfibfel'eâ« '
même temps ,.,qùeTrastla^minatio'n- ;th,‘.que:lè ^oi|hÿ.V
faiiroit? être-, l’tfniqu^%éé^Æê'(
fon Gouvernement J^quku^/a^anfag^. immédiats de lès finances »*
tfut,tofijo‘ur||a{rociéev|a>gIoire, de'régnerJavec'ilunlieres 8c bûbféy l’o^ài^
fera^veÿje temps afflrandhi^ 'deWn/
«a’ffdjetfifipînênt.?^ffiel * -& r^ran'^ des- autres Èourgeoifiès *
ÇKSn^/la réception de fe^^ft^ep)s.^ g-Notift.fde'(M. ’de Tfchantetf dans
fon Dial'géogî^della Suifle, tom I , pages
Neuchâtel-i ^-pagès
(60 Des ours, des fangliérs.
Le'Rougë-quei^jjéh^Ie Merle à collier, le Caflènifiïyie Becà
croifé, la Mélange huppée; 8cc.