T O P O G* R A P H I E. 4, t
le Téméraire. C e monument eft auflJKbtiffible,que fcB l^ e k
ê® parmi lès gijférenmÿ^^
ïnfcriptiops de cette Ch apelle,, que c e l le - c i , <|ui a été depuis
çonf^l^ïiüf. : | '
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l^^^^^^la^lkittdtatüXëla^llfemagn^^^^^fes^Rdmans^
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') k | | |M ^ dans |a relation; ;( i 8 ) de. i
au nf©is';d{e Juillet 178-5,, les mouvemens que la 'fenfi-bilité
de fon xceur éprsuvo it à la vue de la chapelle de Morat.
J e vais traduire quelques - unes de Tes obfervàtions. « En
» lifant les infcriptions, nous pensâmes au temps où ce mo- '
» nument de la rudeiïe' des vainqueurs fut éïevé , & nous
» Européens qui fe réjouiflent du fpe&acle des oflemens
» boivent dans les crânes ' des vaincus^,^ve/zcAe nous
» rappelloit la m émoire d’une N ation plus ancienne & plus
'» comfidérabl'e que ne furent les^Bou-rgaiignons. Avenche '
» fembloit .nous dire que J’infènjGBilitë -des Helvéciens ,
» q u i, les premiers ramaiïerent les oflenaens , r dévr.oic pa-
m roîtrp moins âpre que celle de beaucoup'd’autres de plus
» nouvelle d ate , q,ui laiflent détruire l ’amphitéâcre R o -
» main , & le voient-'avec indifférence fe convertir en un
» jardin pota g er, & qui fouffrent que les' enfans des paÿ-
î> fans mettent impitoyablement en pièces le pavé à la
» mofaïque du bain des Romains. J’ en demande pardon à'
, » plfQy|kf1^^ & celui deflïné
» pour les parures d e là mode, à la confervation de ces j
» précieux, reftes de l ’art des anciens, grands Maîtres ,
» j énVëulll .gÈt|iîMïâÿ|g; §©1% la;
» venche j qui auroient volontiers raflemblé les pièces de
» marqueterie & de marbre blanc. ■— L ’Infcription qui a .
». été confervée par une forte d’ombre dé eonfldération',
V,dans ,1a. cour baillivale , &,‘qui eft dreffée à la mémoire
B èp ia , femble avoir furvécu à tous les autre*
» monumens. Cetce figure me fit gémir fur leur caducité
-Ç)ue.refte-t-i'I encore ici des Grecs / des Romains ? SI
» le Ciel n’eûtipas"toujours* montré" comme au< doigt
» que le génie efL ce qu’il y a de] mieux 5 fi des hommes
^ ô ' d j u & i o i ü / n * è u f l e n G
» pas misï leur ,gfqirè;àf^&d^^ue,rJe fruit de lëürs re-r
^cKerMesgf^à expliquer da'ni leursjoüvrages ce qüe dé-
» npt,ènH||;Jp^ ne refleroit auapguftes,
Ern-n
:»!-fîtes »..
L a routp ( 1 p) qui conduit & Avenche l-Morat, eft agt’éaW
blemerit diveilfiée,,» par la beauté du fo l & la vue riante
du lac de Morat, dont les bords préfentent plufieurs'villa-.:,
t^s^- .q|iai l 'â in
naoiatagne fit-uce vis - à - vis, de M orat. -Les^^rioblesj fbn^,
la plus grande'nchelîe de cette cô te / q u e la montagne
' préferve des ve'nts. du toqrd; L e ’grand chemin milliaire ded
^ ^ & ^ ^ ilm K [u ^ d â n s la ’T a b le de P k f f / z ^ ^ a p | i a A *
venche vers Salavaux, & tournoitàl’extiémité occidentale
de la montagne de VuiLly. D e - là , après avoir-, cotoyé la
rive du lac de Êïetachatel , il traye-rfoit les malais de Morat
& d’Anet^oud’on en v o ir encore des’ veftiges : la tradition
populaire l ’appelle Heideivweg, c’e ft-à -d ire, le chemin
1 La Préfeâure de la villfe/idè, Morat comprend plus de
vingt villages , grands & petits, tant en- deçà ^ a ^ d f lê l^ j
lac. Voici quels font les efldtoits remarquables des quatre,
tient,, guère la ville/les villages de Monti Hier > Gahn'u^ ou
Chermey , Ober-R.Led ^ Leuenberg o,u /a Motte , Gzir%ê^%
B, u r g ëfi faéïnA-hà ^iilîa%-
Lwvi^e/z, OU J'aZûVûz/jf j ou Ja/v<2^72j/
^ les Seigneiiries^dg;-Af««cA'M/e£/er ou
i a & de C/Æv^/Æyre: A une demi lieue de Mo-;
r a t, ‘du même c ô té , deineré^'dés’bôjs de làpjn , eft l é yil-<
lage de Villars-îes-Moinès^ qui ^ avec GlavalleyreJfappar*
^^ê't©rre:
^|s-^^^^^^^Pf©r^a«ro^yé^piul^r^antîqiiitèsf^^^
romaines , & entr’aucres , une Infcription qui fait ci011e
de l’Anonyme. Il faut efpérer que l'Obfervateur retranchera, dans- une fécondé édi- ■
tion^de fésMeC'tres ^ne àffèfcïon aujjticontrâire à, Vefprit d’une Nation'-qui s'tfltou-
j^urs^iquèéd^^dr^phs enÿartage le bon fens que la Tuje& fy qui bailleurs ne fe fcroit
j>as attendu à ü0 i$curJioXue ce genre de la parc d’un François, l’ami naturel'&
confiant de la feig7?e.J&i&rcfte> la Chapelle de iRfêrâh^éft pas a r ment
où les anciensrSuifles ont dépoféles oflemens de leurs;ennemis, celles
de Sempae^^ 'dtkiDormch, dffent le même =%e£iâèTë;; ^^^É;|ue^Metiere:-
en Suifle-^îcîn'èli^ls^ipaniculieremcnt dans l^.Siùlfe^^Hidliquef
^ (17) A la fin d’une’ autre Infcription , qui attelle qüe cette <§ha,pelle a été,
' rebâtie en }?fS j par o'rdre;^« Républiques de Berne ^fde Friboutg-^om.
"lit' les Vers- en allenjand que M. de mollir a*;feiftvfuEcè^monument ^Sc^qu^b^-
itrOuye„da,ns fes Poëlies ; en voici la traduftion :
Helvécien, arrête-tôl en filenc^î ci gît l’armee audacieufe devant laquelle
tomba! .Liège 1 8c qui fit trembler lis 'I^rô|^^JIà France. Non , ce ne fut,,
pas leînbni,bre,de nos ayeux, ni l’àrt de la guerre, qui terraflèrerit l’ennemi
» maif uniquement la concorde qui animoit leurs bras. Oui, freres,
apprenez que', votre i^HJelïté forme. toùteWotr^force.NH|Jas,l puilfe-1
fe renouveller dans le coeur de chacun de mes LedteWs '^|s\ÿefe\tapj3vel-
lent l’époque de 1468, oü le Duc Charles prit Liège j'abàtfdb'nna tetté ville
;^^pilI^e^^^àtrédu|ütfe^fegdrey44^^^^^éxdu\Roi;Louis XI, qui
eut laMl^^dîa'Rpiàudirau(défafiredefe^®es^^.^^^^iès*piu|'graà-i'
des louângês d la valeur du Duc. 'Voyez ï’Ârt»de vérifier les darerEdition de
ïjjo,, in-/oZio, p.yèj.
(^yPZançâfi , n°.4o. Cette^MedailIe'qflie d’un côte' Aforàt, aveé fa fituà-^
jtiontriante fur le lac ; on voit en hautl’ccu de'fes’armes, furmonté defécu
' de Berne &■ • de celui dç Fribourg ,Cfo!ij|?<Qnç-''!eqiii;onne'ducale. On lit dans
l’exetfgue ,'jîurAtuM.'Làj®M^^®^sSqü^gùign*dns■ effi' tepr'èfèntée au re-
%etôavec finfcribti;on\.cMd^^^^^^^tifbâs ti o ^sv.A rivm DB^æ/mfeïv*.»^
V (18) Journal allemand*, fous le titre de Pomona, pour l’infltu&ion dés
'Demoifcllcs d’Allemagne, Septem&re 1^84 , pag. 848 -8>r. Spire, 1784.
' ,ï^§|M‘. de ^inner, vo’yage’.dans''la Suifle occidentale, tom. II > p. 5Ô5-*,1
jo6, & 3io -3 ii.
.(ici') Marquard Vfild, les a'rapportées'dans fon Apologie pour h viétUeffltté
d'Avenche. Berné, 1710 ^ ia-8:°. Jig.
M.dé’Bocteixen a^au^donnèvrcxplicatibp’èans. fes Mémoiret fur l’Mifivire
ancienne de IttïSÂjJje*.