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! ' -rapproeham'^i nç ïaifTent. qu’un „chemin ferré } pour palTer-
■ - lajT^r^o|^pans fTArgeus,. & de-là
' ^ G a u l e s & en I ta lie , devoit êcrekcegardé comme
un paca gé important , 'qu’il coavenoit aux Helvétiens de
• t ie n garder,, en le fortifiant.
' îizc^'Eiànuhe ex-preffémeât c ê j OE c s j Tfiermorum ;
le village des Thermes ou Bains', & il nous appreneT-quil
y avoir :^ 0 eâ am ^ ©’é è b ^M M R e ii
celui dont »on voie encore les ruines, & qu'on appelloic
'autrefois. l'e„,roeher de Badew, en allemand derJlein tqi
B aden, oàvles Comtes de TBaden , & après., eux les Com-
tes de Kibourg & de Habfpourg & les Ducs d’Autriche,
ont réfrdé. Ôn a trouvé (âaras ce château plufieurs antiqui-
. tés ^MàlpB^#ntnàUtrt^^mE^^^ ^ M f ^ ai*lT'nnnftnr i
1 Mè!Æ e^u^*J^Purza^^iu^^ét^i^^g,6îféei^f?i)-h^lm ich
après Ja^gu%i|^^SfÿGe- châteàlgqnï@plk^ë®ûl^'
I lg iR f c 1 s
ta n s la # B ^ e n \ii^ ^ ^ ^ ^Æ CT^^durant tës' ânnéêsîfi^anEîf
re sj^ ^ ^ a tiqm eQ m n ^ an d |)iflto u të< lâ ^ ille fît^ iS f!il^ ^ ^ a
démoli en partie ,dà:ras la guerre de 1 7 1 2 , après que laiviMfe
J 1 y a dans Baden un Chapitre; la nomination du P ié v ô t
’ô ^ d e ^ .Ç nm è in ê s v a 'p p 'a rti^ ^ ^ tP è ti^Ç ^ fè îil^ d ^ â .^ ^ ^
de Bad en, mais celle du Curé dépend de T A b ^ 0 0 *j|3
W e ttin g en , qui lé cKoifit dans la Eourgeoifie , fuivant un
'D ûm e .^ û ^ e n '^ ^ ^ i 'em p s r l^ p ^ ^ ^ p d b ’ lam l I^ ^ roïi •;
1624. I l y a aufli-
K ^ ^ ^ ^ E l e 'u n ^ ^ ® lb |â i i ''r e n t é ^ 6 ^ q u ^ fe ^R e ïfe ^W § |^
encore hors de' la v ille & près de fes fo lié s , à Ja fortie du
même fauxb^oûfg^ lin Couvent de^Capueins.'' L ’H ôtel-de-
17 1 ÿ § i # p o% :# f É ^ ^ k l
reur 'ôc jfe.Roi de France. En' 17 18 lesXSanjQhs âê/'Zuridi
& de Berne conclurent à Baden leur T ra ité particulier de
c î*Ab%É 'iâé^M>nt:4 @'S®i>;'. ■.;
O n a .imprimé l’es a£tes de la difpute'qui <fe tint à Badén
en | f i j | | centré les'dèiH? partis | ’es;C#tons,> fur le sT hë fë s.
dès Réformateurs.’ C e fut une défn'arche infruêtueufe, & .
qui ne fervit qu’à' aigrir davantage fe fpr it d à p jM ® 'd é | ^
XÙ L e vGouverne'ment municipal de la ville^eft confié aux
Æ eü î^ q n J ^ s ^ d J ^D i& 'ffle s ï^ ^
dè>iTH^ig^^-d^Bfcn:ice. ' Ûrfrafo#er£
R; A P H 1 E. 4 0 p
la n te , je par un Comité de foixante Bourgeois, efl le
?,le| de la.Magiftrature.. L e Con ftil des Quarante eft pré-
r,dé par fon A vo ye r particulier. L a v ille jouit de divers
| revenus, qui offrent des bénéfices lucratifs à l'es Bourgeois;
des CanoniGatsl lès emplois de recette publique, les petits'
lerOp'nflMftdes; étrangers aux b ains, (bnt à peu-
près les feuls objets de l’ambition & de l ’induftrie de cette'!
-Bourgeoise péri nMoefAùfer'' •■
L ’Hôpital de Badén ,1 dont j ’ai’ parlé / ppffede la bafie-
-Junfdittion à Fifslilbach, & la colla tionde cette Paroifle
flu ie fl 11 s le ' Comté de Baden j celle de R o d o r f dans le
•même B a illia g e , ?ciCelle de Goeflikbn, dans les Offices
*1 b es du-bas-rir; eu , avec le droit de confirmation de la
■ Cure-de Steinmaur.,' dans le Ganton de-Zurich, au Ba ii-
■ «1 caoVt>jte"T ilb.r^.i '
L a vilIe le Bade 1 ove" t la h au te'.& l fl Tui il diaion
dans fa ban-lieue. ' . '
L e Bains d e -ÎW ç« font cônftruits fur les deux bords
d e l a L >' à.mîqu art de lieue au- deffous-de la villè.v
C eu x qui iêntifur la r ive droite fo rt petits ; 8c dans un h a- !
ineau. Les grands! bains fo n t fur-la rive-gauche, dans un
Vne.feec luÆicebburg.iîftïïi i iùr une côîline^ dont la
J = " t e eft fort rude ; & il s’ trorne u neE g life ’dddiée aux
•trois Roi:î. GleÆ-là que font les grands bains dans les hô-
•tèllraj & dâns^lés mail > ' tic il èri V ’ l’ on ç odui’t
“ f ! 1 =s foùrces;.chauc s abondantes,
d ig n e s , par leu r'effica c ité , de la., grande c léb ité
qu’elles bnt. acquire depuis un temps innii*n o i d , four-
'niffent deux: -grands baflins p |0 § s fc 'i r lV a g e ’ « "
fous des voûtes propres'& c< nniodes, où il y a le pet s
appartenons qui fe louent: on.appelle le b; in des pauvres, •’
le bain de S.ürue-F'ercm , à caufe d'une flatue de pierre
que les gens du pays.dLCènt êtrd Sainte l e, :w Mai àn\
a cru avoir'découvert que cette c o l o f S t o t^m- ouvragé
des Romains, & qu’il y avoit au-deflus liée üaruè d'//«;^
Déeflè de ù: Aloriedhe / & læçnncipale Divinité qui éioiè
réputée préfid r . aux: e ai x minérales. 1, A uteur de / État
SC des D d i c e s de la SidJfe, accufe ic i g: atuitëmeht lés" ha-
1 U / ioder'nei du j I Badei , dé rt i di un culte réli'.'
g ieux à une Divinité. Eg- ptien'nè, fous Ic i: n d e 'j [nie-
V:rénè il'.ajoute que. l’on a fiait une; fondàtipn annuellé
:pour l ’entretien ÆUné lunii’ere j qui. b tft le ‘to u te/ ie s nui ts .
dani I lanterne , v is : à-v is ; de .c ét Sâinte , & 6 , fün
honneur. Tant 0 udejouv o ir ■
x de fo rce’ Mhis n'en d é p fa iÊM ’b b - --
Tervateur , cette flatue n’ell pas aufli;ancienne qu’il h ï
r leur attachement au culte de Ia.Deefle. Telles font les conje&ures fpccieu-
i. fes de M. de Boçiîàc; M|
(io) Ceraonument a été rapporté,, par 1VÏ. Ott, dans fes lObfervatïons fut
;îés;ârit%«ités de Cloten , p. 3i , & par Jean-Henri B/unt/cMi dans les ilfe-
morabilia Tigurina , p. i i , 11 > derniere Edition.:'^, IeBàrà^&è,Ziir - haïtien en
a donné l'explication* dans le Tome XXXVI, deTHilloire de 1 Académie
/Royale des Infcri^ons!)v& .'Belles^eftces ' .
(:i i ) Ce monumenc eft confervé à Zurich dans la Bibliothèque publique
avec urie colonnejmiluiireJ,qui eut le meme' fort,en iVi^^ ^ u.’omyoyoir'au-
paiavant à Badcnd^vant le Château-Neuf , le long du grand-chemin. L’infcnp^
tion eft dreflee à l’honneur de l’Empereur Trajan , & en mémoire de ce qu’il fit
paver un chemin danl^ ^ ^ là ^ p ^ 'qu'elques.reftc5 de ce
■ Tame^Mx^weràier, . .• -
chemin dans uaboisdi2 chênes, entre Wildegg& Arau>-'&énffeki/chdortffo'Us
Baden', 8c CIingeoali'/Lafçolonne mi II iai re dont je parle, a voit été trouvée en ••
■ ï ï |5, dans un champ voifin du hameau Jfi/dans /a-pâroilTe dé ,Gebrfr
dorf, au Comté de Baden, entre Baden &Vuidifch. 'Be célébré Hiftorien
antiquaire, Gilles de Tfck'oudi, qui étoit. alors^âilî^ dé Baden, fit transporter
placer ce monument devant le château de fa réfidence a Baden.
II nous apprend' lui - meme ees particularités dans fa description dé la Ga'dia
Comacaj p. 14^. Cette co'Ionne a rc’fté dans fa- nouvelle pofîuon jufqu’âi
.171'A ^ ^ ^ t ië h b i s :^ ,^ ne pouvant pardonner à la ville de:Badén
cinq'■ Çantpns Catholiques, ne fe cdqtentdre'nt
paskdgd^m«^fesi immunités,. m|iyarrivèrent encore..des monumens
qui fervoiéht à fon iJluftration,
N n n u n